@poire_rouge Je me suis interessé au sujet récemment ma femme et moi ayant juste dépassé les 60. Ma femme cela fait bien 6 ans qu'elle est ménauposée au départ au sens qu'elle n'a plus eu de règles, puis progressivement bouffées de chaleurs, belle perte de densité osseuse et aussi la libido... Au niveau sexuel il y eu un premier constat chez la gynéco d'un vagin sec. Elle lui prescrit des ovules contenant de l'acide hyaluronique mais sans grand succès puisque les rapports sont devenus progressivement douloureux pour elle. Depuis 6 mois avec une nouvelle gynécologue elle a commencé un traitement d'oestrogène avec des ovules à mettre dans le vagin et une crè à appliquer sur l'entre de la vulve. Avec les ovule qui dégoulinent entre les cuisses dès qu'elle se levait elle a fini par abandonner le traitement d'autant qu'il ne semblait pas faire l'effets escompté. Changement de traitement, depuis 2 mois elle applique un spray aux oestrogènes sur l'avant bras et prend une gélule par voie buccale par jour. Trop tôt pour juger d'un quelconque effet pour le moment. Ce qui est juste regrettable c'est que sa gynécologue (en retraite maintenant) qu'elle a consulté pendant 25 ans n'ait jamais pris en charge sérieusement sa ménaupose notamment pour la perte importante de densité osseuse (sauf une prescription pour ostéodensitométrie et de la vitamine D) pour laquelle les oestrogènes sont efficaces. Sans parler du fait que la gynéco aurait pu également aborder le sujet de la sexualité. Bref beaucoup d'années de perdues et probablement des effets irreversibles à la clé autant pour le squelette, que pour la libido.
Justement le sujet c'est la libido et il est clair qu'au moment de la ménaupose la perte d'hormones lié à la libido font que le désir s'émousse, un peu ou jusqu'à complètement.
Toutes les femmes ne sont pas égales sur ce point, mais il semble que majoritairement ce n'est plus ça, jusqu'à l'absence pour certaines de tout désir sexuel. Il y a toujours les témoignages de celles qui disent ne pas être touchées, parfois psychologiquement parce qu'il n'y a plus le risque de grossesse et que libérées de cette crainte elles sont plus enclines à se laisser aller. Je pense que le temps passant on peut aussi se dire qu'on a plus le temps d'attendre pour faire ceetaines choses qu'on a peut jamais osé et si ce n'est pas maintenat ça sera peut être jamais. Il faut aussi dans les témoignage faire le tri entre les femmes qui commencent leur ménaupose dans la cinquantaine et de ce qui peut rester comme capital libido 10 ans plus tard. La chute des hormones est progressive, on parle de pré-ménaupose avant la ménaupose.
Côté estime de soi ne plus se sentir femme au sens sexuel, voir sa peau se rider, la ptose mammaire, la cellulite, les kilos qui s'installent, n'aide pas psychologiement à se sentir désirées et désirables.
Au niveau du couple à la soixantaine, si cela fait un moment que l'union perdure, l'usure du temps peut faire que ça n'arrange pas les choses.
Maintenant pour les hommes on se retrouve confronté aux mêmes phénomènes avec la testostérone qui baisse inexorablement, parfois dès le début de la cinquantaine, voire même avant. Moins d'érections matinales, difficulté à obtenir une érection, à la maintenir, rigidité pas terrible, graisse abdominale, moins d'énergie, mauvais sommeil, comme pour les femmes ce n'est pas très réjouissant comme tableau mais c'est physiologique, on n'y échappe pas. Pareil on n'est pas tous égaux et certains vont moins subir les effets de cette perte d'hormones qui est inexorable, le problème étant le timing avant d'en avoir des effets prononcés. A noter que ce qui est en notre défaveur c'est le côté psychologique d'arriver à avoir en premier lieu une érection, et qu'elle perdure sans qu'à un moment la tour s'effondre et ne veuille plus repartir.
A 63 ans je vois bien que ce n'est plus comme avant et que je subis malgré moi une perte de libido, d'autant plus accentué par le manque de désir de ma femme, je n'ai rien à atteindre d'elle à part une branlette de temps en temps quand elle a un déclic. Il y a un facteur psychologique qui vient s'ajouter au manque de sexe avec ma femme.
Femmes ou hommes, je pense qu'à un certain âge il est souhaitable de ne pas se retrouver célibataire et de devoir repartir en quête d'un(e) partenaire, le test du radada peut s'avérer compliqué et l'échec compliqué à assumer. A un moment donné je pense qu'il faut beaucoup de bienveillance de part et d'autre pour reconstruire ou pour faire durer son couple. A mon avis.