Ca m'est arrivé, un bien grand mot, une fois il y a 20 ans, ma femme avait une relation avec un collègue de travail doublé d'une grosse dépression (problèmes intra familiaux qui se révéleront dans la foulée). Nous allons en premier tous les deux dans une consultation spécialisée pour couple dans un hôpital à l'issue de laquelle les soignants conseillent à ma femme d'aller voir un psychologue afin de régler ses problème perso.
Je lui trouve donc une psy et au bout de quelques séances cette dernière lui dit que ce serait bien que son mari (moi) consulte également car cela pourrait l'aider dans sa thérapie.
Du coup comme une andouille je prends RDV avec la même psy. Je me pointe au rencard et elle me dit qu'elle ne peut pas me prendre, en famille ça ne se fait pas afin de ne pas interférer les séances de ma femme. Elle me prend quand mêmepour cette fois et en profite pour avoir mon son de cloche, qui je suis, il me semble qu'elle m'a posé quelques questions côté sexualité, mais rien de plus.
Retour case départ, je me trouve une psy et je commence des séances plutôt axée sur le couple, moi, ma famille...
Personnellement je n'ai pas l'impression d'avancer sur quelque chose me concernant. Les séances s'éternisent, je dois en être à une quinzaine tout comme ma femme qui bosse sur son histoire d'infidélité avortée où elle s'est révélée libérée. C'est assez compliqué je ne rentre pas dans le détail.
Toujours est-il que j'emmène chez ma psy une lettre que je compte lire à ma femme sur ce qu'on pourrait faire de notre sexualité, l'éventualité de la partager avec un autre. D'ailleurs alors qu'elle n'avait pas encore rompu avec son collègue et que nous étions en vacances (l'enfer, elle au fond du seau, pleurant tous les jours, le manque), nous voyons à la TV un téléfilm "Marie Jo et ses deux amours". Le mari et l'amant, l'impossibilité de choisir et donc de garder les 2. A l'issue du téléfilm elle me dit que ça serait bien qu'on ait une relation à 3. Je reste perplexe, un peu lunaire à ce moment là d'imaginer un tel truc.
Lecture faite de ma prose dans laquelle il y a du contenu sexuel, pas explicite mais ça y fait référence, ma psy me dit que ce serait bien que j'aille consulter un psychologue masculin. Bah j'ai pas envie, je ne suis pas spécialement à l'aise avec les mecs, je lui dis. Elle parait gênée.
Je crois que c'était une des dernières séances que j'ai eu et j'ai arrêté.
Il est possible que ma lettre un peu démonstrative ait pu être perçu par la psy comme quelque chose pour la provoquer. Le classique patient qui tombe amoureux de son psy, là franchement c'est pas une bombe, un peu agée, toute maigrelette, elle n'avait pas l'air de péter la forme, non. C'était pas mon intention, mais à bien y réfléchir il y avait peut être un coté exhib' de ma part.
Voilà à quoi s'est résumé psy et sexualité de mon côté, rien de folichon elle n'a pas fini les pattes écartées sur le divan, c'était un petit fauteuil.😁