Deux expériences vécues avec docteurs et infirmières :
Dans un cabinet médical où j'allais de temps à autre quand j'habitais chez mes parents, il y avait une secrétaire-infirmière-accueillante et des médecins, généralistes et spécialistes. La secrétaire-infirmière-accueillante faisait beaucoup de choses, et déchargeait certains médecins de tâches qu'elle pouvait faire elle-même. Outre le fait qu'elle filtrait les appels, accueillait les patients, elle faisait patienter les malades dans le cabinet.
Pour être plus clair, je vais vous raconter ce que j'ai vécu dans ce cabinet.
J'avais rendez-vous, un matin, avec un généraliste. C'était celui de mes parents. Moi, j'avais un autre médecin traitant, mais, en écoutant ma mère, je me suis dirigé vers son médecin. Elle croyait en effet que là où j'allais, je n'étais pas bien soigné puisque mes maux de ventre étaient de plus en plus fréquents et douloureux...
Dès l'ouveture du cabinet le matin avant 9 h, il y a déjà du monde. C'est vrai que plusieurs médecins exercent ici, que tous les malades ne viennent pas voir le même praticien, mais le fait est que malgré tout, la salle d'attente ne désemplit pas.
La secrétaire-infirmière-acceuillante note mon arrivée et informe mon médecin de ma présence. Mais j'attends debout, il n'y a plus de chaises libres dans la salle d'attente. Au bout de 10 minutes, la s.i.a m'appelle et me prie de la suivre dans le cabinet médical. Comme je ne connassais pas du tout les locaux (c'était la première fois que j'y venais), la s.i.a me fait monter au premier étage, m'ouvre un bureau et m'y fait entrer. Elle prend place sur le fauteuil du médecin, et met ma fiche à jour, suivant mes indications. Je lui dis donc, que je suis ici, pour des maux de ventres récurrents, que j'ai déjà eu l'appendicite, que j'ai déjà pris tel ou tel médicament, etc...
J'occulte volontairement le fait que je suis suivi par un autre médecin.
Après avoir noter tout ça, elle me demande de me mettre en slip et d'attendre le médecin. Je n'ai pas bougé de ma place, j'attendais que la s.i.a parte. Elle m'aura vite rappeler à l'ordre :
- Eh bien, monsieur, qu'est-ce que vous attendez pour vous déshabiller ? Le médecin n'aura pas beaucoup de temps à vous consacrer et j'essaie de lui en faire gagner en préparant ses patients.
Je me suis alors dévêtu et, une fois en slip, la s.i.a me commanda de grimper sur la table d'examen et d'attendre le médecin.
La s.i.a est encore restée dans cette pièce 4 à 5 minutes, puis, avant de partir, elle s'est approchée de moi, allongé donc en slip sur la table, a promené son regard sur tout mon corps, a noté quelque chose (je ne sais pas quoi) sur le dossier, puis s'est enfin retirée.
J'ai attendu le médecin un bon moment... Je commençais à détester cet endroit...
Quand le médecin est arrivé, j'étais tout moite sous l'effet du stress ou de l'attente. Il m'a examiné, très sommairement, me palpant le ventre par ci, par là... Pas un mot échangé au cours de cet examen. Ses seules paroles furent :
- Ne bougez pas, s'il vous plait.
Il me laissa et, quelques secondes plus tard, revint près de moi la s.i.a, qui reprit sa place derrière le bureau. Elle me lit et m'expliqua l'ordonnance que le médecin lui a dicté - je l'ai su par la suite -, y apposa le cachet et le nom du médecin, et me remit le tout, avec ces mots :
- Voilà, monsieur, c'est fini. Vous pouvez vous rhabiller. On se revoie à la fin du traitement. Bonne journée, au revoir monsieur.
Je n'ai pas du tout aimé l'ambiance de ce cabinet, je l'ai dit à mes parents.
Pour eux, cependant, cela ne se passait pas de la même façon.
Pour en avoir le coeur net et ne pas rester sur une mauvaise impression, je suis retourné voir ce médecin, à la fin du traitement qu'il m'avait donné. Même accueil, mais l'examen fut plus rapide : il n'était, en plus, pas nécessaire que je me dévêtisse, contrairement à la consigne que m'a donnée la s.i.a.
Seconde expérience, cette fois en cabinet de radiologie-échographie.
Comme je l'ai dit souvent sur ce site, il y a un centre de radiologie-échographie à quatre pas de mon bureau. J'y vais en cas d'urgence, quoique je n'aime pas trop l'accueil en ce lieu. Mais enfin, parfois, on n'a pas trop le choix.
Comme je l'ai dit aussi, j'ai souvent eu et j'ai toujours, des maux de ventre. Et un jour, un resquilleur m'a poussé assez violemment dans les tourniquets du métro, me causant une douleur lancinante et douloureuse dans le bas-ventre et les bourses.
Après consultation de mon médecin qui me prescrit une radio et une écho, je me rends donc dans ce cabinet, proche de mon bureau.
Après une longue attente, je passe enfin à la radio. En ne retirant que le haut, le radiologue prend les clichés qu'il croit utile. Et, pour ne pas me faire perdre plus de temps (plus d'une heure de patience dans la salle d'attente), il me propose de me rhabiller et d'aller, immédiatement en salle d'écho. Pour cela, il appelle par le téléphone intérieure, une collègue qui vient me cueillir à la sortie de la salle de radio.
Cette jeune femme, Asiatique (le quartier où je travaille est en majeure partie occupée par des Asiatiques) me fait descendre au sous-sol et, à la vue de l'ordonnance qu'elle a entre les mains, elle me fait entrer dans une pièce plongée dans la pénombre, bref, une salle d'échographie ordinaire.
Le cabinet a une patientèle en grande majorité chinoise. Et le patron de ce cabinet a recruté du personnel de cette nationalité pour bien se faire comprendre des malades, ce qui est loin d'être une mauvaise idée en soi. D'ailleurs, les heures d'ouverture et de fermeture du cabinet sont écrites également en chinois. Et, à la demande, les compte-rendus de radiologie peuvent être rédigés aussi en chinois, si le patient le demande.
Fermons la parenthèse.
Cette jeune femme étale un large ruban en papier sur une table de cuir, et me demande :
- Vous mettre nu. Enlevez slip. Docteur pas tarder (pour recréer la situation, il suffit de bien séparer chaque mot et de les accentuer fortement).
Evidemment, je savais que j'allais devoir retirer mon slip, vue l'endroit où allait se faire l'échographie...
Mais elle ne bouge pas de là, et je suis forcé, une fois de plus, à me déshabillier en sa présence.
- Moi rester là pour voir si vous bien déshabiller, me dit-elle.
La honte pouvait se lire sur mon front, l'adrénaline m'envahissait...
Une fois en " tenue ", mes parties bien en évidence, je monte sur la table, et la jeune femme m'installe, me priant de ne plus bouger, puis elle se retire. Je reste donc dans cette position, le ventre dégagé, pantalon et slip retirés, un bon moment. Je patiente. Je commence à avoir un peu froid dans cette pièce.
Sans le faire exprès, j'ai du bouger... car quelques minutes plus tard, j'entends des pas dans l'escalier. Mais ce ne sont pas ceux du médecin, c'est la jeune femme qui revient me voir.
- Vous avez bougé. Pas comme ça !
Et la voilà à nouveau, qui m'installe comme il faut.
J'étais super géné de m'exhiber de la sorte, par deux fois.
Elle me fit écarter les jambes, assez largement et dégagea mes parties. Elle me les prit entre ses mains pour les positionner comme il le fallait. Elle me dit :
- - Voilà. Comme ça. Médecin arrive. Pas bouger.
Et la jeune femme quitta ce lieu. Quelques minutes plus tard, c'est, enfin, dirais-je, l'échographe qui se rendit près de moi.
Après avoir constater que j'étais bien installé, il fit son travail très professionnellement. Puis, une fois l'examen fini, il me donna du papier pour m'essuyer, remonta les escaliers en me disant que les résultats des deux examens seront prèts dans une heure.
- Ne bougez pas, s'il vous plait. Attendez quelques minutes.
Je suis resté là, à me sécher le bas du ventre et les parties génitales... quand revint dans cette pièce la jeune asiatique.
- Fini, monsieur. Vous rhabiller, me commanda-t'elle.
Descendant de la table, je me suis rhabillé, sans finir son séchage, face à cette personne, qui, une fois hors de la table, a préparé la salle pour le patient suivant.