Ce fut, samedi dernier, ma première sortie en couche-culotte. Je suis un garçon qui aime être soumis - ceux qui me connaissent me disent même masochiste - et me livre de temps à autre à mes passions, avec l'autorisation de ma femme qui connaît bien mes perversions. Enfin, pas toutes. Car le plaisir que j'ai à porter une couche-culotte, je n'ai jamais osé lui en parler. Samedi, c'est donc avec B, une amie dominatrice, que j'avais rendez-vous. Je lui avais avoué mon fantasme de couche par sms, craignant qu'elle ne se moque de moi voire, pire, qu'elle ne veuille plus me recevoir. C'était la première fois que je mettais quelqu'un dans la confidence. La brève réponse que je reçus sur mon portable fut au contraire très encourageante : la salope que je suis devais arriver chez elle bien mouillée.
Premier achat
En quittant l'appartement, un volumineux sac en bandoulière rempli de joujoux sm, je fis un détour par la cave où je tiens caché un sac de couches et une culotte plastique. Ce fut pour moi une expérience très gênante que de me les procurer. Je m'étais rendu dans une boutique proche de chez moi qui vend toutes sortes d'affaires pour le confort des personnes à mobilité réduite ou incontinentes. C'est en rougissant que j'avais demandé un sac de couches, des changes complets de taille medium. J'avais un peu bredouillé en disant que je voulais ce qu'il avait de plus absorbant et évitai de croiser son regard. Il revint avec un sac, mais vis d'un un coup d'oeil rapide, instruit par de multiples recherches sur internet, que ce n'était pas le produit que je recherchais. Mortifié, je lui demandais s'il n'avait pas des couches plus absorbantes, pour incontinence lourde. Il poussa un soupir et sortit du magasin pour se rendre dans ce qui devait être son annexe et revint au bout d'un moment avec un autre sac. Il me dit que c'était ce qu'il avec la plus grande capacité. Je pris donc le paquet, estampillé "Molicare super plus". J'hésitai de nouveau, et c'est avec à peine un peu plus d'assurance que je demandais - heureusement il n'y avait personne d'autre dans le magasin - s'il avait des culottes en pvc. Il me toisa en hérissant un sourcil et j'étais persuadé qu'il savait parfaitement à quel client il avait affaire. "Nous ne faisons pas beaucoup ce genre d'article. Je vais vous montrer ce que nous avons". Il se dirigea vers un tiroir au bas d'une vitrine d'un autre âge et qu'il ne devait en effet pas ouvrir très souvent, plein jusqu'à ras-bord de sachets sous cellophane. Je recherchais une culotte pvc très enveloppante et avec des boutons-pression, mais ce qu'il me montrait, un petit morceau de plastique de sagement plié en carré dans son emballage, était visiblement le modèle de base, qui est à culotte plastique ce qu'est la monture de lunettes à la sécurité sociale. Soucieux de quitter au plus vite le magasin, je réglai le tout et sitôt à l'extérieur, j'extirpai de mon petit sac à dos un sac de toile dans lequel cacher le paquet honteux, pressai le pas vers la maison en priant pour ne pas croiser de connaissance. Autant dire que je fus soulagé en refermant la porte de l'appartement derrière moi. Seul cette après-midi là, je profitais immédiatement de mes acquisitions. Je sortis une couche du paquet, l'étendis sur le lit puis me langeai, et passai la culotte par dessus. Je me sentais bien dans cette couche et étais très excité par le contact du plastique. Je me suis ensuite détendu pour laisser venir l'envie d'uriner et au bout d'un moment, j'ai senti le liquide chaud envahir la couche, qui était devenue tiède et humide et qui enveloppait mon sexe. C'était une sensation extrêmement agréable et je me suis ensuite masturbé dans ma pisse, sans utiliser mes mains mais juste en frottant ma culotte à plat ventre sur mon lit, les jambes très écartées avec l'envie à ce moment là de recevoir une bonne fessée. Et j'ai beaucoup joui.
Le voyage (à suivre)