J'ai subi une fois un examen des testicules. Le contexte : une personne qui n'avait pas de ticket dans le métro, m'a poussé dans les tourniquets. Sous la violence du resquilleur, l'un des bras du tourniquet est venu heurter mes bourses très fortement. J'ai hurlé, mais le mec ne s'est même pas excusé et il est parti en courant. J'ai eu très mal sur le moment, mais en rentrant à la maison, j'ai pris des antalgiques et j'ai passé une bonne nuit.
Le matin, très tôt, vers 5 h, j'ai atrocement mal et ça me réveille. Je me tords de douleur. Je décide d'aller travailler, malgré tout et je verrai après. Je prends des cachets pour estomper la douleur.
En fin de matinée, je ne tiens plus, j'ai trop mal. Je me rends dans un dispensaire, près de mon lieu de travail : là, on peut être reçu par un généraliste sans rendez-vous.
Le médecin qui me reçoit est une femme ! J'ai été géné terriblement, sur le moment, de lui expliquer pourquoi je venais. Et puis, j'ai pris mon courage à deux mains et lui ai tout dit.
Evidemment, j'ai du me mettre à poil. Cela n'a pas suffi au médedin de ne m'examiner que les bourses : elle a tout ausculté. Et les bourses en particulier et en prenant son temps. Elle a jugé bon de me faire entièrement déshabiller !
J'ai adoré le doux toucher de ses mains en cet endroit. Je suis resté les parties à l'air 20 minutes, parce qu'au cours de ma consultation, elle a été dérangée au téléphone, et elle a dû interrompre son examen. Mais moi, je me trouvais bien.
Je me rhabillé, elle m'a demandé de faire une échographie pour voir si rien n'était endommagé et de revenir après la voir. Quelques jours plus tard, je passais à l'échographie. Là, l'opérateur était un homme. Je n'ai pas tout enlevé pour cet examen : j'ai dégagé le ventre et retiré mon pantalon et mon slip. J'ai apprécié l'application du gel sur les bourses. Mais le passage de la sonde ne m'a pas fait le même effet que celui des mains de la doctoresse.
Je retourne avec les résultats au dispensaire. Malheureusement, et c'est comme ça dans les centres de santé, on ne sait pas forcément quel est le médecin de permanence. Ce jour-là, je suis reçu par un autre médecin, un Asiatique, mais qui parle très bien français, sans accent. Je m'attendais à un banal commentaire sur mon échographie, je pensai qu'il allait seulement m'expliquer ce qu'il fallait faire, un traitement à envisager...
Mais non ! il me fait mettre tout nu. Là, je ne comprends pas. Je lui explique que sa collègue m'a déjà examiné... Il ne veut rien savoir,que je ne veux pas être examiné. Mais il insiste. Il presse. Il referme à clé la porte de son cabinet : je n'ai plus d'autre choix que de me soumettre à sa volonté.
Bah ! après tout, une autre visite, me dis-je, pourquoi pas ?
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, je me déshabille. Et à chaque pièce de vêtement que je retire, il me dit de continuer (à me déshabiller).
Finalement, j'enlève tout : même ma gourmette, montre et... les chaussettes aussi. Je me retrouve entièrement nu.
Je m'allonge sur la table et le médecin s'approche de moi. Il saisit brutalement, c'est le mot, mon appareil génital et l'observe sous tous les angles. Je crie, il me fait mal. Je tente d'arrêter son geste en retenant son bras. Il me bloque, me disant qu'il sait ce qu'il a à faire. Je suis crispé, je n'arrive pas à me détendre. Il serre très fortement mes bourses et là, je crie encore plus fort. Il me fait taire. Je cède et je ravale mes plaintes, attendant la fin de l'examen.
J'ai été torturé pendant 10 longues minutes. Ce médecin n'a rien examiné d'autres que mes parties : pourquoi m'a-t'il mis à poil ? Il n'a même pas pris connaissance du compte-rendu de l'échographie, il y a à peine jeté un coup d'oeil.
L'examen fini, j'avais encore mal. Il m'a ordonné de ne pas bouger. Lui, est retourné à son bureau mettre à jour mon dossier. Ce n'est qu'à ce moment qu'il a pris le temps de lire le PV de l'échographie.
Quand il m'a permis de descendre de la table et de me rhabiller, il m'a dit qu'il n'y avait rien dans l'échographie, que tout était normal. Il ne m'a même pas donné un traitement ou un antalgique...
Il est vrai que mes douleurs se sont estompées quelques jours plus tard.
Je n'ai jamais compris le comportement de ce médecin.