J'ai déjà indiqué que j'aime beaucoup me prendre ou me faire prendre la température rectale, ce qui a parfois été un peu difficile à expliquer à mes copines. L'une en a déduit que j'étais un homosexuel refoulé. Une autre, un (bon) peu pudibonde mais capable de fougue dans ses ébats, refusait non seulement la sodomie, mais également de se faire prendre la température "dans les fesses", comme elle disait ou même de me la prendre à moi. Elle disait : "Tu es déguelasse, ce trou, c'est seulement pour faire caca". C'est avec cette personne que j'ai beaucoup pratiqué des "jeux médicaux' consistant à nous prendre mutuellement la tension, notamment dans des situations particulières, avant ou après l'amour, voire pendant (pas très pratique). La sensation du brassard qui serre progressivement le bras vaut, pour moi, celle du thermomètre qui pénètre le rectum. Par contre, le lavement n'est pas du tout mon truc. Suis-je fou?
Personnellement, j'apprécie donc beaucoup de me prendre, ou faire prendre la tension. J'ai déja raconté que j'ai une phobie des visites médicales et des médecins, qui se traduit par un "effet blouse blanche" accentué (de 15/10 à 20 ans, je suis passé à 18/ 10 aujord'hui chez mon médecin du travail et 20/10 lors d'un récent passage aux urgences pour un accident de voiture). Il y a quelques années, après des chiffres catastrophiques, un de ces médecins du travail m'a conseiilé d'acheter un appareil pour me prendre moi-même la tension. J'ai pu alors constater que, chez moi, les chiffres sont tout-à-fait normaux.
Conclusion: j'apprécie de me prendre non seulement la température rectale, mais aussi la tension, parfois les deux en même temps. C'est grave, docteur ?