Avec un peu de retard, le temps que je décante ce que j'ai vécu, voici une autre histoire de kiné, qui remonte à peine à quelques mois. Si je n'en parle que maitenant, c'est qu'il m'a fallu du temps pour réaliser ce que je venais de vivre.
Ma kiné habituelle, celle dont j'ai raconté les séances dans ce forum (post intitulé " Ma kiné ") ne pouvait pas me recevoir, exceptionnellement, pour raisons de surbooking ! Elle en a été sincèrement désolée. Mon ordonnance commençait à dater et je n'ai trouvé personne pour me soulager de mes problèmes lombaires. Même au CMS où j'ai mes habitudes, malgré tout ce que je peux penser des CMS, pas de place avant 3 mois !
A une station de métro de mon bureau, j'ai enfin dégotté un cabinet de kinés. Il n'y a que des femmes qui pratiquent leur art, à tour de rôle. Elles se relaient l'une l'autre au fil de la journée pour recevoir les patients. Comme avant, je demande à être reçu entre 12 et 14 h. La secrétaire me dit que c'est possible, que c'est Céline qui s'occupera de moi, puisqu'elle exerce en ces lieux de 9 h à 14h. Ca tombe bien.
Un peu stressé, je ne sais pas à qui j'ai affaire, je me rends à ma première séance. Se présente à moi, Céline, jeune femme de 35 ans (me dira-t'elle au cours des séances), blonde, plutôt jolie et bien faite, malgré un accouchement récent. Eh oui ! au cours des séances, elle et moi avons beaucoup parlé de nos vies privées respectives ! C'est courant chez les kinés !
Evidemment, dès la première séance, elle remarque que je suis tendu, angoissé. Je lui explique ma situation professionnelle d'alors, une mise au placard qui ne dit pas ses mots...
Mes douleurs lombaires viennent de ce stress, m'affirme-t'elle.
- Bien, nous allons commencer. Mettez-vous en caleçon, en boxer, en slip... en sous-vêtements... en ce que vous avez sous vous, quoi !
J'ai bien aimé le " sous vous ", soit dit en passant !
Aussi loin que je me rappelle, c'était bien la première fois que je me mettais en petite tenue pour une séance de kiné, face à une bonne femme bien plus jeune que moi. Jusqu'à présent, mes kinés étaient tous un peu plus âgés que moi... Là, ce fut une première.
Elle me laisse me déshabiller et Céline se rend dans une autre pièce. Dans cet appartement du 3ème étage de cet immeuble, il y a un cabinet d'infirmière, 2 de kiné et une petite cuisine. Quant à la salle d'attente, elle est aussi petite qu'une cabine téléphonique ! Pas de fenêtre non plus. Dur pour un claustrophobe !
Quelques minutes plus tard, Céline vient me retrouver. Je me suis déshabillé entre temps. J'avais acheté un slip rouge, tout exprès pour la circonstance et que j'étrennais en ces lieux. C'était un slip ajouré à la taille, sans plus, pas spécialement sexy. Enfin, je crois !
Au cours de cette séance, comme tout bon kiné, elle dresse un bilan de ma colonne vertébrale, puis, me faisant allonger sur la table, elle commence ses soins. Mais, comme ma prostate, dont je viens de me faire opérer est encore fragile, elle ne me met pas sur le ventre, mais sur le dos.Ceci afin d'éviter l'appui de ses mains qui pourraient me faire faire pipi sans prévenir. Et elle, avec ses doigts, me fait un peu partout, sur le ventre, sur le dos, des points de compression pour soulager mes vertèbres. C'était vraiment bien, du beau travail. Céline a des mains et des doigts de fée ! J'apprécie ses séances et je me sens bien ici...
A la fin de cette première séance, j'ai eu super mal, surtout le lendemain, et je lui en ai fait part la seconde fois.
Quoique m'ayant fait les mêmes soins, Céline m'enseigne quelques exercices à faire, chez moi, au bureau, quand j'ai mal au dos. Mais je ne comprends pas bien ce qu'elle me dit, j'ai un problème de synchronisation des mouvements.
Céline, alors, et j'en fus et je reste encore surpris aujourd'hui, pour me faire saisir le geste à faire, prends ma main et l'introduit... dans son jean, jusqu'à l'aine. Elle plie sa jambe plusieurs fois, et, ma main posée là, tout près de sa culotte (je ne sais pas si je la touche ou non), sent le mouvement de la pliure de la jambe à faire précisemment. Elle laisse ma main positionnée ainsi, de longues minutes.
Evidemment, j'ai beaucoup apprécié ce moment, j'aurais voulu que le temps s'arrête.
Puis, doucement, elle a fait sortir ma main de l'endroit où elle était et me demande si j'ai compris.
Pour le lui prouver, je répète le geste.
Réponse de Céline :
- C'est parfait, c'est exactement ce qu'il faut faire !
Après avoir fait cet exercice, elle m'en fait faire un autre.
J'ai le même problème, je ne fais pas exprès, c'est dans ma nature. Je n'arrive pas à assimiler certains gestes par symétrie.
Céline m'a demandé de bien gonfler mes poumons, de rentrer mon ventre (et pourtant je n'ai de ventre, je ne suis pas bedonnant) et d'expulser l'air en 2/3 secondes.
Je n'ai pas réussi du premier coup.
Céline a, à nouveau pris ma main, et l'a placée sous sa poitrine. J'ai senti la baleine de son soutien-gorge sous ma main, les battements de son coeur... Ma main tremblait de par cette situation inédite ! J'étais géné, mais pas Céline. Elle a gonflé elle aussi sa poitrine... J'ai senti grossir le volume de ses seins, pourtant petits...
Enfin, et pour résumer, à une autre séance, la quatrième, je crois, j'étais allongé sur le dos, comme d'habitude. Je faisais devant elle, mes petits exercices, et elle m'en apprend un autre que je dois faire avec le bas du dos et les reins, en coordonnant les mouvements.
Comme d'habitude encore une fois, j'ai du mal à saisir. C'est vrai que Céline me montre quoi faire quand elle est debout, face à moi. Mais moi, couché, je n'arrive pas à synchroniser le tout.
Une nouvelle fois, Céline prend ma main et l'introduit à l'arrière de son jean. Ma main atteint et frôle l'elastique de sa culotte, et se met à trembler. J'essaie de retirer ma main, Céline me reprend :
- Allons, calmez-vous ! Il n'y a rien de mal à ça. Je veux que vous compreniez mieux. Laissez-moi faire !
Elle descend ma main un peu plus bas. Je crois qu'elle me l'a placée bien en dessous de l'élastique supérieur de sa culotte. Ma main, fut comme prise entre le jean et la culotte de Céline. J'ai ai de la chance !
Ma main est donc restée collée entre son jean et sa culotte pendant qu'elle me montrait le petit exercice qu'il fallait que je fasse. J'étais bien, entre le coton du jean et celui de la culotte ! Pourquoi le Temps ne s'est pas arrêté à ce moment ? Pour l'éternité, j'aurais voulu rester comme ça !
Puis, tout doucement, elle a retiré ma main et, grâce à ça, j'ai enfin compris l'exercice, que j'ai exécuté parfaitement, selon Céline.
Tout cela me génait horriblement. Chaque fois qu'elle me faisait toucher son corps, je réagissais par une... érection, qui se voyait à travers mon slip. Je ne savais pas où me mettre, j'avais la honte (mais le savait-elle). Mais Céline n'avait pas l'air d'y faire attention le moins du monde : pour elle, ce n'était que des gestes médicaux qu'elle me prodiguait pour soigner mon dos.
Sur les 12 séances prescrites, je n'ai fait que 7, parce que la fin de l'année approchait. Céline partait en vacances et moi aussi.
Mais surtout, rien qu'en continuant toujours à me faire des points de compression, Céline a trouvé que mes vertèbres étaient bien en place et que j'étais guéri. Je ne criais plus quand elle mettait ses doigts là où j'avais mal, je n'avais plus de spasmes quand elle torturait mes vertèbres. C'était une très, très, très bonne professionnelle, douée et totalement dévouée à son métier. C'est rare nos jours. A mon avis !
C'est vrai que je n'ai plus eu mal, après !
La dernière séance fut mémorable !
Chaque fois, au cabinet, il n'y avait que Céline et moi, les autres kinés venaient un peu plus tôt et partaient plus tôt, ou arrivaient un peu plus tard et partaient plus tard. Mon heure de rendez-vous avec Céline coincidait toujours avec les pauses déjeuners de ses collègues.
Cette 7ème séance, ce n'est pas Céline qui m'a vu en slip (j'en avais pris l'habitude), mais aussi ses deux autres collègues, femmes, Fanny et Roselyne.
Comment ? C'est très simple.
La pièce où Céline me recevait était occupée par une patiente âgée et qui avait du mal à se rhabiller. Pour ne pas me retarder, Céline m'a conduit dans une autre salle.
Sauf que cette salle était occupée par Fanny, une autre kiné, et qui mettait à jour ses dossiers sur l'ordinateur. Or, l'ordinateur relié à la borne Carte Vitale, ne se trouvait que dans cette pièce-là... et je me suis déshabillé, absolument géné, devant Fanny ! Céline, elle, était allée aider la dame à se rhabiller. Je ne sais pas si Fanny m'a vu me dévêtir, mais moi, j'ai ressenti comme une gène. Si j'ai pris l'habitude d'être en slip devant Céline, je ne l'avais pas devant Fanny.
Et puis, Céline, n'était jamais présente quand je me déshabillais. Elle m'installait, finissait avec le patient d'avant et venait me retrouver quand j'étais prêt !
Alors que Céline s'occupait enfin de moi, une fois Fanny partie, un appel téléphonique pour Céline, trouble la séance. Quoique Céline n'aimait pas du tout qu'on la dérange en plein travail, elle dut prendre l'appel : c'était une urgence. Le cabinet est équipé d'un téléphone dont le combiné est mobile. C'était Roselyne, qui receptionna l'appel et qui le passa l'appareil à Céline, et Roselyne m'a donc vu en slip, à son tour, quand elle est entrée dans la salle où j'étais avec Céline, lui passer le combiné...
Le fait que trois jeunes femmes - Fanny et Roselyne sont aussi jeunes, peut-être même plus jeunes que Céline - m'ont vu en slip, le même jour, en l'espace de 20 minutes, ont fait monter en moi l'adrénaline ! Je n'en demandais pas tant, je n'ai jamais vécu pareille situation !
Céline partait donc en vacances pour Noël et le jour de l'An (2012).
Quoiqu'elle me le proposât, je n'ai pas voulu poursuivre avec son remplaçant, j'étais trop bien avec Céline, ses gestes, ses attentions à mon égard. Et puis c'était un homme ! Je n'ai rien contre, mais je me suis tellement habitué à Céline...
Pourtant, et je le raconterai plus tard, pour une nouvelle prescription, j'ai changé de kiné !