J'ai ajouté des points de suspensions à ce titre, pour ne pas choquer les forumeurs.
Mais voilà de quoi il s'agit.
Quand ont commencé mes problèmes urinaires, mon médecin d'alors, m'avait prescrit toute une batterie de prélèvements à effectuer en laboratoire ; sang, bien sûr, mais aussi ECBU et spermogramme (examen qui a pour but de contrôler la viabilité et le nombre des spermatozoïdes) accompagnés d'un autre prélèvement dont le nom m'échappe. Tout cela va se faire en plusieurs étapes, au labo où j'ai mes habitudes.
Je fais, le même jour, prise de sang et ECBU, ces deux examens se faisant à jeûn. On me donne ensuite un autre rendez-vous, le lendemain, car on doit me prélever à l'aide d'un coton-tige, un peu de matière dans le pénis, à la base du méat urinaire. C'est un prélèvement délicat, car il ne faut pas uriner le matin (il faut donc se retenir) et surtout ne pas se laver (ça, c'est encore plus difficile).
Si cet examen est remis au lendemain, c'est que la personne qui pratique ce genre de prélèvement n'est pas au labo le jour où j'y suis.
Dans ce labo, il n'y a que des femmes : les infirmières, les accueillantes et la patronne, tout le personnel est féminin.
Avant de faire pipi dans le bocal, j'ai du me retenir 2 bonnes heures. Mme B, la directrice du labo, connaissant mes soucis urinaires, m'a assuré qu'elle ferait le mieux possible pour ne pas que je me retienne plus qu'il ne faut.
Elle a tenu parole : à peine arrivé, elle me tend le flacon ; je soulage ma vessie et j'attends maintenant, tranquillement, l'infirmière pour la prise de sang.
Qui ne se fait pas attendre. L'infirmière me donne congé et me dit à demain, elle sait que je n'ai pas fini.
Evidemment, en prélevant un peu de matière à la sortie du méat urinaire, j'imaginai parfaitement que j'allais me déshabiller. Et cette idée, me stressait énormément, j'angoissais... Mais comme je croyais que c'était une femme qui allait me le faire, j'étais tout de même, un tantinet crispé.
Le lendemain, donc, sans me doucher, sans faire pipi, retour au labo. Mais hélas ! c'est un homme qui va s'occuper de moi. Quelque part, je me sens soulagé, mais aussi frustré que ce ne soit pas une de ces infirmières qui me prenne en charge.
Ce laborantin m'invite à le suivre dans un box où il me fait entrer et dont il referme la porte derrière lui, à clé. On sera plus tranquille, me dira-t'il. Il me donnera, bien emballé dans un papier, une lingette, un peu comme celle qu'on utilise pour nettoyer les lunettes. Je devrais m'en servir et nettoyer avec cette lingette, l'endroit du prélèvement, c'est à dire, le gland et le haut du zizi. Pendant que je procèce à cette opération, le laborantin me tourne le dos et me laisse faire tout seul. Je me rhabille après tout ça, je ne sais pas pourquoi...
Après avoir relu l'ordonnance, il prépare ses instruments : il prend une sorte de coton-tige, identique à ceux dont on se sert pour les oreilles et met des gants en latex. Puis, il me commande de me découvrir le sexe, sans plus. Il me fait remarquer que j'aurai pu rester à l'air, comme il me le dira.
Pour être plus à l'aise, j'ai voulu retirer mon polo ou ma chemise, je ne me rapelle plus ce que j'avais en haut, et baisser mon pantalon. Mais le laborantin a arrêter mes gestes : c'est inutile de se déshabiller, je n'ai qu'à faire ce qu'il m'a dit.
Je retrousse légèrement mon vêtement du haut et je baisse mon pantalon et mon slip, jusqu'à mi-cuisse. Ca me fait mal, car l'élastique se frotte à ma peau. Je reste debout, face au laborantin, durant cette opération...
Le laborantin saisit alors mon pénis, qui, étrangement, est au repos. Peut-être et sûrement, parce que l'opérateur est un homme. Si j'avais eu une femme en face de moi, peut-être que cela ne se serait pas passé ainsi...
Le préleveur introduit le coton-tige dans le méat urinaire, sur une profondeur de 1 cm, au maximum. Par réflexe, je me bloque, parce que cette instrusion me fait mal : je ne le laisse pas faire, je me contracte. Il me gronde, me dit de me détendre, que ça ira tout seul si je me déstresse... Ce corps étranger dedans, mon pénis le rejette, sans que je ne le veuille...
En respirant profondément, j'arrive à accepter cette instrusion, sans m'en rendre compte. Ca ne dure pas longtemps, quelques secondes, tout au plus... Mais j'ai quand même senti quelque chose entrer là où, d'ordinaire, quelque chose sort ! J'ai encore mal, quand le coton tige est extrait du méat. Je ressens à ce moment, comme des picotements à l'intérieur et tout au long du zizi.
L'examen est terminé, je me rhabille et le laboratin dépose le prélèvement sur une lamelle de verre, jette les gants à la poubelle et me congédie, sans m'avoir rappelé de rapporter, dès le lendemain, le flacon de... sperme !
Pour obtenir le meilleur résultat sur ce dernier prélèvement, pareil : il ne fallait pas que je me douche, le matin, ni faire pipi. Pas de relation non plus la nuit précédente, ni autre action volontaire, qui pourrait déclencher une émission de matière séminale. Au cas où cela se produirait, le prélèvement devra être reporté. Mais rien n'est arrivé cette nuit-là, et dès le réveil, direction les toilettes pour remplir le flacon de sperme.
Hélas ! je n'y arrive pas ! Je me mets en condition, je pense à des images sensuelles, je tente de me caresser... Rien... Pas la moindre érection, pas la moindre goutte. J'ai super envie de faire pipi, mais il ne faut pas... Je ne sais pas quoi faire... Le labo attend mon prélèvement assez urgemment... Il était important que les trois prélèvements se succèdent très vite, avec un intervalle de moins de 24 heures entre chacun.
Mais ce matin, rien...
Je fais alors appel à ma compagne : comme je l'ai dit à maintes reprises, ma compagne n'aime pas toucher le sexe masculin, ni le caresser... J'ai toujours été frustré de ce côté-là !
J'appelle donc ma compagne à la rescousse pour m'aider à exprimer la matière séminale. Après une longue hésitation, elle vient enfin me rejoindre. Je me déshabille complètement, j'essaie de me mettre en condition... Ma compagne me caresse le pénis, les bourses... Je me frotte contre elle...Rien à faire : je n'arrive pas à éjaculer sur commande ! Peut-être l'effet du stress, ou bien le fait de savoir que c'est pour un examen médical.... Moi qui, à cette époque était un éjaculateur précoce... Rien ne sortait.
Je ne savais plus quoi faire.
Maintenant, je transpirais à grosses gouttes, je suais sang et eau... Mon corps était tout chaud, bouillonnant sous l'effet de l'effort que je lui ai demandé... Tout ça, sans résultat.
J'ai demandé à ma femme alors, de se déshabiller, au moins de mettre à l'air son sexe et ses seins. Refus catégorique, elle ne voulait pas, elle n'en n'avait pas envie.
malgré ma demande justifiée - c'était pour un examen médical -, ma compagne n'a rien voulu savoir. Voyant que rien ne venait, que malgré ses caresses, rien ne sortait, elle m'a laissé seul, à mon triste sort dans cette pièce.
Je m'apprétais alors, pour en finir, à me rendre au laboratoire en leur expliquant ce qui se passe. Peut-être que l'aide d'une infirmière aurait raison de mon pénis !
Au moment où j'allais tout abandonner, je n'arrive pas à expliquer pourquoi, j'ai eu une petite sensation que quelque chose venait. Peut-être le fait de penser, quelques secondes à l'infirmière...J'ai juste eu le temps de placer le flacon en position, où quelques gouttes de sperme vinrent enfin y finir leurs courses.
Ouf ! j'étais soulagé, j'y ai mis le temps, mais enfin, le résultat est là.
Vite, je cours au labo porter le précieux prélèvement en précisant qu'il est encore tout chaud.
Je retourne à la maison, et finit de me préparer avant d'aller au boulot. Je soulage ma vessie et me douche.
Les résultats sont unanimes : j'avais chopé un champignon que l'on rencontre fréquemment chez les bébés, et absolument innofensif pour eux (j'ai oublié le nom). A ce moment de mon récit, c'est vrai, j'étais le papa d'une petite fille et je changeais souvent ses couches. Mon médecin traitant, qui m'avait fait faire tous ces examens, a été formel. En changeant les couches des bébés, j'ai été contaminé.
Après un bon mois de traitement et des litres d'eau bues, tout est rentré dans l'ordre, confirmé par un nouvel ECBU, et sans autre examen complémentaire...