MA PREMIERE VISITE MEDICALE SEUL
PROLOGUE
Vers le début de l'âge adulte, quand je devais avoir 18/19 ans, à peu près, j'ai consulté un médecin pour une raison dont je ne me souviens plus, probablement pour des douleurs dans le ventre (j'en avais souvent à cet âge).
Je rechigne toujours à aller voir un médecin (je me dis que ce n'est rien, que ça va passer...)! Bref, un jour j'ai eu besoin d'y aller.
Pudique, je ne voulais pas que l'un de mes parents m'accompagne : ma mère ne travaillait pas (elle avait assez de boulot en s'occupant de la maison), je ne souhaitait pas que mon père prenne des heures à récupérer, pour me conduire chez le médecin. Ce fut donc un jour où j'ai été consulté un médecin, tout seul comme un grand, je pense que c'était la première fois où j'y allais seul.
Ma mère m'avait laissé des sous pour le prix de la visite, mais au cas où cela ne suffirait pas, elle passerait compléter la somme au cabinet.
CHAPITRE 1
Le médecin que je vois pour la première fois partage son cabinet avec deux autres confrères. Mais aucun médecin n'a de patient attitré. Chacun est reçu par l'un ou l'autre, sauf demande exprès du patient ou du médecin, dans le cas d'un suivi à plus ou moins long terme.
La salle d'attente est bondée : le cabinet médical est assez réputé et de nombreuses personnes qui ne sont pas de la commune où se trouve le cabinet, viennent ici.
A cette époque, mes parents venaient d'emménager en moyenne banlieue au sud de Paris, dans une résidence plutôt bien lotie. Dans l'un des bâtiments de cette résidence, se situait le cabinet médical, qui travaillait conjointement avec un cabinet d'infirmières, de kinés et quelques spécialistes, disséminés ça et là dans la résidence ou à quelques mètres en dehors.
Tous les médecins généralistes recevaient sans rendez-vous.
Le jour où j'ai eu besoin de consulter, je suis entré dans une salle d'attente bondée. La secrétaire a relevé mes nom et prénom et l'a écrit sur une fiche. Elle m'a demandé si je préférais tel ou tel médecin (c'était 3 hommes). Comme je n'en connaissais aucun, je lui ai répondu que cela m'était égal. J'étais en vacances scolaires, je pouvais patienter, n'ayant aucun impératif horaire.
Pendant cette attente, j'aperçois au fur et à mesure de la réception des patients, la tête des médecins qui exercent en ce lieu. Par chance, ils sont là tous les trois. Le premier que je vois est grand de taille et porte la blouse blanche qui lui arrive aux genoux. Il ne m'a pas l'air sympa du tout, et pourtant, c'est lui qui recevra le plus de monde. Très vite. D'après ma montre, la visite ne dépasse pas les 10 minutes !
Le second est un peu plus âgé que le premier : il est barbu, bon enfant, mais complètement chauve et un peu enrobé. Il reçoit les patients en costume-cravate, mais moins de monde que le premier. Chez lui, les patients restent un peu plus que 10 minutes. Je pense que le temps de consultation varie suivant la pathologie du malade.
Chose qui est interdite aujourd'hui : ce médecin fume en consultant et envoie sa fumée à ses patients. Comble du ridicule : sur sa porte, il y a un écriteau qui proclame (pour ceux qui s'en souvienne, c'était un slogan anti cigarettes) : ecrasez-là ! (il s'agit de la cigarette, vous aviez deviné, j'espère).
Mais ce médecin lui, ne l'écrasait pas. Quand il m'a reçu une fois, par hasard, il n'a pas pu s'empécher d'en griller une. J'ai toussé, mais il n'a pas éteint sa clop ! Heureusement que je ne l'ai vu qu'une fois !
Le troisième enfin, paraît être le plus jeune des trois : il vouvoie ses deux autres confrères, tandis qu'eux, le tutoie et l'appelle par son prénom (Christian). Les patients qui entrent chez lui restent longtemps, mais très longtemps, dans le cabinet, plus de 25 minutes ! Certains patients de la salle d'attente, d'ailleurs, ont demandé à être reçu par lui, spécialement.
Et par qui ai-je été reçu ? Par Christian.
En fait, et je l'ai su bien des années après, la secretaire, si le malade ne s'y opposait pas, faisait recevoir tous les premiers patients par Christian. Ensuite, soit le malade restait avec lui pour le suivi, soit il prenait un autre médecin.
J'espère n'avoir pas été trop long, mais voici donc, maintenant, comment s'est déroulée ma première visite chez Christian.
CHAPITRE 2
- Alors, qu'est-ce qui vous amène ?
J'ai été surpris que le médecin me vouvoie. Ca ne m'était jamais arrivé encore.
J'explique les raisons de ma venue, et le médecin note tout ce que je dis sur la fiche que la secrétaire a créé à mon arrivée.
- Bien, dit le médecin. Cela ne doit pas être bien grave. Mettez-vous à l'aise et allongez-vous sur la table.
Qu'est-ce qu'il voulait dire par " mettez-vous à l'aise " ? Mais comme c'était pour des soucis de digestion, je pense, je me suis défait de mes vêtements du haut et me suis allongé sur la table. C'est ce que j'ai compris et c'était bon.
Le médecin vient s'assoire tout près de moi, et commence sa consultation en me palpant le cou, les ganglions sous les aisselles. Il pose son stéto et écoute mon coeur, me fait respirer, etc... Puis il s'occupe de mon ventre, qu'il examine à fond. Il passe ses mains sur le foie, le gros intestin et descend de plus en plus bas dans mon ventre. A travers son stéto, il écoute les bruits intérieurs de l'abdomen. Puis, retirant de ses oreilles les extrémités du stéto, il me dit qu'il doit regarder plus bas, et me demande de défaire ma ceinture et d'ouvrir mon pantalon.
Pendant que je m'exécute, le médecin reste toujours à mes côtés, et quelques secondes plus tard, je lui offre une vue imprenable sur mon slip, qui montre le bout de son nez.
Le médecin me découvre un peu plus en baissant lui-même de quelques millimètres de plus, le slip : bientôt, il laisse apparaitre mes poils publiens, et reprend son examen. Comme pour se faire pardonner, il m'adresse de grands sourires encourageants, alors que moi, je me crispe un peu plus. Je me sens honteux de montrer de cette façon, une partie de mon intimité qui m'indisposait à l'époque (j'étais très poilu). Certes, le médecin n'y a pas fait attention, mais je ne me sentais pas du tout à l'aise.
- Bien, finit-il par dire. Tout va bien, de simples troubles gastriques. Un petit traitement, et tout rentrera dans l'ordre.
Il se lève de la table d'examen et, tout en retournant à son bureau, me lance :
- Vous pouvez vous rhabiller, jeune homme. Puis, vous viendrez vous assoire pour que je vous explique le traitement.
Pendant que je me rhabille, soulagé d'en avoir fini, le médecin me demande ce que je fais en ce moment au niveau étude, et je lui réponds avec soulagement.
Si les patients précédents étaient restés près d'une demie-heure, pour moi, la consultation n'a pas dépassée les 6 minutes, montre en main.
CHAPITRE 3
Rhabillé, je viens retrouver le médecin qui est en train de rédiger la prescription. Il me l'explque, puis prenant soudainement un air inquiet, me dit :
- Vous n'avez pas de problèmes pour faire pipi ? Pas de douleurs dans les bourses ou les testicules ?
Abasourdi par cette question, j'ai répondu par la négative.
Le médecin est resté dubitatif, l'air toujours aussi soucieux. Puis il dit :
- C'est important que je vous examine ici, me fit-il en pointant son doigt en direction de mon sexe. Je vous en prie, jeune homme. J'aurais du le faire tout à l'heure, mais je n'y ai pas pensé. En plus, comme c'est la première fois qu'on se voit, cest peut-être utile. Depuis quand ne vous a-t'on pas fait un examen des bourses ? Vous en souvenez-vous ?
Je n'ai pas répondu, secoué que j'étais par la demande du médecin.
Après un lon silence de ma part, j'ai expliqué au médecin que du fait de ma puberté précoce, je n'ai jamais eu d'examen des bourses.
J'ai pourtant refusé celui que me proposait le médecin aujourd'hui, je ne voulais pas montrer au médecin un endroit qui ne me faisait pas mal. Je l'ai dit au médecin... qui est revenu à la charge. Il m'a expliqué longuemenent, qu'à l'âge que j'avais (18/19 ans), il était important de faire un bilan général... C'est l'âge des premiers rapports, etc...il m'a dit que du fait que je passais le bac, cet examen était important pour l'examen, etc...
Je sentais des bouffées de chaleur me monter au front, je rougissais...
Le médecin qui s'en ai rendu compte, me dit :
- Vous savez, je vois ça tous les jours. Moi, ce que j'en dis, c'est pour votre bien... Maitenant, si vous ne voulez pas... Ca sera pour une prochaine fois. Mais ne revenez pas me voir dans 10 ou 15 jours ! Pensez à votre bac dans quelques semaines. Il n'y a pas de gène chez le médecin.
Je ne sais pas pourquoi ce jour-là, mais en fin de compte, je me suis rendu aux arguments du médecin.
J'ai tout de suite vu la mine réjouie du médecin, qui, reprenant le dessus me dit :
- Restez comme vous êtes, venez près de moi (je m'étais rhabillé).
Je me suis levé (j'étais face au médécin) et je suis venu près de lui. Le médecin a orienté son fauteuil à roulette vers moi, et s'est approché encore plus près de moi. Il m'a demandé de retrousser jusqu'à la poitrine mes vêtements du dessus, ce que je fis, pendant qu'il défaisait lui-même la ceinture de mon pantalon, et en ouvrait la braguette. Il a laissé choir sur le sol mon pantalon et me commanda de ne pas bouger. Il vint se placer derrière moi (j'ai eu très peur à ce moment) et je vis ses mains se positionner, une de chaque côté, de mon sexe. Il a appuyé très fort, sur le pli de l'aine, me fit tousser, puis commenta :
- Tout ça, c'est bien en place. Ca va pour le moment. Bougez pas, je n'ai pas fini.
Il revint prendre place sur son fauteuil : je tenais toujours avec mes deux mains, mes vêtements du haut. Il m'abaissa tout doucement alors, mais avec néanmoins un geste sûr, le slip, qui finit sa course au-dessus du pantalon.
A sa demande, j'ai écarté les jambes : 75 cm devaient séparer l'une de l'autre à mon avis. Par instinct, j'ai baissé la tête pour voir ce qu'il allait me faire et j'ai relâché un peu mes vêtements du haut que je tenais jusqu'à présent. ceux-ci retombèrent et finirent par recouvrir le nombril. Le médecin alors, saisit d'une main mes habits du haut et les remonte jusqu'à mon cou, tandis qu'avec l'autre main, il tâte allégrement mon appareil génital.
- Tout va bien, dit-il, mais ce serait mieux si je pouvais utiliser mes deux mains.
J'ai compris par sa phrase qu'il fallait que je le relaye pour tenir moi-même mes vêtements du haut.
Et c'est ce que j'ai du faire, mais survint un autre ordre du médecin :
- Regardez droit devant vous. Ne voyez pas ce que je fais !
Et pendant que j'admirais le portrait face à moi dans son bureau, j'ai senti une puis deux, puis les deux mains à la fois, se promener et scruter mes parties.
Cela a duré une éternité pour moi, mais pas plus de 5 minutes en réalité.
Le médecin conclue :
- C'est parfait. Pas de MST, pas de champignons.
Et c'est lui-même qui me remonta le slip, pas complètement, mais quand-même. Je l'ai ajusté au plus près du corps et fini mon rhabillage.
Le médecin se justifia :
- Bon, je change l'ordonnance. Ce que j'avais prescrit ne conviendra pas pour vous. Je vous mets autre chose. Vous voyez, j'ai bien fait de vous examiner.. Sinon, j'aurai fait une grosse bêtise qui aurait pus vous gâcher la vie !
Après quelques minutes de silence, il me tend l'ordonnance, se lève et me raccompagne à la porte en me disant :
- Ce serait bien que nous nous revoyions après le traitement. Mais vous n'êtes pas obligé. C'est si vous le voulez. Par contre, en ce cas, il vaudrait mieux que vous me voyez moi, et pas un confrère. Cette visite ne vous sera pas facturée, puisqu'il s'agira d'un contrôle. Mais si vous allez chez un collègue, il vous fera payer. C'est comme vous voulez. A bientôt, jeune homme.
La consultation a effectivement dépassée les 30 minutes, après cette deuxième étape.
Bien sûr, je n'ai pas dis à mes parents ce que le médecin m'avait fait, j'avais trop honte. moi qui ne me promenais plus en slip à la maison depuis l'âge de 10 ans !
A la fin des 15 jours de traitement, la question lancinante de savoir si j'allais retourner voir le médecin, m'obsédait de plus en plus. J'avais précisé à mes parents que le médecin souhaitait me revoir au bout de 15 jours, et ils m'ont encouragé à le faire. Sauf que je n'avais plus mal, et je ne voulais pas me faire examiner comme la première fois.
Plus poussé par mes parents que par envie, je retourne voir le Dr Christian. Cette fois, je n'attends pas plus de 15 minutes dans la salle d'attente. Dès qu'il me reçoit, il me dit et me tutoie, ce qui m'a étonné :
- Alors, comment ça va ? Le traitement te réussit ? Pas d'effets secondaires ?
- Non, docteur, ça va. Je n'ai plus mal. Ca a l'air d'être efficace.
- Eh bien, nous allons voir ça jeune homme. Mets-toi en slip, s'il te plait.
Aussitôt demandé, aussitôt fait, et je m'allonge sur la table, quand le médecin me l'a demandé.
J'ai droit au même examen général, ponctué par des remarques de Christian, du style :
- Eh bien, c'est bon, ça va tout ça. C'est parfait ...
Arrivé au niveau du slip, il m'a demandé alors de l'enlever, complètement.
Et me re-voilà à poil, chez lui, pour la seconde fois, sauf que cette fois, je suis allongé et non pas debout. Et que c'est moi qui ait retiré mon slip et non pas lui, comme la première fois !
Il passe alors quelques secondes sur mes parties, qu'il soulève, et prend dans une ses mains mes bourses.
- Tout va bien, conclue-t'il. Tu peux te rhabiller. Je ne ne fais pas de feuille de soins, c'est une visite de contrôle.
Durée : 10 minutes. Mais je ne vais pas m'en plaindre.
J'ai appris par d'autres malades que les deux autres médecins, ne faisaient retirer que le strict nécessaire à la visite. Mais Christian était plus méticuleux, peut-être, plus précautionneux... Allez savoir !
EPILOGUE
En tout état de cause, quand, quelques années plus tard, j'ai eu les mêmes troubles gastriques, j'ai demandé un autre médecin. J'ai eu le chauve.
La visite fut expéditive : j'ai à peine découvert mon ventre. Il m'a demandé si ça allait côté zizi, mais il n'a pas cherché à vérifier. Seul Christian agissait ainsi...
En y réfléchissant aujourd'hui, je me pose encore la question de savoir si Christian était un bon médecin ou s'il en faisait trop !