Professionnels oui, mais humain avant tout...

A force de parcourir maintenant ce forum depuis quelques jours, ainsi que quelques autres sites sur les examens médicaux, une réflexion revient quasiment systématiquement. Lorsque que quelqu'un, homme ou femme, déclare stresser à l'idée de devoir se déshabiller intégralement devant un médecin (la plupart du temps de sexe opposé), il lui est très souvent répondu "mais non ne t'en fais pas, aucune honte à voir, ce sont des professionnels, ils sont là pour ça, ils n'y font pas attention".

Alors moi je dis oui... mais non.

Oui ce sont des pros, oui ils sont là pour nous soigner et oui parfois il nous faut être nu pour que le diagnostique soit le plus complet possible. Oui ils voient sans doute défiler beaucoup de personnes nues devant eux, ça fait partie intégrante du métier.

Mais je ne suis pas complètement d'accord sur le côté "ils ne font même pas attention". Après tout les médecins (ou le corps médical, infirmières, aides soignantes,...), hommes comme femmes, ne sont pas des robots. Ce sont avant tout des êtres humains avec des sentiments, des envies, des goûts et très certainement une sexualité eux aussi. Et dire qu'ils restent totalement insensibles devant une personne qui se déshabille devant eux me semble un peu trop catégorique. On voit l'exemple ici de juju75011 qui avoue bien en profiter et même parfois pousser le vice jusqu'à humilier un petit peu les trop-machos (et je ne lui donne pas tort), on voit DrProcto qui nous dit que dès le début il a toujours aimé ce qui tournait autour des lavements, qu'il reçoit des clientes "particulières". Ca signifie qu'il doit bien apprécier aussi les vraies patientes, tout en restant pro bien sûr ! On a lu aussi ici ou là des exemples de médecins qui ont un petit peu abusé lors d'examens qui n'auraient pas forcément dû nécessiter une totale nudité pour être menés...

Bref, il doit bien exister des médecins qui effectivement s'en moquent complètement, mais pensez-vous que ça soit un cas général ? Ou bien pensez-vous qu'au contraire pas mal de médecins, tout en restant professionel(le)s et irréprochables dans le diagnostique et le traitement proposé, en profitent quand même un peu pour mater ce qu'ils peuvent, sans en avoir l'air ?

J'ai quand même du mal à me dire que ce n'est jamais le cas.

Salut, runner up.

Dans ce que tu écris, il me semble qu'il y ait beaucoup de mélange des genres. Je m'explique.

Qu'entends-tu par "mater" ? Il me semble qu'il y a une énorme différence entre faire un cliché visuel rapide de la personne dénudée en face de soi et la regarder pendant dix minutes de haut en bas avec la langue qui pend et les yeux globuleux, comme le loup de Tex Avery.

Je pense qu'il en va des médecins comme des naturistes, la première fois qu'on voit une personne, homme ou femme nu(e), on la dévisage rapidement pour avoir une idée générale de la plastique de l'autre, ce qui est tout à fait normal et humain, puis on passe à autre chose ou à quelqu'un d'autre, car il y a 300 autres corps qui se baladent dans le plus simple appareil.

Pour le médecin "équilibré", il en ira de même, il jettera un coup d'oeil, mais il ne va pas fixer pendant cinq minutes, les seins, le pubis, ou pour un homme, son appendice et ses fesses.

Autre confusion, me semble-t-il. Dans ce forum comme dans nombreux autres, il y a plus de fantasmeurs que de véritables médecins. Il y a aussi les médecins du plaisir qui, généralement, ne sont pas diplomés.

Ceci dit, parmi les vrais médecins, il est certains qu'ils peuvent jouer avec la psychologie du patient, ils voient des milliers de personnes et doivent bien se défouler un peu de temps à autre, il suffit parfois d'entendre les conversations entre toubibs et infirmières dans une cafétéria, tout, même les opérations les plus graves peut pris sur le ton de la plaisanterie par besoin de déstresser.

Tout comme ça se passe lors des repas qui suivent l'enterrement d'un proche, souvent ça se termine par des blagues et des rires pour faire baisser le stress.

Mettre tout le monde dans le même sac me semble être un pas à ne pas franchir.

Tiloup,

je comptais pas mettre tout le monde dans le même sac. 😉

Et surtout, je ne remettais surtout pas en cause le professionalisme des personnels de santé, de l'aide soignante au médecin.

Et bien entendu, je ne prétendais pas affirmer qu'un(e) médecin a reluqué (pour prendre un terme plus fort) un(e) patient(e) pendant 10 minutes de haut en bas en bavant. Non. Mais en lisant ici les expériences des uns et des autres (réelles ? Fantasmées ? Sans doute un peu des deux... 😃 ) il semble tout à fait naturel de pouvoir passer plus de 10mn entièrement nu(e) devant le médecin. Je pense à un examen dermatologique par exemple. Tantôt couché(e), tantôt assis(e), tantôt debout. Et en se faisant même tripoter de fond en comble les parties. Ce que je dis donc, c'est que derrière le médecin se, tout professionnel qu'il/elle soit, se cache une vraie personne, potentiellement attirée par le corps dénudé sous ses yeux. Et qui donc, sans pour autant mater ostensiblement (ce qui serait effectivement une faute professionnelle), profite tout de même du spectacle sans le montrer. Et ce n'est absolument pas une critique de ma part, nous sommes tous humains après tout, et la nudité est devenue quelque chose d'important dans nos sociétés judeo-chrétiennes, de par le tabou qui a été mis en place depuis des siècles autour d'elle.

Ma question était donc, dans quelle mesure les médecins arrivent-ils/elles vraiment à faire la part des choses et se focaliser sur le traitement en faisant abstraction de la nudité affichée devant eux ? (à plus forte raison si il y a possible attraction)

Je ne crois pas que notre civilisation occidentale (judéo chrétienne et Siècle des Lumières) soit l'obstacle à la nudité. L'art nous prouve le contraire. Je crois que c'est l’intégrisme notamment religieux qui revient en force et souvent masqué. Certains verraient bien la transposition de lois religieuses dans les droits occidentaux : répression pénale de l’homosexualité, séparation des sexes et protection des femmes en les réduisant uniquement à leur rôle de mères et d’épouses. Bien entendu les femmes soignent les femmes et les hommes soignent hommes. On peut se demander d’ailleurs comment ces femmes pourront faire des études de médecine. Aujourd’hui, personne n’est obligé de se déshabiller chez le médecin. Le travail n’est pas obligatoire (donc pas de visite d’embauche) et la grossesse non plus (pas de visite nécessaire chez le gynéco). En dehors de cela on n’empêchera pas un artisan de s’occuper aussi de sa cliente et je peux en témoigner. Par contre au niveau médical je ne connais pas d’histoire avec les patient(es). Avec le personnel qui lui est habillé, c’est une autre histoire (ma compagne travaille dans ce secteur). Donc les histoires de nudité devraient juste être naturelles et alimenter nos fantasme, comme je le fais sur ce site.

Je pense au contraire que la morale judéo-chrétienne a façonné notre pudeur depuis plusieurs siècles. D'ailleurs en parlant d'art, certains religieux ont voulu faire repeindre certains tableaux trop osés à leurs yeux. Et puis les artistes n'ont-ils pas été bien souvent des provocateurs qui voulaient justement aller contre la morale établie et les conventions ?

Depuis quasiment toujours, l'Eglise (parlons de la chrétienté) a posé en tabou tout ce qui touche à la nudité et au sexe. A une époque pas si lointaine, montrer ses chevilles pour une femme revenait aujourd'hui à montrer ses seins. Ca ne se faisait pas. Et l'homme qui pouvait les apercevoir pouvait en être tout émoustillé. Et nous ne parlons pas là d'intégristes religieux, mais juste de gens qui vivaient dans leur époque. Aujourd'hui les choses ont évolué et les derniers tabous sont seins/fesses/sexe pour la femme et fesses/sexe pour l'homme.

Pourquoi du coup une médecin n'aurait-elle pas ce petit battement de coeur supplémentaire lorsqu'un patient se déshabille devant elle pour la première fois ? Et pareil pour un médecin avec une patiente ? juste une petite réaction de l'être humain pas si insensible devant un autre être humain. après oui le/la professionnel(le) reprendrait le dessus, mais j'ai du mal à imaginer un total détachement tout le temps.

Et tu parles de nudité qui devrait être naturelle. Oui pourquoi pas. Mais si elle l'était, est-ce qu'elle alimenterait autant tes fantasmes ? Est-ce que ce n'est pas justement cette pudibonderie qui a nourri notre civilisation qui fait que justement aujourd'hui, la nudité, puisqu'encore un peu tabou, nous fait tant fantasmer ?

Loin de moi l'idée d'exonérer la chrétienté, mais au Moyen Age et jusqu'à la Révolution les mœurs étaient assez libertines et pourtant, c'est l'Eglise qui est à l'origine de la structuration de notre société et de l'unité de la France avant la Révolution. Elle exerçait le pouvoir avec le souverain et la France a été dirigée aussi par des femmes, ce qui n’est plus arrivé depuis. Au XVI siècle, les chansons étaient parfois grivoises et coquines et les poèmes de Ronsard sont souvent des invitations à profiter de la vie et des plaisirs du sexe. C'est après la Révolution Française au IXX ième siècle que les choses se dégradent. Paradoxalement dans les pays nordiques qui sont restés des monarchies protestantes et les pays comme l'Allemagne marqués par le Catholicisme pour la meilleure part de leur histoire, les relations me semblent beaucoup plus naturelles et la nudité n’est pas un problème comme chez nous. Par ailleurs, les cardinaux catholiques se réunissent au Vatican sous les fesses nues d’un tableau de Michel Ange (qui en plus était homosexuel parait-il) et toutes les tentatives imbéciles de faire rhabiller les personnages se sont heurtées au refus de la hiérarchie. Quant à la France de la Troisième République, il y avait une certaine rivalité entre la morale de l’Eglise et la morale laïque. Qui allait en faire le plus ? Le sexe c’était fait pour procréer, pas pour le plaisir. Heureusement nous sommes beaucoup plus libres aujourd’hui. Mais la tendance m’inquiète. En effet de plus en plus de gens, sur des blogs considèrent que le médecin qui fait retirer le slip (et en plus le soutien gorge pour les femmes) est une sorte de vicieux. Je vais vous raconter une histoire vraie qui montre ce que je considère comme normal et naturel dans un prochain post.

Je ne considère pas le médecin qui fait retirer le slip comme un vicieux (ou une vicieuse pour un médecin femme). Encore qu'il doit y en avoir dans le lot...

Je demande juste si, sans être vicieux mais en étant tout de même humain(e), il/elle n'en profite pas un peu au passage.

Si on élargit au champ du corps médical, donc infirmière, aide-soignante, il n'y a qu'à voir ce que racontait juju75011 (elle même aide soignante) dans un de ses posts : les infirmières n'hésitent pas à rigoler entre elles en comparant les attributs des messieurs dont elles se sont occupés dans la journée à l'hôpital, allant jusqu'à s'échanger les tours pour que chacune puisse aller juger. Preuve qu'elles ont dû avoir un regard autre que strictement proferssionnel !

Début de l'histoire vécue

Avec mon épouse, nous avions bénéficié du bilan de santé de la sécurité sociale.

Ma femme venait d’avoir quarante ans et est unanimement considérée comme jolie. Elle est très brune, de type méditerranéen, ses grands parents sont espagnols. Elle mesure 1,63 m et pèse 50 kg. Taille 38 et soutien gorge bonnet B dont elle peut fort bien se passer avec une robe ou un teeshirt. Ce matin là elle est vêtue d’une jupe classique qui descend un peu au dessus du genou et d’un chemisier. Nous sommes au mois de mai, il fait chaud et ce sont des vêtements faciles à enlever compte tenu de l’objectif de la journée.

Au centre de bilan de santé nous sommes accueillis chacun de notre coté par un médecin généraliste qui complète le questionnaire que nous avons rempli et nous explique le déroulement de la petite journée. Il dit qu’il nous revoit en fin de bilan pour le compte rendu.

Je vais parler du bilan de mon épouse que j’ai reconstitué en la questionnant par la suite. Le médecin commence par une bonne nouvelle, elle ne verra pas de gynécologue, car elle est suivie régulièrement. En plus son gynécologue est un homme qui lui convient tout à fait et au centre médical c’est une femme, ce qui lui rappelle les mauvais souvenirs de sa première consultation à 15 ans (toute nue et la femme lui faisant remarquer qu’elle n’avait pas fini d’en voir si elle était douillette comme ça). La matinée se passe avec prise de sang, analyse d’urine, tests pulmonaire, ophtalmo, dentiste, et électrocardiogramme…

L’organisation étant bonne, en fin de bilan, nous nous retrouvons pratiquement en même temps dans une salle d’attente, à attendre, chacun de notre coté, le médecin généraliste qui nous avait accueilli le matin, pour la deuxième rencontre et le compte rendu verbal des examens. Ma compagne est plutôt satisfaite de ne pas avoir eu beaucoup à se déshabiller. J’ai su plus tard qu’elle n’avait du retirer qu’une fois le soutien gorge pour l’électrocardiogramme. Mais ce n’étais pas encore tout à fait terminé…

A suivre si ça vous intéresse

Oui, ça m'intéresse !

Suite page 2

Le médecin après quelques minutes d’attente vient chercher mon épouse. C’est un homme d’environ 55 ans, plutôt pas mal. Ma femme m’avait dit en plaisantant au début de la journée : « il n’est pas très jeune, mais il est séduisant et dans un autre cadre on se laisserait tenter malgré la différence d’âge… Elle connait un peu mes fantasmes et elle s’amusait… Je suis reçu de mon coté par le généraliste et la consultation dure environ 20 minutes, avec le compte rendu des examens de la journée et un examen clinique complet de tout ce qui n’a pas été contrôlé par les autres médecins. Je me retrouve donc en slip dans toutes les positions, debout, assis et couché. Bref, rien n’est laissé au hasard et j’échappe de peu à l’examen de la prostate, mais il précise qu’il le fera au prochain bilan. Pendant ce temps j’essaie d’imaginer ce qui se passe de l’autre coté de la cloison avec le « beau mec » qui examine ma séduisante épouse. A-t-elle du se déshabiller comme moi et retirer sa jupe ou son corsage ? Elle qui croyait que le bilan était pratiquement terminé en entrant dans cette salle...

Puis, une fois le bilan terminé, nous quittons l’établissement et sur le chemin du retour, elle est un peu câline mais pas très bavarde. Un peu inquiet de son mutisme, je lui demande si tout va bien :

A suivre mais j'espère que mon histoire vraie intéresse plus d'une personne et aussi les femmes.

Je me demande si cette histoire à suivre ne devrait pas être mise sur un autre thème, car elle relève plus de la visite médicale que du thème :"Professionnels oui, mais humain avant tout".

Par exemple "Récits de visites médicales réelles" ou "Bilan de santé en France".

Peut être y a t-il mieux pour que les femmes s'expriment aussi. J'attends vos suggestions.

Je ne sais pas, mais en tout cas j'attends la suite !

J'ignore en quele anée , vous avez passé votre bilan de santé de la secu , pour moi c'était en 1977 , au centre de la rue De Broca , cela était organisé par l'administration dans laquelle je travaillais . Cela se passait , à quelques exeptions prés , de la meme facon que le bilan de santé que j'ai subi en terminale . Dés l'arrivée au centre , nous etions separes des hommes et remise obligatoirrement en peignoir et rien de rien par dessous . Hormis deux ou trois examens , j'ai toujours du me mettre toute nue devant les infirmières , meme pour la prise de sang , car en meme temps , elle prenait la tension et apres la temperature ...

C'est en 1997, si je souviens bien que j'ai passé le bilan de santé de la sécu. Je ne me souviens plus si ma femme avait exatement 40 ans ou approchait de cet âge. Je vais transférer cet histoire dans "Bilan de santé". Déjà dans les année 90, c'était moins érotique que dans les année 70, je pense, mais je fantasme encore sur celui de mon épouse, car elle n'a pas pu cacher grand chose, contrairement aux apparences....

Je vais poursuivre et compléter mon histoire sur bilan de santé en donnant plus de détail car je m'en souviens comme si c'était hier.

How time flies ! Pour répondre à Hélène, j’ai vérifié dans mon dossier médical c'était en 1993 et pas en 1997 que nous avons réalisé le bilan de santé. Ma femme à eu effectivement 40 ans à la fin de l’année 1997. Elle avait donc encore 35 ans lors de ce bilan qui a eu lieu début mai 1993. Je ne sais pas pourquoi je pensais qu’elle avait 40 ans. Après avoir réfléchis sur cet oubli des dates et cette bonne mémoire des faits, je me souviens que je m’inquiétais de mes quelques cheveux blancs par rapport à ma jeune épouse qui faisait beaucoup moins que son âge. Mes tempes grisonnantes lui faisait plutôt l’effet que fait Georges Clooney aux femmes aujourd’hui et j’aurais du m’en réjouir, mais je m’en rendais pas compte. La proposition de bilan de santé est tombée un peu au bon moment, car mon inquiétude la renvoyait à la sienne. Sa maman avait eu des cheveux blancs et des problèmes de santé à 40 ans et l’échéance des 35 ans, lui faisait craindre la quarantaine, même si ma femme était en pleine forme. Pour m’encourager elle m’a dit sur tu le fais, je m’y inscris aussi…