Je vais raconter ma première expérience (vraie) ...
J'avais 14 ans et, dans mon collège de garçons, j'étais sans doute le seul nudiste. Dans nos douches privatives, je ne prenais aucune précaution pour cacher ma nudité. Souvent, des copains s'arrêtaient en face de moi pour échanger quelques mots. Je n'étais pas naïf et je savais que c'était prétexte pour me regarder autrement que furtivement. Quelle importance ? Je savais qu'entre eux mes copains parlaient de mon “étrange” comportement ; mais j'assumais.
Ce jour-là nous devions passer une visite médicale l'après-midi. J'avais prévu de rentrer chez moi à midi et de mettre un slip ordinaire, bien différent de celui, confortable mais translucide, que j'avais mis le matin. Or, dès la récréation terminée, par suite d'un imprévu, on vint nous chercher pour nous conduire au dispensaire, non loin de là. Quand nous y entrâmes on nous expliqua que les vestiaires étaient en réfection et on nous demanda donc de nous mettre en slip dans une salle commune. Vous imaginerez facilement les commentaires des copains quand ils me virent dans mon slip translucide ! Mais, comme d'habitude, je réagis avec le sourire, feignant de considérer ces garçons comme des attardés qui s'agitaient pour bien peu de chose en vérité...
Les garçons étant ce qu'ils sont, les clameurs cessèrent très vite et la conversation roula bientôt sur des sujets tels que le foot, ou les chansons à la mode. De mon côté, appuyé sur le bord d'une table, je me résolus à tuer le temps en parcourant des bandes dessinées qui se trouvaient là.
Un de mes copains finit par me rejoindre, s'appuya à côté de moi et finit par me demander :
- Ca ne te gêne pas d'être comme ça devant nous ?
- Comment “comme ça” ?
- Ben on voit ta queue et tes couilles...
- Et alors, tout le monde est fait pareil non ?
- Justement non. Il y a des différences. Et c'est pour ça que c'est intéressant de regarder...
Ce garçon n'avait pas tort. Mon discours habituel avait été déjoué. Il poursuivit...
- J'aimerais bien être à la place du docteur
- Pourquoi ?
- Parce qu'il va pouvoir regarder chacune des nôtres et comparer
- A la longue, ça ne doit plus lui faire aucun effet
- Et puis comme ça je pourrais aussi bien voir la tienne
- Ne me dis pas que tu ne l'as pas déjà vue ?
- Si, mais pas de près. Ce que j'aimerais, c'est la regarder de tout près et pouvoir la toucher pour te voir bander.
- Vraiment ? Tu aimerais ?
- Bien sûr.
- Ben alors passe chez moi demain après-midi. On est en congé et je serai seul à la maison.
- T'es sérieux ?
- Ben oui, s'il n'y a que cela qui peut te faire plaisir. Moi ça ne me dérangera pas.
C'est ainsi que, le lendemain, mon copain vint sonner à ma porte. Je vins lui ouvrir vêtu seulement d'un short que, pour la circonstance, j'avais passé au-dessus d'un slip translucide exactement semblable à celui que j'avais lors de la visite médicale. Nous montâmes directement dans ma chambre. J'avais transformé ma table de travail en table d'examens en enlevant tout ce qu'il y avait dessus, en y posant un petit coussin et en recouvrant le tout d'un grand drap de bain. Au bout de celle-ci, en prévision d'un examen détaillé de mes organes génitaux, j'avais placé deux chaises dont les dossiers pourraient servir à soutenir mes genoux largement écartés. En apercevant ce montage au milieu de ma chambre, Jean (appelons-le ainsi) parut étonné. Je lui en expliquai donc la fonction et lui demandai s'il avait bien réfléchi à ce qu'il souhaitait faire. Il me répondit que oui.
- Eh bien hier tu rêvais d'être à la place du médecin ; alors aujourd'hui fais comme si... fis-je en retirant mon short.
Jean parut un peu hésitant, chercha autour de lui et avisa une chaise qu'il déplaça en pleine lumière.
- Viens ici devant moi, fit-il d'un air subitement sérieux, comme quelqu'un de décidé qui savait parfaitement ce qu'il allait faire.
Je me mis devant lui et il me regarda en silence de la tête aux pieds. Puis il se leva, me demanda de placer mes mains sur la tête et commença à me palper les épaules, puis les biceps et, ensuite, le torse. Bien sûr Jean n'avait aucun instrument médical, mais il m'examinait de manière sérieuse et méthodique, appuyant ici, palpant là pour découvrir au mieux ma morphologie et mon anatomie. Quand il en eut terminé avec le torse il me fit faire un demi tour et palpa de même mon dos en descendant lentement le long de la colonne vertébrale jusqu'aux fesses. Arrivé là, il baissa mon slip pour découvrir mes fesses et les pelota un long moment tout en les pressant ou les écartant. Puis, il releva mon slip et le rajusta comme précédemment. Il passa ensuite à mes cuisses puis mes mollets et, enfin, me demanda à nouveau de faire un demi-tour. Je me retrouvai face à lui. Il s'assit, la tête à la hauteur de mon slip.
- Ca va ? me demanda-t-il...
- Très bien, pas de problème. Et toi ?
- Je trouve ça super. Tu es prêt pour le reste ?
- Fais comme il te plaît...
Jean mit ses mains sur mes hanches et passa les doigts sous l'élastique de mon slip. Il parut hésiter un long moment. Puis, enfin, il se décida et fit glisser mon slip jusqu'à mi-cuisse. Il resta là un moment à regarder puis toucha délicatement ma verge du bout de ses doigts. Comme je restai sans réaction il s'enhardit et la souleva, découvrant ainsi mes testicules que, de son autre main, il commença à peloter délicatement.
- Je ne te fais pas mal ?
- Non pas du tout
Avec précaution, il fit rouler un de mes testicules entre ses doigts pour finir par l'isoler complètement du reste du scrotum.
- Chouette, je le vois bien comme ça, il n'est pas grand mais plus grand quand même que je ne le pensais.
Il fit de même avec mon autre testicule puis saisit délicatement ma verge.
- C'est ça être circoncis ?
- Non, je ne suis pas circoncis même si mon gland est complètement visible. D'ailleurs regarde, tu peux faire glisser la peau sur le gland et le recouvrir complètement.
- Ah oui, c'est vrai. Moi ce n'est pas comme ça, mon gland est tout recouvert.
- Ca varie d'un homme à l'autre. Moi c'est toujours ainsi, sauf quand je suis dans de l'eau très froide...
Jean écartait à présent mon méat
- On dirait la bouche d'un poisson...
Tu veux que je m'allonge pour mieux voir ?
- D'accord, fais-le.
Je montai sur la table d'examens improvisée et posai les creux de mes genoux sur les dossiers des deux chaises, me retrouvant ainsi dans la classique position dite “gynécologique”. Jean comprit qu'il verrait mieux en se plaçant entre mes cuisses. Il reprit mon sexe et le manipula légèrement. J'eus un début d'érection.
- Ca ne te gêne pas ce que je fais ?
- Non, tu peux continuer.
Jean accentua ses caresses sur la hampe de mon sexe et mon érection fut bientôt complète.
- On ne voit plus tes couilles dis-donc, c'est devenu tout dur aussi
- Oui, elles remontent...
Jean accentua encore ses gestes. Désormais il me masturbait avec une certaine vigueur, mais sans trop me serrer. Ma respiration s'accéléra peu à peu et je me mis à gémir. Jean continua. Quelques coups plus secs de sa main et je partis. Des jets blancs retombèrent sur mon ventre et ma poitrine. Je restai un moment secoué de spasmes sans que plus rien ne sorte du méat.. Peu à peu je repris mes esprits
- Ca va ? Tu te sens bien ? C'était bon ?
- Oui ça va,. Passe-moi un peu d'essuie-tout, là.
Jean s'exécuta. Je m'essuyai devant lui, sans gêne aucune, en lui souriant. Il paraissait aux anges et m'expliqua :
- J'ai bien vu les contractions tu sais, juste en dessous de tes couilles. Et puis j'ai senti ta queue qui gonflait encore plus au dernier moment et ton gland aussi. Ton sperme c'est comme le mien, mais peut-être un peu plus blanc.
- Ca te dirait de le regarder au microscope ?
- Oh oui !
J'avais un microscope dans ma chambre et en un rien de temps il fut prêt. Une goutte de sperme fut récupérée dans l'essuie-tout que je n'avais pas trop chiffonné et fut tout aussi rapidement montée entre deux lamelles. La mise au point fut rapide. Jean se pencha sur l'oculaire et s'écria
- Waw, comme ils s'agitent. Et il y en a plein. C'est super vraiment, je n'aurais jamais imaginé ! Merci, merci !
Nous étions deux adolescents l'un devant l'autre. L'un était tout nu et venait de débander après avoir éjaculé. L'autre était tout habillé et regardait son copain avec un air reconnaissant. Entre eux il n'y avait pas la moindre gêne, pas le moindre embarras en dépit de l'odeur de sperme qui commençait à flotter dans leurs narines. Nous nous sommes assis l'un en face de l'autre. Je suis resté nu. Pourquoi me serais-je rhabillé ? C'était plus simple ainsi. Jean n'y faisait d'ailleurs même plus attention. Nous avons longuement discuté lui et moi, échangeant nos avis et nos impressions sur la manière dont nous ressentions le plaisir, l'orgasme... Aucun mot ni expressions vulgaires ne sortirent de notre bouche. Notre liberté de parole était pourtant totale. Au bout d'un long moment je l'ai raccompagné à la porte. Il m'a serré la main dans les siennes et m'a encore remercié, disant qu'il n'oublierait jamais ce que j'avais fait pour lui. Nous n'en avons jamais reparlé. Mais, de ce jour, nous avons chacun ressenti pour l'autre une sorte d'estime réciproque...
Ce fut ma première expérience du genre. Beaucoup d'autres, assez semblables, suivirent, en fonction des hasards de la vie. A chaque fois il m'a semblé que j'apportait énormément de choses à ceux qui m'examinèrent. Et c'est pourquoi j'ai continué...