Le mot lavement...
Il est présent de manière permanente dans mon subconscient.
Il peut revenir "à la surface" plusieurs fois par jour.
En fonction des circonstances, de l'endroit où je me trouve, deux possibilités.
Si je suis chez moi, alors le mot devient synonyme d'envie immédiate.II se concrétise très rapidement.
L'envie est forte, voire irrépressible même. Je l'appelle "mon lavement compulsif".
L'esprit galope, "visualise", anticipe les plaisirs à venir.
La mise en oeuvre est rapide car il y a en permanence un des bocks que nous possédons accroché à une patère mobile de la salle de bain.
En fonction de l'envie, la prise de liquide sera rapide ou au contraire lente... (mais plus souvent rapide)
Le miroir qui occupe tout un mur de la pièce renvoie l'image de la scène, renforçant le plaisir. Le scénario, maintes fois rejoué se termine de la même manière, un jouissance forte, profonde, sans qu'il soit obligatoire de pratiquer chaque fois une masturbation pour la provoquer.
La deuxième possibilité est d'y penser à un moment où l'environnement l'interdit totalement.C'est "le lavement planifié"
Le temps s'écoule alors normalement en apparence, mais une petite "alarme" discrète s'est mise à sonner, maintenant l'envie bien présente.
C'est le vers de Corneille dans Polyeucte (merci Garrigus)qui s'adapte le mieux pour définir l'état d'esprit dans lequel on se trouve. "Et le désir s'accroît quand l'effet se recule".
Le retour dans un endroit "possible" permettra de concrétiser cette envie.
Quelle situation offre le plaisir le plus intense ?
Impossible de répondre, il y a tant d'autres paramètres difficilement appréciables entrant en ligne de compte.
Mais quel que soit le scénario "joué', l'envie est toujours là, le plaisir aussi vif, et il y a presque 50 ans que cela dure.