Maintenant que mes problèmes de prostate sont réglés, du moins je l'espère, je vais raconter ici, comment se passèrent mes premiers examens de cet organe.
Comme je l'ai dit, ma généraliste, nouvelle pour moi, dès mon premier rendez-vous avec elle, me donna toute une série d'examens radiologique et échographique à faire. L'un d'eux, était une IUV (intra-uro-veineuse), j'en parlerai plus bas. Quant à l'échographie...
Pour l'IUV, elle se déroulait en deux étapes : la première, fallait être à jeûn et ne pas avoir fait pipi au lever du lit, ou au plus, deux heures avant l'examen. J'ai eu du mal à tenir, et bien que j'ai eu rendez-vous en radiologie dès l'ouverture, j'ai quand même patienté dans la salle d'attente, une bonne demi-heure. Quand on a envie de faire pipi, c'est long, très long l'attente.
Bref, une jeune femme vient me chercher dans la salle d'attente, m'ouvre un vestiaire et me demande de me mettre en slip. Ce que je fais très vite, sachant que plus tôt la radio sera faite, plus vite je pourrais vider ma vessie.
Je me retrouve sur une table, allongé en slip sous l'oeil de l'appareil à radio. De sa cabine vitrée, la manipulatrice, en fait celle qui est venue me chercher, me commande de prendre certaines positions. La planche sur laquelle je suis allongé, se dresse et je me retrouve debout. J'écarte les jambes, et je suis radiographié à nouveau, de face, de profil et même de dos.
La manipulatrice sort de sa cage de verre et me permet de vider ma vessie.
Ouf ! quel soulagement !
Mais je reste en slip, j'allais me rhabiller.
Je remonte sur la planche où d'autres clichés sont pris. La manipulatrice m'informe que ma vessie n'est pas entièrement vidée. Pourtant, je n'ai plus envie de faire pipi !
Elle me dit alors de retourner chez moi, de déjeuner, de manger et boire comme d'habitude, puis de revenir au centre de radiologie, dès qu'une nouvelle envie de faire pipi se manifeste, pour la seconde partie de l'examen.
Au bout de 2 h 30, je me retrouve à la radiologie. La manipulatrice qui s'est occupée de moi signale mon arrivée, mais ce n'est plus elle qui va me prendre en charge.
Une autre manipulatrice, plus âgée que la première, m'appelle. Je me dirige vers elle : elle m'ouvre une cabine, et comme tout-à-l'heure, je m'y mets en slip. Cette fois, j'ai droit à une piqûre de coloration pour bien voir les organes. On m'injecte le produit de contraste dans le bras droit... Je ne vous dit pas la taille de la seringue ! Pour ceux qui ont peur des piqûres, ce fut l'heure de tourner de l'oeil !
Avant de commencer à prendre des clichés, elle me tend un récipient dans lequel je devrais déposer mon urine. Et elle, prendre des clichés de moi, en train d'uriner ! J'ai compris par moi-même, qu'il fallait mieux, pour des raisons de confort, laisser tomber complètement mon slip. L'élastique de ce vêtement génait la mixion. Dont acte. Je laisse tout tomber, sans gène, ni honte, ce qui m'étonne de moi-même !
Et j'ai laissé choir mon slip à mes pieds, offrant mon intimité totale à la manipulatrice.
Après qu'elle eut pris quelques clichés, elle m'ordonna de cesser de remplir le flacon et de déserver le reste de ma vessie dans les toilettes. Je me suis baissé pour remonter mon slip, mais elle me l'a interdit, disant que l'examen n'était pas fini. Elle communiquait avec moi au travers d'un micro disposé dans sa cabine de verre. Et elle entendait mes réponses, s'il le fallait.
C'est donc tout nu que j'ai traversé la pièce de la machine à radio jusqu'aux toilettes (environ 10 à 12 mètres).
Je remonte à nouveau sur la table et la manipulatrice reprend des clichés. Même constatation : ma vessie ne se vide pas complètement.
Sorti de là, je retourne en salle d'attente pour l'échographie des voies urinaires.
Ma généraliste n'a pas bien précisé ce qu'elle entendait par échographie prostatique. Le médecin échographe se contente de faire le minimum.
Allongé sur un lit d'examen, dans une autre salle, je retrousse le haut de mes vêtements et je retire le pantalon et le slip, complètement. Le médecin me passe le liquide froid avant l'examen et ensuite fait circuler la sonde de l'échographie sur le bas ventre, les reins et les bourses. Il m'explique qu'en passant sur le bas ventre, il peut à peine apercevoir la prostate. Mais il ne peut pas apporter un commentaire significatif sur cet organe.
Je me sèche et me rhabille.
Quelques jours plus tard, ma généraliste ayant pris connaissance du PV de l'échographe, m'en fera faire une autre, plus parlante, dans quelques temps. Elle s'est rendu compte qu'en effet, son ordonnance n'était pas très claire !
Six mois plus tard, retour chez ma généraliste, pour autre chose. Elle se souvient alors de l'examen à demi raté, de la prostate. Elle me rédige une autre ordonnance, sans me donner plus de précision. Elle me conseille aussi, si je le veux bien, d'aller la faire ailleurs, et pour cela, elle me donne les coordonnées d'un praticien qui exercer en hôpital privé.
Un peu apeuré (je n'aime pas les hôpitaux privés), je me rends malgré tout, à cet examen.
Celui-ci aussi, doit se dérouler en deux temps : une première échographie des reins, vessie pleine (celle-ci se déroule à l'étage supérieur de l'établissement), puis la seconde, toujours vessie pleine, au rez-de-chaussée. Les deux examens se font par deux personnes différentes.
Je m'annonce à l'accueil, et je précise que je n'ai pas été aux toilettes depuis plus de 2 heures. On me fait tout de même patienter une bonne demi- heure avant de passer l'écho rénale.
Bref, quand je monte à l'étage pour la première écho, je n'ai pas à me déshabiller : je découvre juste ce qu'il faut, retroussant mon pull et baissant à peine mon pantalon. Le médecin est très sympa, très doux... Il me met en confiance.
L'examen est rapide, quelques minutes tout au plus. Je n'ai pas le droit de faire pipi avant l'écho de la prostate.
Je redescends au rez-de-chaussée, j'ai toujours la vessie pleine, et je ne tiens plus. Je demande à la secrétaire le droit de me soulager, un tout petit peu. Refus catégorique ! Elle me dit simplement que le médecin va me recevoir dans 5 minutes. Alors, me dit-elle, fort aimablement (c'est une métaphore), je peux attendre !
Effectivement, 5 minutes plus tard, la secrétaire m'appelle et me fait entrer dans un déshabilloir, très large, très confortable, ma foi. Il y a énormément de place pour déposer ses effets.
Elle me dit de me mettre en slip et de retirer tout, même les chaussettes. Le médecin ne va pas tarder à me prendre.
Immense soupir de soulagement : je vais enfin pouvoir vider ma vessie.
Et j'attends, 5, 10, 20 et même 30 minutes ! Pas de médecin à l'horizon. La porte s'ouvrant sur la salle d'échographie ne s'est pas ouverte. J'ai tellement mal de me retenir, que je tourne comme un lion en cage. Cela doit s'entendre, car la secrétaire est entrée dans ma cabine (alors que je suis en slip, je le rappelle) et me demande de me calmer. Oui, mais je ne peux pas, j'ai trop envie... Elle reviendra deux fois me demander de me calmer...
Je n'en peux plus. Et bien qu'en slip, je sors de la cabine et je demande à faire pipi à la secrétaire, qui cette fois, me donne la permission. Mais, me recommande-t'elle, je ne dois pas tout vider. Et une fois ma commission finie, elle me donnera un bon litre d'eau à boire, pour compenser la perte d'urine !
J'avais tellement envie que je ne fais même pas attention à ma tenue vestimentaire : je traverse la salle d'attente en slip, pieds nus, pour aller faire pipi, sous les yeux étonnés ou réprobateurs des patients de la salle d'attente. Mais je n'en avais que faire !
Je reprends ma place dans le déshabilloir. J'attends encore une bonne demi heure, quand, enfin, la porte de l'échographe s'ouvre, après avoir bu encore un bon litre d'eau !
Le médecin est un homme, assez jeune, assisté d'une jeune femme. Elle est en blouse blanche, mais pas lui. Il a d'ailleurs un accent, j'ai du mal à le comprendre. Il ne me regarde même pas, me salue à peine. Il a son regard rivé sur son écran. La jeune femme, elle me salue et pose sur le lit d'examen, un drap en papier sur lequel je viendrai m'étendre.
Il commence par me faire une échographie, après m'avoir déposé sur la zone à observer, le même liquide froid et visqueux, du dessus de la prostate, c'est-à-dire, qu'il passe la sonde sur le pubis, à la lisière des poils. Il ne me demande pas de baisser le slip pour cette opération.
Une fois cette partie achevé, je retire, à son injonction, complètement mon slip, sous les yeux de l'assistante qui me le prend des mains et me le pose sur une chaise, tous mes autres vêtements étant dans le déshabilloir.
Nu comme un ver à présent, l'assistante me positionne. Je sens ses mains froides aussi, sur mon corps, entre mes jambes, mon pubis est dévoilé entièrement à présent. Elle me fait mettre de trois quart, mon postérieur bien proéminant, face au médecin et à son appareil. Les mains de la jeune femme sur mes fesses m'ont fait bander.
Le médecin, par croyance religieuse, me recouvre d'un tissu en papier, le sexe et m'introduit, sans ménagement, une sonde par voie rectale. Très brutalement.
Je résiste. Je refuse cette pénétration invasive.
Je me secoue de spasme, je ne me laisse pas faire.
Naturellement, je me suis contracté. J'ai empécher le passage de la sonde. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas... C'était malgré moi.
Dans ma lutte, le tissu en papier est tombé par terre. J'étais donc à nouveau, entièrement nu !
Le médecin échographe a demandé de l'aide à son assistante, qui m'a maîtrisé en me bloquant les jambes, presque au niveau des genoux. Elle avait une vue intégrale sur mon intimité, à présent !
Je m'en moquais totalement, je n'y pensai même pas ! j'étais aux prises avec un appareil dont je refusais l'accès !
Je me débattais, je ne voulais pas me laisser faire...
Il a introduit la sonde une seconde fois...Avec force !
Là, j'ai éjaculé, et ça m'a fait mal, parce que je ne m'y attendais pas, sans érection, sans explication... Le médecin m'a de nouveau couvert avec un autre morceau de papier, et, sous l'emprise de l'assistante, je ne pouvais plus bouger.Elle m'avait carrément, immobilisé pour que le médecin puisse faire son travail.
Tant bien que mal, le médecin a réussi tout de même à faire son examen. Il m'a alors seulement, autorisé à aller faire pipi dans les toilettes du cabinet d'échographie.
Mais je ne devais pas me rhabiller, le médecin m'a donné le dos quand je me suis levé, tout nu, de la table d'examens, pour ne pas me voir. Ni quand je suis revenu, d'ailleurs.
J'ai fais pipi assis, tellement j'avais mal. je saignais de l'anus, abondemment, comme une femme indisposée. Le médecin ne m'a rien donné pour me cautériser, ou pour arrêter le saignement...
Deuxième phase de cette échographie : le passage de la sonde au-dessus de la prostate, un peu plus bas que la lisière des poils pubiens. Je n'arrêtais pas de gesticuler, tellement j'avais mal. Le médecin lui, s'en moquait éperdument ; on aurait dit qu'il prenait un malin plaisir à me torturer de la sorte ! Bien sûr, l'assistante avait relâchée son étreinte.
Je me suis rhabillé, et suis remonté au 1er étage, pour une nouvelle échographie rénale, vessie vide.
Cette fois-ci, j'ai baissé le slip, très peu. Le constat fut le même : je n'arrive pas à vider complètement ma vessie. Je me suis plains à ce médecin, lui racontant que je saignais abondamment, que son collègue m'avait charcuté...
Je n'ai pas eu de réponse, malgré le caractère plus doux et plus sympa de ce praticien.
Je suis rentré chez moi et j'ai vu que je me suis sali avec du sang : pantalon et slip ont fini à la machine à laver. Je suis resté à la maison, sans sous-vêtements, pendant quelques heures et avec du coton coincé entre les fesses, le temps de la cicatrisation.
J'en ai parlé à mon médecin : quelle idée avait-elle eue que de m'envoyer là-bas ! Elle s'en excusa, toute confuse, ne sachant pas sur qui j'allais tomber.
Pour suite de mes problèmes urinaires, j'ai changé de centre médical.