En garde à vue, il y a souvent une fouille à nu au début avant la mise en cellule. C'est une procédure visant à s'assurer que la personne gardée à vue ne détient rien de dangereux sur elle, de la drogue, ni ne cache de pièce ayant servi à des crimes ou des délits.
La personne gardée à vue est amenée à la salle de fouille. Elle doit d'abord remettre tous ses effets personnels à un agent de police qui en fait l'inventaire, tout lui donner, papier, bijoux, montre, téléphone etc. Ensuite la police ordonne au suspect de se déshabiller, et de lui remettre un à un ses vêtements qui sont inspectés , une fois en petite tenue, le ou la policière fait retirer soutien-gorge et chaussettes ou collant.
Concernant le slip ou la culotte, parfois le gardé à vue doit le donner à la personne qui l'inspecte, parfois il doit le baisser aux genoux, souvent le policier crie "à poil" "ton slip aussi !"
Une fois la personne nue de la tête aux pieds, les pieds nus sur du béton froid. Elle doit se mettre à poil au milieu de la pièce , tourner sur elle-même. Puis l'agent de police lui inspecte les cheveux, les oreilles, lui fait ouvrir la bouche, tousser fort, levez la langue. Il vérifie aussi sous les aisselles, les mains entre les doigts . Le nombril est aussi contrôlé.
Puis le suspect doit s'accroupir les jambes écartées et tousser fort trois fois pour voir le vagin et l'anus qui s'écartent , il existe une autre variante qui impose au suspect de se pencher, d'écarter les fesses et de tousser fort pour voir si rien ne sort de l'anus.
Puis examen des jambes, des pieds, des orteils et de la voute plantaire.
Cette procédure est souvent accompagnée d'humiliations gratuites.
La police pratique souvent cette fouille comme une sanction, un moyen de punition pour humilier les gens .La police assimile la fouille à une sanction, s'amuse avec.
Ils humilient les gens, et créer un sentiment d’angoisse et d’infériorité susceptible les déstabiliser avant l'interrogatoire.
Des personnes innocentes qui sont passées par là s'en remettent difficilement.