Nouvelles technologies

De nouvelles formes de consultations à distance apparaissent, on pourra ou on peut déjà aller dans une pharmacie pour contacter un médecin par vidéo. Que penseriez-vous de vous déshabiller devant la caméra d’un ordinateur en présence d’une pharmacienne ? Érotique ou pas ? On pourrait imaginer une consultation pour un bouton sur le pénis et elle devrait filmer un gros plan.

Ou de photographier une partie intime de votre corps pour la télécharger afin qu’un médecin puisse l’examiner ?

Seriez-vous prêts à utiliser ces nouvelles technologies si l’on vous offrait une réduction de vos primes d’assurance ? En Suisse c’est déjà le cas si l’on accepte des restrictions : pas le libre choix du médecin et/ou obligation de téléphoner ou de télécharger une photo avant d’aller trouver un médecin par exemple, pour déterminer si l’on peut vous prescrire de médicaments sans un examen physique. Je ne sais pas si un médecin peut prescrire un arrêt de travail sans voir le patient. Des abus seraient possibles, comment contrôler si on a vraiment de la fièvre, à moins de prendre sa température en direct et de faire un zoom sur le thermomètre...

J’avais ouvert ce sujet qui n’a pas suscité l’enthousiasme. Je refais un essai en vous racontant une petite histoire.

Avant d’aller chez le médecin, il faut maintenant téléphoner à un centre de télémédecine qui répond 24 heures sur 24. Prenons le cas d’un patient qui a périodiquement de l’eczéma sur les bourses. Il existe une pommade au furoate de mométasone très efficace pour soigner ce problème (cette crème pourrait aussi servir à élargir les prépuces). Le patient en a déjà reçu de nombreuses fois chez son dermatologue.

Le patient téléphone, une assistante note ses données personnelles et son problème, puis lui dit que le médecin va le rappeler deux heures plus tard.

Le médecin rappelle, plus vite que prévu, pose d’innombrables questions, la conversation dure presque 10 minutes, il finit par demander au patient d’envoyer des photos, celui-ci reçoit un courriel avec les instructions.

Le patient fait donc trois photos de ses couilles sous des angles différents et les envoie au médecin.

Celui-ci rappelle un quart d’heure plus tard, explique que la pommade pourrait effectivement résoudre ce problème et envoie une ordonnance par fax dans une pharmacie. La conversation dure encore 5 minutes.

Moralités de l’histoire :

Vous allez me dire que si le patient était allé chez le dermatologue il aurait eu un déshabillage réel, faux : le dermatologue prescrivait la pommade sans contrôler.

Cette méthode de télémédecine est sensée résoudre les coûts de la santé. Faux : si la pommade était en vente libre, le patient serait allé dans une pharmacie, aurait discuté une minute avec la pharmacienne en rougissant lorsqu’elle lui aurait demandé où il avait de l’eczéma, il aurait répondu pudiquement à l’aine, il aurait payé la pommade lui-même. Là, l’assurance-maladie va payer cinq fois plus cher.

Et personne ne sait si le patient a envoyé les photos de des propres couilles ou une photo trouvée sur Internet. Faux : il est possible de voir si une photo a « empruntée » sur Internet, pour autant qu’elle soit répertoriée par Google. Il vaut mieux envoyer des photos authentiques, c’est plus amusant.

Ca m’intéresse de savoir si une photo à été empruntée sur le net ?

Comment fait on Woyzek ?

Cela permettra de faire un peu plus la chasse au faux profil de filles.

Le plus simple est d’utiliser Google Chrome et de positionner le curseur sur l’image. Après avoir cliqué sur le bouton droite de la souris, il faut ensuite choisir « Rechercher une image avec Google » et l’on obtient une liste des sites qui contiennent cette photo. Google ne peut trouver que des sites qui ne sont pas protégés par des mots de passe.

Aux environs de 2012 mon fils effectuait après la réussite de son "bac + 5" un voyage de six mois en Asie du Sud-Est, petits bobos en tous genres et soucis également, Skype et les photos transférées ont permis de les solutionner, les roues de sainte catherine c'est évident mais rentrer dans une pharmacie au Vietnam et demander le bon remède l'est beaucoup moins, le médecin généraliste ici en Europe a pu proposer les bons composants, le pharmacien Vietnamien à vendu ce qui correspondait le mieux, en quelques jours c'était solutionné. Le monde digital peut aider énormément, il ne solutionnera jamais tout, il y contribuera, avoir des outils de haute technologie c'est une chose, bien s'en servir en est une autre. Pour rappel les carrossiers et les réparateurs d'ordinateurs font fortuneS . . .

Pour une recherche par image, j'utilise effectivement Google mais aussi Yandex. Chacun donne des résultats différents.

Quand je suis arrivée à Paris il m'a fallu trouver une mutuelle étudiante et je suis allé à la smerep. Une fois mon dossier terminé, ils m'ont proposer de passer dans une cabine de télé-consultation pour parler avec un médecin car je n'avais plus de médecin traitant parisien. C'est une petite cabine ou tout se passe en visioconférence et le docteur nous fait tous les tests mais en fait c'est nous -mêmes qui faisons tout avec les outils autour. On prend la température sur la tempe, le stéthoscope, le brassard, il y a même le poids et la taille, l'outil pour regarder dans les oreilles. Et selon, le docteur peut imprimer une ordonnance directement dans la cabine. C'est marrant mais je ne vois ni l'intérêt ni la fiabilité ni la sécurisation réelle de nos données qui transitent je ne sais pas ou...

un lien explicatif:

http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/sante-un-check-up-gratuit-en-dix-minutes-pour-les-etudiants.html

C'est marrant mais je ne vois ni l'intérêt ni la fiabilité ni la sécurisation réelle de nos données qui transitent je ne sais pas ou...

Personnellement ça m’est bien égal de savoir que mes données médicales transitent sur le net, d’une part elles sont cryptées, d’autre part je me demande bien qui s'intéresserait à mon rythme cardiaque et pourquoi. J’ai même autorisé Apple à y accéder pour améliorer leur application « Santé ».

Je donne certainement plus d’informations sensibles sur ma personne à Big Brother en faisant des recherches sur Google ou Bing.

Je donne certainement plus d’informations sensibles sur ma personne à Big Brother en faisant des recherches sur Google ou Bing.

Alors là, je suis 100% d'accord avec vous, mais je ne pensais pas forcément à mon rythme cardiaque, moi aussi j'une Apple watch qui mesure mon coeur et j'imagine qu'Apple se sert copieusement mais je pensais plutôt à des désagréments d'ordre médical ou personnel que je n'ai pas forcément envie de partager autre qu'avec un médecin et son secret médical.