D'accord avec Runner Up, à la différence, lorsqu'il s'agit de jeu et non d'une réelle visite, que selon les scénarios, tout n'est pas forcément écrit à l'avance dans le
déroulement des jeux.
Certes, tout peut être écrit à l'avance si un tel scénario correspond à l'entente préalable du jeu pour chacun; dans ce cas, l'anticipation de ce que chacun attend,et qui va survenir à plus ou moins brève échéance, et de manière inévitable alors, est un élément important du plaisir, dans l'attente de celui-ci aussi bien que dans le plaisir ressenti au moment du geste réellement pratiqué. Ces plaisirs émoustillants, puis très forts, valent autant pour le " patient " que pour le " praticien ".
Mais pour d'autres jeux, d'autres situations, ou d'autres personnes friandes de ces émotions sexuelles-là, une part d'improvisation peut être conciliée. Il y a un canevas en quelque sorte...et des surprises !...le " patient " ne s'attendait pas à une chose à laquelle il se voit soumettre, mais qui plaît au " praticien "; ou bien celui-ci ( le praticien ), ne s'attendait à découvrir de fortes réactions émotionnelles positives du sujet à certaines sollicitations, ou à découvrir incidemment des comportements que l'investigation " clinique", pour utiliser un terme technique, ou orale, fait avouer.
Pour illustrer ce qui pourrait sembler un peu abstrait, je vais prendre un exemple : certains, hommes ou femmes peuvent manifester malgré eux une réelle émotion en voyant simplement, sans un mot au préalable... sortir d'un tiroir un flacon transparent contenant visiblement des suppositoires, et que l'étiquette indique en toutes lettres
" SUPPOSITOIRES DE GLYCERINE ". Leur émotion peut être tout aussi forte en constatant qu'on sort une boite en carton portant cette même mention, que l'on ouvre cette boite calmement, puis qu'on en extrait plusieurs de ces petits objets impudiques couleur miel pour les disposer dans une coupelle. Que le sujet soit debout, nu(e) ou juste culotte baissée pour avoir eu à subir quelques vilains examens, ou que le sujet soit allongé sur un lit ou une table, il ne pourra en aucun cas dissimuler une érection naissante ou très forte s'il s'agit d'un homme, ou un gonflement indiscret de la vulve ou même une brillance dans la fente s'il s'agit d'une femme. L'émotion du sujet est alors partagée dans un réel plaisir anticipé si le praticien aime ce qu'il va faire, les gestes qu'il va être amené sous peu à praitquer sur le sujet en provoquant une émotion très forte sur ce dernier.
Ces situations supposent une complicité, un échange et une connaissance réciproque, une relation délicate à installer, car il suffit parfois juste d'un mot inapproprié pour que l'équilibre vacille. Ceci est facile à comprendre : il s'agit quand même pour chacun de ce qui est du plus intime qui soit, du plus caché, du plus secret voire du plus dissimulé.
Et pour ces situations ouvertes, malgré un canevas, comme je le dis régulièrement dans mes commentaires, l'imagination est essentielle, a un rôle moteur...et démontre que le principal organe sexuel est bien le cerveau.