Cela je ne le sais pas ! J'ai demandé à google ! il m'a répondu cela :
C'est au temps des Egyptiens que l'on retrouve la première description d'un lavement intestinal. Les hommes se seraient inspirés du comportement d'un oiseau du Nil, l'ibis, "qui se sentant constipé, s'introduisait le bec chargé d'eau du Nil dans le fondement", explique Olivier Lafont, président de la Société d'histoire de la pharmacie.
Les Grecs et les Romains ont aussi utilisé cette technique. Hippocrate lui-même en conseillait la pratique qui perdurera jusqu'au Moyen-Âge comme le confirme Olivier Lafont : "Au Moyen-Âge, pour administrer le clystère, on utilisait une sorte d'entonnoir relié par un tube (…) on mettait le liquide dans l'entonnoir et par gravitation, on l'administrait".
Le terme de clystère est parfois utilisé abusivement pour parler de l'acte en lui-même ou de l'instrument alors qu'il qualifie le liquide injecté. Selon les cas, il pouvait s'agir d'une simple eau salée ou d'une potion beaucoup plus complexe : "Il existait différentes sortes de clystères. Il y avait des clystères purgatifs, des clystères carminatifs (c'est-à-dire pour faire cesser les vents, favoriser l'évacuation des vents), ou encore des clystères lénitifs pour calmer".
C'est au XVIIe et XVIIIe siècles que le lavement est le plus pratiqué, parfois même plusieurs fois par semaine : "Ces lavements étaient prescrits par les médecins. Le clystère était souvent administré par un garçon apothicaire. Les personnes pouvaient aussi se faire administrer par leur serviteur (…) à l'époque, il y avait pléthore de lavements. Cet excès était d'ailleurs déjà jugé nuisible par certains à cette époque", souligne Olivier Lafont.
Au XIXe siècle, la pratique du lavement devient plus raisonnable et s'exécute désormais en solitaire. La simple seringue est alors remplacée par un autre instrument : le système de clystère soi-même qui permet de s'administrer soi-même, sans l'aide de personne, un lavement.