"Michel 013":
le récit de l'érection lors de la visite des 3 jours est amusant mais beaucoup ont connu des visites bien plus impressionnantes et embarrassantes lors des 3 jours
A la fin des années 60, au centre de sélection où je suis allé, on passait d'abord à la douche par groupe de 20 ou plus en lignes sous les pommeaux de douche sous le contrôle de deux sergents et ensuite il fallait s'aligner dans le couloir à poil et on passait tout le circuit médical dans cette tenue.
Alors il n'y avait pas à avoir de crainte de devoir enlever son slip après être entré chez le principal médecin, c'était déjà fait et avant d'y arriver on avait eu le temps de s'habituer à la nudité et de voir tous les autres conscrits à poil devant nous ou derrière nous, organes génitaux et fesses exposées à tous les regards, notamment pour la pesée..
et je doute que le médecin militaire ait abrégé notre examen en constatant une érection. Il suivait un protocole de visite et cela incluait l'examen des organes génitaux: pénis , palpation des testicules, plusieurs décalottages, test pour une hernie etc.. c'était très long
et ensuite examen visuel de l'anus penché en avant jambes et fesses écartées pour lui offrir une bonne visibilité.
avant il y avait eu bien sûr l'examen de la colonne vertébrale pour lequel il fallait d'abord faire quelques pas devant lui vers le mur puis se pencher puis revenir devant lui et se pencher à nouveau pendant qu'il faisait glisser ses doigts le long de la colonne vertébrale jusqu'à la raie des fesses et tapotait la colonne vertébrale.
et des mouvements divers comme s'accroupir plusieurs fois, lever les bras, lever les jambes une par une etc.. pour apprécier notre mobilité.
Le tout était très embarrassant mais aucun des conscrits présents n'a eu d'érection ( nous passions par groupe de 5, pas question d'examen individuel)
Avant le début de la visite, un sergent - peut-être pour nous faire peur, nous avait prévenu qu'en cas d'érection, le docteur savait comment nous calmer avec l'utilisation d'un mouchoir imbibé d'éther, l'effet était parait-il immédiat, on ne l'a pas vérifié, on était trop gênés, et même intimidés par les médecins militaires qui nous donnaient avec autorité et même rudesse des ordres à suivre et la température était adaptée pour des hommes habillés comme les docteurs, pas pour des conscrits dénudés complètement pendant plus de deux heures avec parfois dans certains espaces des sols de carrelages qui étaient froids.