@Lucato
Vous avez raison, la tenue adoptée pour la consultation gynécologique s’est adaptée à l’évolution de la pudeur des patientes mais également aux modes vestimentaires.
Privilège de l’âge (ou poids des ans) j’ai connu plusieurs époques.
Souvenons-nous de ce temps où les femmes portaient une « combinaison » sous leurs vêtements.
Cet accessoire, aujourd’hui connu sous le nom de « fond de robe » était en tissu très léger.
Pour l’examen des seins, il suffisait de faire glisser sur les épaules de fines bretelles et pour la suite abdominale, on relevait le tissu ample pour découvrir les cuisses.
Quand on pratiquait le dépistage du cancer du col par colposcopie, on devait toujours être attentif à ce qu’aucune goutte de colorant (lugol) ne vienne tacher le vêtement.
Dans les années 90, on a vu arriver les bodies qui ressemblaient à un maillot de bain une pièce.
Il fallait alors dégrafer 2 ou 3 boutons à pression pour écarter la partie face de la partie fesses et accéder à l’entrejambe dénudé.
Certes, avec le mouvement « me too » , j’ai entendu parler de ces culottes fendues protectrices de la pudeur féminine mais je n’en ai jamais vu en pratique.
Quoi qu’il en soit, et quelques soient les étapes pour y parvenir, un gynécologue doit pour mener une bonne consultation pouvoir examiner et palper la poitrine dénudée puis accéder au bas ventre sans obstacle pour introduire un speculum et effectuer un toucher vaginal.