Abus de la part d'un gynécologue

En lisant sur ce forum les nombreux témoignages (bidons ou non) sur les visites chez le gynécologue, cela me fait penser à ce qu'une de mes femmes m'a raconté au sujet de sa première visite.

Elle avait 16 ans (en 1977) et avait besoin de la pilule, elle est allée dans un centre de planning familial. A l'époque c'était la seule possibilité pour une adolescente pour avoir la pilule sans que les parents le sachent.

Une fois dans la cabinet du gynécologue, il l'a fait déshabiller entièrement des pieds à le tête debout devant son bureau puis l'a emmenée sur la table d'examen où il lui a fait un examen très complet et très long (avec une longue palpation des seins, un très méticuleux touché vaginal, etc). Elle n'a pas apprécié mais elle n'a pas eu mal et n'a pas été trop perturbée. Elle s'attendait à une épreuve pénible et d'humiliante, elle a été servie.

Elle n'a pas pris conscience de l'anormalité du comportement du type. Elle savait qu'une visite chez le gynécologue, surtout la première fois, était quelque chose de fort désagréable donc elle s'était préparée psychologiquement.

Ce n'est que des années plus tard, lors de sa seconde visite (elle était à ce moment adulte et en couple) qu'elle a compris que sa première visite avait été totalement anormale. En effet, quand le gynécologue (après avoir procéder à un questionnaire) lui a dit un truc du genre "on va vous examiner", elle s'est entièrement déshabillée debout devant lui. Et c'est à ce moment que le type a réagi en lui demandant très étonné "mais madame, que faites-vous ?". Elle a alors expliquer qu'elle croyait que c'était la procédure normale et elle a raconté sa première visite. Le gynécologue lui a expliqué que son prédécesseur s'était comporté de façon tout à fait anormale et qu'elle n'aurait jamais du accepter.

Aujourd'hui, presque 40 ans après, elle m'en a déjà parlé plusieurs fois et elle est encore perturbée par cet incident. Elle n'a plus aucune appréhension à subir une examen gynécologique mais elle a la rage contre le tripoteur qui a abusé d'elle quand elle avait 16 ans.

Merci pour ce témoignage qui permet de comprendre mieux les réactions (souvent agressives ou couroucées) des uns ou des autres !

Un tel comportement de la part d'un praticien est inacceptable. De ce fait je retiens une chose à 16 ans elle à du aller toute seule dans un centre de planning familial pour recevoir la prescription de la pilule, pourquoi seule ? par ce que elle n'osait pas en parler à ses parents ? ceci est presque sûr,

des parents semblables sont encore plus coupables que le praticien par leur conduite vis à vis de leur fille.

Elle est allée seule pour la simple et bonne raison qu'elle est issue d'une famille noble de calotins et de grenouilles de bénitier (alors qu'elle n'est pas croyante et ne l'a jamais été). Pour ses parents, une relation sexuelle hors mariage n'était tout simplement pas envisageable. Alors une relation sexuelle à 16 ans, n'en parlons même pas !

Et puis n'oublions pas que c'était en 1977. La libération de moeurs n'était pas comme aujourd'hui.

Je suis bien d'accord avec Arthur au sujet de la culpabilité des parents, d'autant plus qu'il y a eu d'autres problèmes bien plus sérieux (je vous laisse imaginer la vie d'une adolescente profondément athée, extrêmement intelligente et très indépendante d'esprit dans une famille de calotins presque intégristes).

LOL ! Le lavement à l'eau bénite eût été un luxe tout autant que la pilule ! (juste un bon mot peut-être un peu lourd mais aucune moquerie de ma part. Si cela choque j'enlève en toute amitié)

A 16 ans, je comprends très bien qu'elle n'ait rien osé dire et qu'elle se soit déshabillée sans rechigner, de plus qu'elle savait que si elle n'obtempérait pas, elle n'aurait peut-être pas ce qu'elle voulait obtenir, ce qui à cette époque n'était pas évident du tout.

Mais c'est honteux de la part du médecin d'avoir agit de la sorte, si il y a eu abus, mais de tous les examens gynécologique que je me souvienne, y compris le premier aussi vers mes 17 ans j'étais complètement nue également.

Il y a une vingtaine d'année la nudité au cab comme ailleurs n’était pas un problème.Aujourd'hui la société se resserre et la pudibonderie revient en force, finie l'époque de la libération des corps. La morale fait un retour en force l’époque n'est plus joyeuse, tout le monde s’emmerde.

Quand je me suis installé les femmes se déshabillaient volontiers, aujourd’hui c'est compliqué et risqué

La nudité n'est pas le problème.

Ce qui est anormal c'est de demander à une ado de 16 ans de se mettre intégralement nue, debout devant le bureau du médecin pendant que celui-ci reste assis et la regarde se déshabiller.

Et dans un examen gynécologique, je ne vois pas l'intérêt de demander à la femme de se tenir nue au garde-à-vous devant un médecin assis.

Ensuite il y a eu l'examen anormalement poussé au niveau des seins et du touché vaginal. Lors des nombreuses visites de sa vie de femme adulte, elle n'a plus jamais eu de touché vaginal aussi long et insistant, même pour ses grossesses.

C'est certainement abusé de la part du gynéco, mais ma remarque était plus générale et question subsidiaire y-a-t-il vraiment besoin d'un gynéco pour la prescription d'une pilule chez une jeune fille qui va bien et je suis de votre avis l'examen tel qu'il est décrit était inutile

Beaucoup de " patients " se soignent très, très mal il est difficile d'imaginer de quelle manière une majorité fait ce qu'il croit avoir compris et ne suis pas les prescriptions du praticien, c'est du vécu depuis plus de trente années. Alors prescrire la pilule comme on achète un billet de loterie, oui ce sera sans problème en général, lorsque un problème se présentera en particulier qui va endosser la responsabilité d'un "soin" inadéquat ?

Prescrire un médicament qui agît hormonalement sans précaution n'es-ce pas une peu risqué ?

Elle aurait pu voir son médecin traitant!!

@jena je ne pense pas que ce soit de la pudibonderie, je pense simplement qu'auparavant tout le monde avait la trouille de la "ramener" devant une autorité, du qu'en dira -t-on. C'est ce qui a facilité les abus de toutes sortes. Maintenant les gens se protègent beaucoup plus des comportements qui pourraient être déviants, parce que le sexe est devenu moins tabou qu'auparavant et osent porter plainte parce que d'autres l'ont fait.

Il reste quand même que seule une toute petite partie des viols ou agressions sexuelles finissent en plaintes...

Si à la faveur d'un viol ou d'agressions au sein de votre famille des langues se délient, vous constaterez le nombre impressionnant de femmes dans votre entourage qui ont subi quelque chose à un moment de leur vie, souvent pendant l'enfance.

Jena, arthur: À ma connaissance, pour la pilule contraceptive il y a surtout besoin d'un examen sanguin (cholestérol etc.) et pas du tout d'un examen des seins ou des organes génitaux, encore moins d'un frottis (diagnostic du HPV)...

Mais on a pris l'habitude que pilule implique gynécologue et gynécologue applique examen total.

Il n'y a nul besoin d'un gynécologue pour prescrire la première fois la pilule et encore moins d'un examen génital.

Ma fille a commencé à prendre la pilule à 13 ans après une simple visite de base chez notre médecin de famille. Après quelques mois il a adapté le dosage après avoir discuté avec elle des petits changements qu'elle avait constaté (légère prise de poids + maux de tête).

Tout a fait d accord

mais ça fait mieux d'aller chez le gyneco

Si vous lisez le

Post 4 Elle est allée seule pour la simple et bonne raison qu'elle est issue d'une famille noble de calotins et de grenouilles de bénitier ...

vous comprendrez un peu plus de la situation.

Il est mieux de prendre les bonnes habitudes avant d'en avoir de mauvaises qui sont bien encrées et si difficiles à faire changer. Mon épouse a échapper à un cancer féminin car elle se surveille et n'attends pas que ce soit trop tard. Se rendre chez le gynécologue alors que l'on est enceinte cela peut se faire, mais c'est totalement déconseillé. Il est toujours mieux d'en faire un peu trop pour la santé que un peu trop peu, un peu trop peu, ce n'est pas beaucoup, juste assez pour avoir des problèmes, qui pourraient mal évoluer.

@Electrofun votre médecin de famille connaissait toute l'évolution de ta fille je suppose, et vous vous y rendiez en consultation à l'occasion, dans de telles conditions c'est même encore mieux.

Je me souviens avoir trouvé dans des livres de médecine , un document sur les indications des massages vaginaux ,faits par les médecins, chez les femmes frigides ou qui se déclaraient comme tel.

Ce chapitre fut promptement retiré de la thérapeutique,rassurez vous ça dates des années 1948 1950.

Certains doivent encore se former avec ces bouquins 😁

C'est quand même cool le "branlage médical". Extraordinaire, c'est comme les médecins qui vers la fin 19e début 20e soignaient l'hystérie féminine (le désir en fait) manuellement au début, puis à coups de vibromasseurs. Faut pas me dire qu'ils ne savaient ce qu'ils faisaient!

http://sexes.blogs.liberation.fr/2011/12/12/quand-les-medecins-etaient-des-gigolos/

http://www.lesgeneralistes-csmf.org/spip.php?page=imprimer_breve&id_breve=2617

C'est quand même cool le "branlage médical". Extraordinaire, c'est comme les médecins qui vers la fin 19e début 20e soignaient l'hystérie féminine (le désir en fait) manuellement au début, puis à coups de vibromasseurs.

Faut regarder ce film: https://fr.wikipedia.org/wiki/Oh_My_God!_(film)

Coiffé sur le fil . 😉

https://www.youtube.com/watch?v=8FxlkJKtFw4

Les premiers médecins et chirurgiens étaient les barbiers ...

Coiffé sur le fil . 😉

https://www.youtube.com/watch?v=8FxlkJKtFw4

Merci pour le lien, faudra que j'y jette un coup d’œil. Au moment où c'est sorti j'avais juste vu la bande annonce.

L'article proposé par latex 66 est intéressant

A noter que le mot hystérie vient de utérus,

on parle de hystérectomie pour l'ablation de l’utérus.

Ma femme est allée chez le gynécologue de sa maman, avec sa maman vers 15 ans pour obtenir la pilule; après un petit questionnaire gynécologue/mère/fille, il a demandé à ma femme de se déshabiller entièrement puis il a palpé ses seins, ensuite elle a du se coucher sur la table, pour inspecter sa vulve extérieurement et intérieurement car ma femme n'était plus vierge! L'examen s'est déroulé devant sa mère et s'est bien passé. Puis elle a pu se rhabiller et il a rédiger l'ordonnance.

V10: C'est abusif de le faire devant la mère et ainsi de l'informer du statut de virginité de la fille... Quand était-ce?

Ma femme préférait que sa maman soit présente et c'était début des années 80!

Bonjour,

L'une de mes anciennes voisines m'avait un jour raconté une histoire similaire. Son gynéco lui demandait systématiquement de se déshabiller entièrement, y compris les chaussettes, qu'il lui rappelait d'ôter lorsque d'aventure elle les oubliait. Tout cela se faisait également devant son bureau, sous ses yeux. Il faut avouer que cette voisine était une très belle fille, et si j'avais été à la place du gynéco, j'aurais peut-être fait la même chose :-)

Ceci dit, le fait n'est pas de devoir se déshabiller entièrement, certains gynécos le demandent toujours à leurs patientes mais elles le font généralement derrière un paravent. Un jour on tombera dans l'extrême américain, ou l'examen se fait sous une blouse !

MK

Les extrêmes sont toujours ridicules en n'importe quoi religion politique . Les élections en Afghanistan en Angleterre en Amérique ou cet extrémisme les mènent ils? les religions c'est la même chose . Certains médicaux exagèrent certains malades aussi et ces temps-ci le bon sens comme la logique sont très loin de là ou il devraient être. En plus on fait de moins en moins travailler le cerveau, ce qui est inactif rouille, quand c'est rouillé ça fonctionne plus , plus du tout mais ou va t on ?

C'est très fréquent de voir des jeunes filles entre 18 et 23 ou 24 ans un peu abusées par les médecins, surtout lors des visites médicales universitaires ou les premières visites du travail.

Au visite du lycée et de la fac les docteurs les font souvent rester en sous-vêtements sans forcément pratiquer de palpation des seins ( qui sont assez rare maintenant).

A la médecine du travail c'est pas rares de voir des jeunes femmes la passer en culotte soutien gorge non plus ( et pieds nus).

@joppy: J’ai en effet entendu parler de telles choses. Les jeunes filles ont besoin du papier d’aptitude au travail ou aux études et ne savent pas encore ce qui est normal ou anormal.