Bonjour,
16 ans, fracture de la cheville en sport et arrivée à l'hôpital pour une bonne semaine.
Dès l'arrivée dans ma chambre aprés l'opération, consignes diverses dont:
" Interdiction de se lever pendant plusieurs jours. Votre toilette sera faite au lit par les infirmières et pour vos besoins naturels, , vous avez le pistolet et le bassin. Il vous suffit d'appeler et l'on viendra s'occuper de vous..."
Grand et sportif, beau jeune homme, j'étais d'une grande pudeur et plutôt timide. Je me suis donc levé la nuit pour satisfaire mes besoins naturels sans rien dire à personne. A part l'urine, donc rien d'autre à déclarer officiellement. Un peu naïvement, je pensais avoir bien eu le personnel soignant... Mais après des questions précises la premier soir, le second soir, ce fut plus brutal.
"Vous n'avez pas été à la selle ? Ce n'est pas normal. Nous allons vous mettre la bassine et vous devez faire."
Aprés placement de la bassine, départ de l'infirmière en disant :
" Je reviens dans une demi-heure!".
Ce fut long, car je ne savais que faire. Je réfléchissais à toute allure mais que faire ? Je n'avais pas envie d'aller à la selle puisque j'avais évacué en cachette. Je ne pouvais pas me forcer, mais je comprenais que l'absence de collaboration de ma part risquait de me causer du tort... Retour de l'infirmière. Elle devait avoir la quarantaine, plutôt jolie, mais autoritaire et l'air pas commode quand on compliquait son travail.
"Bon, je vois que vous avez des problèmes. On va vous aider. Vous ne pouvez pas rester comme cela. On va vous faire un lavement, je reviens avec le matériel"
Terreur de ma part qui n'ose même pas parler. Je me souviens d'un lavement à la maison, vers les 7 ou 8 ans, à la poire, par ma grand-mère, tenu par mon père et ma soeur. Je n'avais pas du tout aimé ! Quelle humiliation! Alors à 16 ans, je ne peux imaginer cela... Retour de l'infirmière après un bon quart d'heure ( temps d'attente terriblement long où tous les bruits du couloir deviennent des bruits terrifiants...) Mais les derniers bruits sont les bons, si j'ose dire. Bruit de chariot et d'instruments métalliques, la porte s'ouvre. L'infirmière rentre, suivie par le chariot poussé par une jeune infirmière. Elle est jeune, sans doute entre 20 et 23 ans, belle fille, que j'aurais dragué avec plaisir dans d'autres circonstances. Elle semble timide et obéit à sa grande collègue. Je pense qu'elle devait être en formation et que ces soins allaient faire partie de son stage. Sur le chariot, un bock de plastique vert , avec un tuyau marron et souple et un canule blanche au bout. Un pot de vaseline. Le bock est plein, car je vois l'eau clapoter. Je ne connais pas la contenance à l'époque, mais aujourd'hui, je sais que les deux litres y étaient.
"Bon, nous allons vous aider à évacuer, car vous ne pouvez pas rester comme cela"
La grande a parlé, avec un sourire en coin qui me désole. Je me demande si elle n'a pas compris mon manège, ou si elle prend plaisir à m'humilier ainsi. Devant ces deux femmes, je suis rose de honte et paralysé. La plus jeune est en retrait, attentive à ce que dit sa grande "soeur", mais je vois bien que je n'aurai aucune aide de son côté. Elle obéit totalement à la grande sadique...
" Ce n'est pas très agréable, mais c'est nécessaire. Allez baissez votre pyjama, et mettez vous sur le dos."
Comme je bredouille des mots sans suite et que je ne bouge pas, elle prend les choses en main.
"Allez, pas de comédie, nous avons autre chose à faire. Un lavement n'a jamais tué personne. On va pas y passer la nuit. Tournez vous et baissez votre pantalon !" ...
Joignant le geste à la parole, elle exécute ce que j'aurais dû faire tout seul. Elle ouvre le lit, me retourne par les épaules, et une fois sur le ventre, je sens mon pyjama baisser. J'imagine le spectacle que je donne à elle et surtout à sa jeune collègue si mignone... Mes mains partent vers mon pantalon, mais trop tard.. Je reçois une claque sur les fesses, bien présentées il est vrai.
" C'est fini oui. On dirait un bébé ! Allez pas d'histoire, sinon ça va barder, je vous le promet !"
Le ton des paroles me recommande de ne pas continuer. De toutes façons, dans ma position, je suis trop exposé pour me rebeller vraiment. Je sens que je suis tout rouge de honte, mais je capitule.
" Allez Brigitte, voyons ce que l'on vous a appris à l'école. Je vous surveille. N'ayez pas de crainte, j'ai tout préparé, tout ira bien.. du moins pour vous"
Le trait d'humour ne me fait pas rire du tout, car je sens bien quelle se fout de moi ! Mais je suis paralysé de peur et surtout de honte. Vous pouvez imaginer quand la scène continue. Le jeune Brigitte entre en action, tout en parlant afin de décrire à l'avance ce qu'elle va faire. J'imagine que c'est pour donner le temps à sa grande collègue de corriger ses actions en cas d'erreurs.
" Bon, alors je commence par mettre mes gants. (bruits de latex). Je prends de la vaseline et en écartant doucement les fesses, je lubrifie le conduit anal afin de ne pas blesser le patient ( je sens ses mains écarter et lubrifier mon petit trou. Je me sens humilié comme jamais.) Je prends la canule et je la graisse aussi afin de ne pas heurter le malade. J'écarte les fesses avec ma main gauche et je rentre la canule doucement ( je ne suis plus rouge mais écarlate. Je pense à mes copains et copines, s'ils me voyaient ainsi. Et si je croisais par la suite les infirmières dans la rue de ma ville..? ) J'ouvre le robinet et je monte le bock pour faciliter l'écoulement"
Je sens un liquide chaud se ruer en moi, je me sens violé et impuissant. J'imagine la scène, la tête dans mon oreiller. Quel spectacle je dois donner ! Le temps me semble long alors que l'eau monte en moi. Elle est trop chaude et je commence de suite à me plaindre.
"C'est trop chaud, je ne peux pas la garder, il faut que j'aille, il faut que j'aille. Laissez moi. Je vais faire...."
J'entends la plus âgée rire peu charitablement.
" Allez regardez- moi ce grand gaillard qui s'effondre dès qu'on le soigne. Tu n'es pas le premier à prendre des lavements et je n'ai jamais vu une chochotte comme toi ! Allons sois sage. Je crains bien que tu aies droit à un lavement par jour et tu n'es pas au bout de tes peines. Le docteur a recommandé cela pour toi, puisque tu as une constipation sévère suite aux soins. Allons fais contre mauvaise fortune bon coeur. Cela va bien te nettoyer et tu dormiras beaucoup mieux tu verras, n'est-ce pas Brigitte ?" (rires des deux femmes !)
Le supplice prend fin au bout de quelques minutes qui me semblent une éternité. Retrait de la canule. Puis :
" Retournes toi on va te mettre la bassine"
Je ne sais plus où me mettre, mais j'ai trop mal au ventre alors j'obéis ! Une fois en place, je dois tout restituer devant les deux infirmières, sous les commentaires de la premiére. Mortifiant ! Suite à cela, la plus âgée m'essuie en montrant bien à la stagiaire comment il faut faire... Puis rangement du matériel, et départ.
" Faites de beaux rêves. Mais ne croyez pas que vous en avez fini avec nous. Ce n'est pas un enfant de 16 ans qui commande ici, mais le médecin. Et nous sommes là pour exécuter ses ordres. Alors plus de commédie ! Il y aura un autre lavement demain soir. Bonne nuit !".
La porte se ferme, et j'entends les deux femmes rire dans le couloir. Si je pouvais je les frapperais !
Voilà mon premier vrai lavement de deux litres.....