"Jean -Michel "
Je ne comprends pas bien ce que tu dis sur la différence d'âge entre ton frère et toi ?
dans un message sur les visites médicales , il est question de 2 ans de moins pour le petit frère, mais dans le message sur la voisine qui vous lavait, tu dis qu'il avait 12 ans et toi presque 17 ans, ce qui fait 5 ans de différence,et s'il n'y avait que 2 ans, tu n'en avais que 14, ce qui change tout car la décision de la voisine de te laver comme ton frère devient plus normale, en tout cas pour l'époque ( on le voit assez souvent dans des films qui racontent le passé )
"visite médicale devant ma mère cela ne me gênait pas jusque 12 /13 ans mais c'est après que c'était plus gênant j'avoue, mais le médecin faisait son travail ne se posant pas la question. avec mon frère, ma mère nous faisait passer une visite chaque année nous allions au cabinet du médecin et le rituel mon frère passait en premier il avait 2 ans de moins que moi. "
En plus à la visite médicale, ce n'est pas pareil que pour le bain chez la voisine, il était vraiment logique et courant qu'une mère accompagne ses fils à leur visite médicale, c'était souvent demandé par le médecin que ce soit une femme ou un homme, un garçon de moins de 18 ans n'allait pas voir seul un médecin, c'était comme une règle non écrite ! et très respectée par tout le monde. Encore maintenant il y a en région parisiennes des centres médicaux de type communal où le règlement prévoit qu'un enfant de moins de 14 ans ne peut pas venir seul voir un médecin, il doit être accompagné par un adulte, c'est inscrit en toutes lettres dans la plaquette d'information pour les patients.
Alors dans ton cas, jusqu'à 12 -13 ans et même un peu au delà, c'était vraiment très courant d'être examiné devant sa mère et la pudeur d'un pré -adolescent n'était pas un sentiment compris par les adultes ( c'était pareil pour l'infirmière et la doctoresse à la visite scolaire obligatoire et même , cela ne choquait aucun adulte si une secrétaire scolaire venait au vestiaire où les élèves de 12 à 18 ans étaient tous déjà en slip pour apporter du courrier au médecin ou une liste à jour des élèves inscrits ce jour là et qui auraient du être présents sans absence notifiée au collège ou lycée et justifiée par les parents) et on retrouvait ce type de comportements dans plein d'autres circonstances : visite pour le sport, pour les centres de vacances etc..,on ne voyait pas pourquoi il aurait fallu respecter la pudeur d'un garçon pré adolescent ou même adolescent devant des adultes, même devant des femmes, c'était un sentiment qui n'avait pas lieu d'être !
Et à mon époque ( années 60 et 70) ce n'était jamais le père qui accompagnait ses fils à une visite médicale car ls rôles étaient bien partagés dans la famille, c'est la mère qui s'occupait de tout ce qui relevait de la santé des enfants, files et garçons, d'autant que souvent elles étaient femmes au foyer, le taux d'emploi féminin est resté longtemps très faible.
Si j'ai bien compris vous alliez une fois par an passer une visite médicale , toi et ton frère plus jeune , accompagné toujours par votre mère, même après 14 ans, ce qui veut dire qu'une fois par an , elle te voyait nu alors que tu étais déjà un grand adolescent et notamment pour la pesée puisque le médecin vous pesait nu et qu'il fallait donc monter sur la balance tout nu sous ses yeux et l'examen des organes génitaux.
C'était évidemment embarrassant mais assez fréquent
Mais toutes les mères n'avaient pas le même comportement dans une situation, la mienne détournait plutôt les yeux pour ne pas me gêner, elle savait que j'étais pudique, elle ne regardait que si le médecin lui demandait de venir plus près pour voir, c'était arrivé une seule fois vers 16 ans si je me rappelle bien à cause d'une rougeur dans la zone génitale mais ça s'était révélé ne rien être de sérieux juste une petite irritation qui était partie avec la pommade qu'il m'avait prescrite.
Après comme j'étais seul dans la salle d'examen, ce n'était pas pareil car dans ton cas, ta mère n'allait pas détourner les yeux pendant l'examen de ton frère plus jeune qui passait en premier, donc logiquement elle continuait à regarder après quand c'était ton tour, et puis il y avait des mères qui voulaient profiter de cette occasion unique dans l'année de voir comment était "bâti " leur grand fils pendant sa puberté, même de 14 à 18 ans. Le méddecin- homme ou femme-, n'y trouvait rien à redire en général tellement c'était dans les habitudes !