Ma généraliste m'a conseillé, il y a bien longtemps, d'aller voir un ostéopathe, et de préférence SON ostéopathe. Grâce à ce " piston " je prends rendez-vous assez rapidement avec lui, un homme, donc et après avoir vu mes radios et autres examens, il dit : déshabillez-vous ! Comme c'était la première fois que je me trouvais face à un spécialiste dans ce domaine, j'ai enlevé mes vêtements et gardé mon débardeur, mon slip et mes chaussettes. Il a alors rajouté que je ne devais garder que le slip. Pendant la séance, il ne me l'a jamais baissé, et il m'a dit qu'une seule séance suffisait. Je ne l'ai donc jamais revu.
Bien des années plus tard, nouveau conseil d'un autre généraliste, toujours pour de l'ostéopathie. Le professionnel qui m'a reçu la première fois, n'exerce plus là où il travaillait avant, s'étant installé en province.
Près de mon travail, une jeune professionnelle, Angela, s'est installée, elle a à peine 27 ans... Elle est jolie et je tente de m'adresser à elle. Du fait de son planning, encore vierge, elle peut me recevoir quand je veux. Je fais sa connaissance un soir, après le travail, et après un interrogatoire, elle me dit de me déshabiller complètement en ne gardant que mon slip.
Ce que je fais dans un réduit, pendant qu'elle prépare la table d'examen dans une autre pièce dans laquelle je la rejoins très vite. Elle me toise un moment, et me dit que j'aurais pu garder mes chaussettes.
La séance commence. Je m'assieds, pieds ballants sur le bord de la table. Elle se positionne derrière moi et pose ses mains çà et là sur divers points de mon dos. Puis m'allongeant sur le ventre, elle descend mon slip, assez bas, mettant pratiquement 80 % de mes fesses à l'air. Elle poursuit sa séance, me rhabille, puis je me mets sur le dos, pour qu'elle puisse pratiquer son art sur la poitrine et le ventre. Et, allongé sur le dos, elle frôle l'élastique du slip et fait entrer un tout petit peu sa main en dessous. Je sens ses doigts sur mes poils pubiens... Je me sens bien...
Troisième expérience : la jeunesse de cette ostéopathe m'a déconcerté. J'avais toujours mal au dos après 3 séances presque consécutives. Je me suis adressé alors à une autre praticienne, une femme encore - ce n'est pas de ma faute, dans le quartier où je travaille il n'y a que des femmes - réputée dans le monde de l'ostéopathie, écrivain, professeur... Ces références m'ont suffi.
Après un interrogatoire très poussé, elle n'a pas dit déshabillez-vous, défaites-vous ou autre formule de ce type. Son ordre, c'était : je vous laisse vous mettre en sous-vêtements, s'il vous plait. Formule très soft !
Prenant l'ordre à la lettre, j'ai gardé mon tee-shirt, mon slip et mes chaussettes. Elle m'a arrêté de suite, me disant de ne garder que le slip pour la séance. J'ai cru comprendre que sous-vêtements, cela signifiait slip chaussettes et maillot de corps. Elle aurait dû être plus précise.
Elle m'encouragea à en faire une deuxième dans un mois, et quand je suis revenu la voir dans un mois, son ordre de déshabillage était formulé de la même manière. Sauf que cette fois, j'ai compris et je n'ai gardé que slip et chaussettes.
Dernière anecdote en date : à la recherche d'un bon dermatologue, j'en trouve une près de mon lieu de travail, encore une fois. Ce sont toujours les mêmes raisons qui me font consulter. Après lui avoir expliqué mes problèmes, cette dermato me dit clairement : déshabillez-vous.
Lui obéissant, j'enlève mes vêtements du haut, mon pantalon et mes chaussettes. Pendant ce temps, elle prépare la table d'examen, et j'imagine que je dois venir m'y allonger. N'ayant plus d'autre vêtements sur moi que mon slip, je lui demande si je dois le retirer aussi, ou non. Elle me dit que ce n'est pas nécessaire, et pourtant, lors de l'examen, elle ira mettre ses mains gantés entre mes jambes, sur la face interne des cuisses, en écartant le slip. Cela m'a fait mal, j'aurais préféré être nu pour la circonstance.
Encore tout récemment : suite à une mauvaise chute, un mal persiste au niveau de mes bourses. Un seul médecin urgentiste m'a examiné, un peu par surprise, comme je l'ai raconté ici. Mais quelques semaine plus tard, j'ai toujours mal. Surtout quand je marche beaucoup. J'ai mal quand je reste longtemps assis., quand je croise les jambes. C'est une posture rare chez moi, mais quelquefois je suis contraint de le faire..
Profitant d'une visite chez un usager hospitalisé, je tente de passer aux urgences de cet hôpital. J'explique les raisons de ma présence à l'accueillant, lui précisant que si ce n'est pas nécessaire, je peux attendre pour consulter mon médecin, en vacances à ce moment. Mais étant donné que je suis dans un hôpital, si j'ai besoin de radio ou d'échographie, je pourrais toujours le faire sur place. J'insiste sur le fait que la douleur est tenace, fréquente et me bloque la respiration. L'accueillant me prie d'attendre, estimant que ma présence dans ce service est justifiée.
Une urgentiste me reçoit, une femme encore une fois, mais là, ce n'est pas moi qui ai choisit... Elle lit sur la fiche d'accueil la raison de ma présence et me dit, elle aussi : déshabillez-vous. Pendant ce temps elle recouvre ses mains de gants et alors que je me défaits de mes chaussures pour retirer mon pantalon, elle me dit que ce n'est pas la peine, que je n'ai qu'à dégager le ventre et les parties génitales.
Je m'allonge sur la table, retroussant chemise et t-shirt, et baissant le pantalon et le slip jusqu'aux genoux. L'urgentiste m'examine, ne trouve rien de dangereux, mais me recommande de consulter un urologue.
Je préfère qu'on me dise déshabillez-vous, et mettez-vous en... plutôt que de demander ce que je dois garder ou retirer. C'est mon avis et il n'engage que moi.