Voilà ce qui m'est arrivé une fois, en dermatologie.
Dans mon salon de coiffure habituel, je ne trouve pas ma coiffeuse attitrée, c'est une autre qui s'occupe de ma tête. En y regardant de près, elle me conseille, comme ça, en passant, d'aller voir un dermato. Surpris de l'observation de cette coiffeuse, je mets cette démarche entre parenthèses. C'est vrai que ma tête me gratte, jour et nuit. Il n'y a pas de poux, heureusement, mais ça me démange énormément.
Je me rappelle les conseils de ma coiffeuse et je prends rendez-vous chez un dermato. Ca tombe bien, car un cabinet de dermatologie vient d'ouvrir à 2 pâtés de maison de mon bureau. Et je m'y rends, un soir après le travail.
A ma grande surprise, le médecin est une femme, assez jolie, peut être aussi jeune que moi, sinon à peine un peu plus. Mais son cabinet est entièrement moquetté, et je suis allergique à la moquette. Même les murs le sont. Et en plus, la couleur est foncée, ce qui crée une pénombre romantique.
Je lui explique la raison de ma venue. Elle ouvre un dossier et le renseigne au fur et à mesure des informations que je lui donne.
Aussitôt, elle se lève de son bureau et m'invite à m'installer au fond de la pièce, sur la table d'examen. Elle met en marche un hallogène qui éclaire très bien la partie du cabinet dans laquelle je me trouve.
Elle passe ses mains sur ma tête, dans mes cheveux qu'elle scrute. On dirait qu'elle regarde racine par racine. Quand elle a eu fini, elle retourne à son bureau noter ses observations sur mon dossier. Je quiite la table d'examen sur laquelle j'étais assis et je la rejoins, mais elle me dit de retourner à ma place, qu'elle n'a pas fini !
Je m'exécute et je me rassois sur la table.
Quand elle s'approche de moi, elle me demande si je n'ai pas d'autres problèmes de peau ou de poils, ailleurs, dans le corps. Que, du fait que je suis là, c'est bien de tout vérifier, que mes démangeaisons sur la tête peuvent se retrouver dans toutes les parties pileuses du corps, etc... Elle me fait tout un discours au sujet des poils, de la peau et des cheveux.
Coupant court à tout cela, je lui dis que tout va bien, que je n'ai pas d'autres soucis...
Mais elle insiste et me prie de me déshabiller, en soulignant que la peau, c'est partout.
Comme je ne m'y attendais pas, je me dévêts en tremblant. Elle me rassure, me calme. Je souffle pour évacuer mon stress. Elle me dit que si je ne veux pas, la consultation s'arrêtera là...
Mais aussi, j'ai vu l'insistance sur son visage... et je me suis déshabillé en haut seulement. J'ai posé mes affaires sur un tabouret tournant.
Elle m'a dit de retirer le bas aussi, de me mettre en slip.
Ce fut très difficile, parce que je ne m'attendais pas à me retrouver dans cette tenue, alors que j'étais venu pour un problème de cheveux. C'est vrai que j'aurais pu refuser de me faire examiner, mais les arguments du médecin ont fait mouche, et j'ai cédé, par peur. Surtout quand elle a prononcer le mot mélanôme !
Une fois en slip, je me suis allongé sur la table d'examen. Pour y voir plus clair, la dermato a mis en marche une lampe supplémentaire qui m'éclairait entièrement.
Et elle a repris son examen, méticuleusement. Elle a ré-examiné mes cheveux, ma barbe (j'étais barbu à cette époque), elle a regardé ma peau et les poils de mon thorax, ausculté mon abdomen (imberbe) rapidement et ensuite, ses mains ont parcouru mes jambes. Sans autre forme de procès, elle dit :
- Vous permettez ?
Et elle descend le slip et dévoile dans le même temps, la naissance de mon pubis.
Elle revient à la charge :
- Excusez-moi, monsieur, mais il faut que je regarde là. Soulevez vos fesses, je vous prie !
Le ton doucereux et l'extrème politesse du médecin m'ont fait obéir.
Et, quand j'ai soulevé mes fesses, elle m'a ôté entièrement le slip. D'un coup. Sans que j'ai eu le temps de réagir ou de comprendre ce qui m'arrivait !
Maintenant, me voilà à poil, devant une femme médecin (je crois bien que c'était la prmière fois devant une femme). Et moi qui était venu pour un simple examen de cheveux ! Je suis à poil, allongé sous une lumière très forte, détaillant chaque partie intime de mon anatomie !
Et elle m'a agréablement, je dois dire, examiné mes parties génitales, les bourses, le pénis. Elle a tout examiné dans tous les sens, à la recherche d'un bouton, d'un grain de beauté dissimulé en ces endroits.
Je n'ai rien dit, je me suis laissé faire, complètement abandonné entre ses mains. Je sentais l'adrénaline me monter au front, je commençais à avoir des palpitations, je n'arrivais plus à respirer, peut-être à cause du confinement trop prononcé de son cabinet.
Suite de l'examen de dos : je me suis retourné et elle a jeté un rapide coup d'oeil sur mon dos, a écarté mes fesses, et observé mes jambes, côté dos.
A sa demande, je me suis levé de la table, toujours tout nu, et elle a pratiqué sur moi, le même examen, mais debout. Elle m'a regardé à nouveau la poitrine, le ventre et s'est accroupie pour examiner mes organes génitaux.
Pour qu'elle les voit bien, et toujours à sa demande, j'ai écarté très largement les jambes. Elle y a mis sa main, a soupesé le tout et a regardé à nouveau sous le frein. Me retournant, elle m'a inspecté une nouvelle fois les fesses.
Quand elle était accroupi face à moi, j'ai eu une drôle de sensation. Même chose à chaque fois qu'elle a posé ses mains sur mes parties.
Je me suis rhabillé, face à elle, tandis qu'elle m'expliquait le traitement pour les squames et les furoncles que j'avais un peu partout sur ma peau. Je devais la revoir dans 6 semaines pour faire un bilan, changer le traitement ou le poursuivre.
J'ai beaucoup aimé le caractère très professionnelle de cette personne. Elle n'a rien laissé au hasard. Même si ce qu'elle a trouvé était bénin.
Comme prévu, après plus de six semaines, je reprends rendez-vous avec cette dermatologue. M'étant préparé à l'étape de la nudité, j'y vais sereinement
Dès qu'elle me fait entrer dans son cabinet, elle me pose les questions sur le traitement entrepris. Je n'ai pas le temps de répondre, son téléphone sonne et la conversation s'éternise...
Elle me fait des grands gestes avec les bras. Les interptrétant comme un ordre d'aller m'allonger sur la table, je me déshabille. Entièrement, cette fois. Eh oui ! je me mets à poil, directement, sans pudeur, sans honte. Et je patiente ainsi sur la table, non encore éclairée, cette fois.
Quand la dermato raccroche, elle s'approche de moi, s'excuse de m'avoir fait attendre et s'étonne de me voir tout nu.
Naïvement, je lui dis :
- Ce n'est pas comme l'autre fois ?
Elle me répond :
- Ce n'était pas nécessaire de vous déshabiller. Nous nous voyons pour faire un point sur le traitement, c'est tout !
Je fais mine de quitter la table, mais elle me retient :
- Restez comme ça, me dit-elle, ce n'est pas plus mal.
Et j'ai eu droit à une deuxième visite, un peu plus courte en temps, que la première. Mais elle m'a aussi examiner les poils pubiens, en particulier : comment l'aurait-elle fait si j'étais resté habillé ?
Tout compte fait, le traitement a été efficace. Les cheveux de ma tête ne me démangent plus, et les poils sur le reste du corps aussi.
C'était une bonne professionnelle, mais je ne sais pas si elle exerce encore aujourd'hui.