Je viens de rentrer d'un séjour dans un village naturiste du sud de la France. Là-bas, j'avais remarqué une permanence d'un médecin généraliste, deux matinées par semaine. Pendant une grande partie du séjour, je m'étais interrogé sur la tenue pour consulter. Fallait-il s'habiller ou pouvait-on rester nu?
Je me promenais souvent devant l'officine et observais discrètement les rares personnes qui y entraient. J'étais déçu. Toutes les personnes entraient habillées. Apparemment, consulter un médecin, même dans un village naturiste, était considéré comme un acte "civilisé" identique à la pratique de porter un short au minimum pour aller à la supérette du village. J'avais auparavant fantasmé sur un examen médical complètement naturiste. Je devais m'y résoudre. Ce ne serait pas pour cette fois là. Pourtant, j'avais bien vu une jeune fille de 7 ou 8 ans, totalement nue accompagnée par sa mère y entrer, et un jeune homme d'une vingtaine d'années ne portant qu'une serviette autour de la taille et un petit sac à dos. J'imaginais alors le médecin demander à la jeune fille nue de s'allonger pour l'examen, ou au jeune homme de retirer sa serviette pour montrer un grain de beauté mal placé.
Nous étions mardi, la prochaine permanence se tenait le vendredi suivant, soit la veille de mon retour en Alsace. J'avais donc trois jours pour imaginer un plan et enfin vivre Mon fantasme : un examen complètement nu.
Le prétexte pour consulter, je l'avais : il me fallait un certificat médical pour la pratique de volley dans un club, et je devais envoyer le dossier avant le 1er août. Mais ce n'était pas suffisant pour justifier de se présenter nu devant le médecin. J'ai eu alors un déclic. Je m'étais blessé quelques jours auparavant au pied en escaladant des rochers de la jetée. La blessure avait du mal à cicatriser et je pouvais justifier une urgence en venant directement de la plage après une réouverture de plaie et un risque d'infection. J'avais mon plan. J'étais tout excité en attente de vendredi matin.
Ce jour là, donc, après un début de matinée passé sur la plage, nu bien sur, je lance mon plan. Je mets uniquement un tee shirt, pour ne pas trop exhiber ma nudité à d'éventuels patients dans la salle d'attente, et reste donc nu en dessous. J'escalade les mêmes rochers, le cisaillement des pierres a pour effet de reouvrir la cicatrice sur ma plante des pieds. Je quitte la plage avec un petit sac à dos pour contenir mes papiers, prends une douche rapide juste avant les escaliers et me dirige vers l'officine en boîtant pour montrer mon urgence. Ça y est. J'y suis. J'ai quand même une appréhension avant d'entrer les fesses dénudées. Mais je ne vais pas renoncer. J'entre. Il n'y a pas d'accueil. Directement une salle d'attente avec 4 personnes assises et habillées. Je prends place un peu a l'écart. Je me sens observé. J'aurais préféré me retrouvé seul dans cette salle.
Mais je me rends compte que je suis le seul français. En effet, ce village est réputé pour sa clientèle a dominante germanique. Du coup, je me sens plus anonyme et moins gêné. Et, je dois l'avouer, être là, seul nudiste parmi des "textiles" m'excite d'avantage. J'ai même un début d'érection dissimulé après avoir croisé les jambes. J'attends un peu plus d'une heure. Imaginant la suite, et excité par cette situation, l'attente n'a pas été ennuyeuse. En voyant entrer le dernier patient avant moi, j'ai ressenti une accélération de mon rythme cardiaque. D'autres patients étaient venus prendre place après moi, et comme j'avais gardé les jambes croisées, ils n'ont pas dû voir que je ne portais rien en dessous du tee shirt. Je me voyais déjà me lever et passer devant eux en montrant mon sexe et mes fesses. Ça y est. Le dernier patient sort accompagné du médecin, un homme d'une quarantaine d'années, habillé en civil, pantalon et chemise à manches courtes. Il demande la personne suivante. C'est mon tour. Je me lève, et fait mine de boîter. Je le suis. A ce moment, il n'a pas encore dû voir que j'étais nu. Il me serre la main, m'invite a m'asseoir et me demande la raison de la visite. Je lui explique ma "mésaventure", en précisant de profiter de cette visite pour effectuer mon certificat. Je m'excuse pour la tenue, étant directement venu de la plage. Je sens que ça le dérange.
Car depuis ce moment, il jette régulièrement un regard vers le bas de mon anatomie pendant la discussion avec une expression qui aurait pu dire : "il aurait pu mettre un maillot !". Ce nest pas exactement l'ambiance que j'attendais, et je devenais assez gêné. Il m'a demandé de m'asseoir sur la table d'auscultation, a inspecté la plaie. J'avais peur qu'il ne trouve cette plaie trop bénigne, mais, il m'a effectivement confirmé que j'ai bien fait de venir. Il m'a désinfecté puis bandé la plaie. Pour le certificat, il m'a recommandé de voir mon médecin traitant. J'ai insisté en disant qu'il me le fallait très rapidement et que mon médecin était actuellement en congés (je sais très bien mentir). Il accepte, me demande de relever le tee shirt. Je n'hésite pas et l'enlève complètement. Cette fois, j'ai réussi. Je me retrouve entièrement nu devant un médecin, et j'éprouve des sensations difficiles à traduire. Je suis bien, au bord de l'excitation, et je savoure. Il m'ausculte rapidement, prend la tension, écoute mon coeur. Il me pose quelques questions, va à son bureau pour rédiger le certificat pendant que je me rhabille. Je règle ses honoraires, lui serre la main quitte la salle de soins et traverse à nouveau la salle d'attente, avec un air plus rassuré. Que du bonheur.
Si quelqu'un a vécu de telles situations, n'hésitez pas à nous en faire profiter.