J'ai comme beaucoup d'entre vous de mauvais souvenirs de visite médicale, surtout celle que j'ai subie en classe de términale, pour l'inscription au bac.
Dans l'institution ou j'étais scolarisée, depuis la maternelle, un établissement catholique privé, la visite médicale était obligatoire chaque année, contrairement au public ou cela se déroulait de façon plus éparse.
Comme beaucoup de mes camarades de classe je détestai y passer, pour la dérnière année j'avais décidé de faire ma forte téte pour ne pas devoir me retrouver avec trois autres de mes camarades de classe en petite culotte et soutien gorge dans le couloir de l'infirmerie.
Le matin avant de partir à l'institution, j'avais mis en guise de sous vettements un maillot de bain une piéce noir et non pas comme le prévoyait le réglement une culotte en coton blanc, montant jusque sous le nombril, genre culotte de memere et une brassière assortie. Le pire était de remplir le matin le pot d'urines qu'il fallait ensuite placer dans le cartable et transporter une partie de la journée avec les livres et les cahiers.
Pour la classe de términale la visite médicale s'étendait sur la journée complette, dés huit heure, la soeur infirmière venait chercher les trois premières de l'ordre alphabetique. Une fois la première passée, la suivante devait se rendre à l'infirmerie et ainsi de suite sans perturber les cours...
Pour celles qui comme moi devions y passer dans l'après midi un repas diétetique nous était servi, dans la salle habituellement réservée aux enseignants. Au menu une assiette de haricots vert cuit vapeur sans sel, suivi d'un yaourt nature sans sucre. Beurk les haricots filandreux.
Les premiéres étaient emmenées à l'infirmerie des treize heures, juste aprés le repas. Je me disais qu'avec un peu de chance et vu l'heure à laquelle je devrais y passer j'avais des chances d'y échapper ce jour là.
Mon tour arivait vers seize heures, juste aprés la récreation, je me levais, ramassait mes affaires, passait mon manteau et sortait de la salle de classe. Moi qui d'habitude angoissait façe à cet evennement, je me sentais plutot désinvolte, traversant la cour de récréation vide en sauttant dans les flaques d'eau avec mes bottes de cheval en caoutchouc, ce qui n'était pas là non plus trés réglementaire en ces lieux, tout comme le knickers, considéré comme une tenue trop masculine et extravetie.
J'aurai du porter des petites chaussures plates et une juppe.
J'arrivais tout de méme à l'infirmerie avec quelques minutes de retard comme, le faisait constater la soeur infirmiére chargée de me reçevoir. Sortez votre flacon d'urine et déshabillez vous. Je posais le flacon sur l'evier et sortai dans le couloir, deux autres de mes camarades étaient elle déja en petite tenue. Je m'executai pour me retrouver au final en maillot de bain, en colants noirs que j'avais plaçé sous le maillot et avec mes botes aux pieds, provocation supréme.
L 'une des infirmiéres m'appelait pour subir les premiers examens. Elle m'intimait de mettre les pieds nus, pour l'embetter je lui expliquai que mes molets étaient gonflés ce qui m'empéchait d'oter mes bottes, de surcroit mes colants étaient pris sous le maillot et j'avais horeur de marcher les pieds nus sur le carrelage.
La soeur infirmière arrivait à son tour et disait queque chose comme : '' soyez raisonable ma fille, faites ce que l'on vous dit, c'est pour votre bien, votre santé.
La soeur directrice arrivait à son tour, j'avais tout de meme oté une botte, la médecin ne croyait absoluement pas à cette histoire de jambes gonflées et le fait d'avoirt coincé mes colants sous le maillot la mettait en colère.
La médecin s'entretenait avec la soeur directrice qui lui autorisait à me faire dénuder, devant les copines. Assez rigolée me disait la médecin, mettez vous toute nue.
Alors qu'une autre camarade se rabillait, je me retrouvais à cul nu. La médecin m'avait fait passer les premiers test à la fin de l'aprés midi, faisant passer mes camarades suivantes avant moi.
En fait j'ai passée la visite à proprement parler vers dix huit heures, pour subir les pires examens, mes parents avaient étes prévenus que j'étais en rettenue, médicale, ce qui m'avais mis encore plus ""LA HONTE !!!!!"". Le pire à été le test d'éffort avant l'electrocardiogramme, sur le vélo ? avec une sérviette sous les fesses.
Quand j'y repense prés de trente ans plus tard, cela me fait bien rire, heuresement que j'étais dans un lycée de filles. Je devrais en avoir honte.