L'Internat
Chapitre 2
Je m'étais endormi en attendant ce que voulait me montrer Serge, je rêvais que ma copine était venue dans mon lit au dortoir et me caressait le sexe, c'est au moment où elle venait de me prendre en bouche qu'elle s'est mise à me dire "réveille-toi…réveille-toi…", dans mon rêve, je ne comprenais pas qu'elle puisse me parler aussi distinctement avec la bouche pleine, et cela m'a sortit de la sucette de Morphée, s'était Serge qui me chuchotait à l'oreille en me massant le gland de ses doigts mouillés, il était debout et son devant de pyjamas affichait une belle bosse, j'ai cru qu'il voulait que je le suce mais non, il me fit signe de le suivre vers le couloir des wc, je le suivais en silence en essayant de cacher mon érection nocturne…
En passant au local des armoires-vestiaire, il entrouvrit la porte pour jeter un œil à ce qui si passait, il n'y avait qu'un gars emballé dans sa couverture, assis par terre en train de lire d'une main car de l'autre il donnait corps et caresses à sa verge, Serge me fit un clin d'œil complice et referma la porte, arrivé au local wc par contre, il y eu comme un mouvement de pyjamas en fuite dans les cabinets, ça sentait la clope, Serge baissa le devant de son pantalon pour faire un pipi à l'urinoir, j'en fis autant et m'aperçu qu'il regardait ma miction, décidément, il avait tous les vices, quelqu'un demanda qui était là, Serge répondit en citant nos noms, une porte s'ouvrit puis une autre, les gars étaient au moins par deux à l'intérieur…
Il y avait là des deuxièmes et troisième année, pour moi, ils étaient là pour fumer en cachette et discuter mais chahuter aussi, à leur façon car les mains commençaient à s'égarer dans les pantalons de pyjamas provoquant des tumescences, le Grand René nous demande abruptement qu'est-ce qu'on fout là et qu'est-ce qu'on veut, c'est le représentant des élèves, un meneur par sa taille, son charisme et sa gouaille, il n'est pas avare en bonnes blagues et coups tordus, militant rouge chez les bolcheviques de l'époque, il a autorité sur presque tout et tous le monde, personne ne le contredit, il a de trop grosses mains, y en a même qui l'appellent Le Ché, bref, mon pote Serge lui demande la permission de rester un moment pour fumer…
Il connait Serge, il sont du même coin, et puis il doit y avoir un truc entre eux car il lui donne une claque sur les fesses en lui disant de rester juste ce qui faut, pas plus, je suis trop jeune, il demande à Serge en rigolant si j'ai la main douce, je pique un far en comprenant l'allusion, il est donc au courant pour les masturbes sous les draps, mais il éclate de rire en voyant ma figure, t'inquiète p'tit gars me dit-il en me tapant sur l'épaule, tous le monde fait ça ici, c'est l'antre du vice, on fait même pire, regarde me dit-il d'un geste de la main me montrant les wc, certains gars ont le pantalon baissé et d'autres gars leur embrassent la verge, " - Allez…! Tu retourne à ton padoque…! Ce n'est pas pour toi tout ça…! File…!
On finit notre cigarette en deux tafs et nous carapatons sans discuter, le Grand René est déjà en affaire avec un deuxième année qui lui masse le paquet en lui baissant le slip kangourou, Serge m'entraîne avec lui pour faire un passage aux vestiaires, le branleur solitaire n'est plus là et Serge referme la porte derrière nous, sans allumer, de suite, il embraye la discute sur ce qui ce passe dans les wc, me demandant ce que j'en pense et si je suis choqué que des gars sucent le sexe d'autres gars, je lui répond que je ne sais pas, que c'est quand même spécial, je lui redemande s'ils sont homos, il me dit que non, seulement deux ou trois, les autres c'est comme pour lui, juste pour le plaisir de se faire vider les boules, il me touche la queue en parlant.
Serge, tout en me baissant le slip, me raconte que c'est avec le grand René qu'il a fait ça la première fois au bahut, c'est ça qu'il appelle "en mieux", avec la bouche, et suite, comme pour me montrer la différence, il s'agenouille à mes pieds et se met à me lécher le prépuce et le gland, le spectacle aux wc m'a déjà fait de l'effet, ses mains et sa bouche font le reste, je me met à bander comme un âne et cela plait à Serge qui me dit que j'en ai une belle avant de l'avaler complètement, ses mains sont partout, sur mes bourses, ma tige et même entre mes fesses que je resserre de suite pour préserver ma pudeur et mon petit trou, il me dit pardon et arrête de me toucher la raie, il se masturbe en me suçant, tant mieux, je ne me vois pas le lui faire
Je dois reconnaître que pour un gars, Serge me fait ça bien, mieux même que ma copine qui est hésitante, dans la pénombre, je ne vois pas que c'est un homme qui me fait une pipe, je savoure entièrement la caresse buccale en pensant à d'autres femmes de qui j'aimerai bien recevoir un tel cadeau, il me fait venir en un lapse de temps incertain, je lui miaule que ça vient et il recule son visage en regardant mon sperme gicler et retomber au sol tout en se finissant lui-même de la main, il décharge par terre en poussant une injure de jouissance et de satisfaction, nous prenons nos mouchoirs pour essuyer nos flaques visqueuses, Serge suggère que la prochaine fois ce sera à moi de le lui faire, seulement si je veux bien…