L'aventure osée de Manon
Manon Ch. 5
Le lendemain au réveil, Manon avait encore un léger mal de tête, et très soif aussi. J'essayai de savoir si elle avait des souvenirs de la soirée qu'on avait passé, mais visiblement elle ne souhaitait pas qu'on en parle.
Pour ma part j'en gardais un souvenir excitant. Et j'avais bien l'intention de continuer ces expériences perverses avec elle, puisqu'elle semblait très compréhensive à mes besoins.
La matinée, elle resta tout d'abord au lit et ne souhaitait pas prendre de petit déjeuner. Vers 11h, je rentrai dans la chambre voir ce qu'elle faisait et vis qu'elle s'était rendormie.
Elle ouvrit les yeux lorsque je m'approchai du lit.
-Tu n'as pas l'air bien, lui fis-je remarquer. Tu as mauvaise mine, ce matin.
-En effet, j'ai dû attraper quelque chose, confirma-t-elle. Tu n'aurais pas de l'aspirine, par hasard ?
-Si, répondis-je. Je t'en apporte tout de suite.
Quand je revins avec un verre d'eau et un comprimé, je lui donnai le médicament et en profitai pour poser ma main sur son front.
-Tu es brûlante, remarquai-je. Reste là, je vais chercher le thermomètre.
Je partis chercher dans la boîte à pharmacie un thermomètre en verre que j'avais depuis longtemps, et le ramenai dans la chambre. En arrivant, je me rendis compte que je n'avais pas du tout songé à l'endroit où j'allais lui mettre. Bien évidemment, la logique aurait voulut que je lui mette dans la bouche ou sous le bras, mais j'envisageai une autre solution : lui prendre sa température rectale !
Quand je fus devant elle avec le thermomètre, Manon sembla lire dans mes pensées :
-Tu comptes me le planter dans le cul, c'est ça ?
Elle avait retrouvé le sourire en me disant ça.
-Oui, avouai-je.
-C'était prévisible, fit-elle en se retournant sur le côté.
Elle souleva un côté de la couverture, ce qui dévoila ses fesses nues.
Je me mis à sa hauteur, lui soulevai une fesse, et glissai la tige de verre de cinq bons centimètres dans son rectum.
-J'ai eu droit à tout dans les fesses, fit-elle en rigolant. Ton doigt, ta bite, des fruits, un lavement, un suppositoire. Il ne manquait plus que le thermomètre rectal !
Je fus content qu'elle prenne tout ça avec humour, même malade.
-Garde-le un moment, fis-je.
-Oui docteur, fit-elle.
Je repartis à la cuisine quelques minutes, puis revins dans la chambre où Manon attendait toujours. Elle avait rabattu la couverture sur elle.
-Voyons voir ce que ça dit, fis-je.
Je lui découvris les fesses une nouvelle fois, sortis délicatement le thermomètre qui en dépassait, et la recouvris pour ne pas qu'elle ait froid.
-38°C. C'est bon, ce n'est pas si haut. Tu seras vite remise sur pied.
Je repartis de la chambre en éteignant la lumière pour la laisser dormir encore un peu.
Vingt minutes plus tard, je garai ma voiture devant la pharmacie. J'avais laissé Manon se reposer chez moi, en lui disant que je revenais bientôt.
Quand je franchis l'entrée, la pharmacienne, que je connaissais un peu, m'accueillit avec le sourire :
-Bonjour, me lança-t-elle.
Je m'approchai de la caisse et lui passai ma commande.
-Une boîte de paracétamol, en suppositoire.
-Pour enfants ou adultes ? Demanda-t-elle.
-Pour adultes.
-Ok.
La pharmacienne se retourna face à son rayon et se baissa pour attraper une petite boîte en carton, puis la posa devant moi.
-Et voilà, fit-elle. Autre chose avec ça ?
Je réfléchis un instant à ce qu'il pouvait me manquer, puis ajoutai finalement :
-Un tube de vaseline.
La pharmacienne partit dans l'arrière de la boutique, puis revint avec ma commande. Je lui réglai les deux articles, la saluai et repris le chemin du retour. J'étais un peu gêné de faire ces commandes. Elle devait se douter de quelque chose. Dans un seul mois j'avais été acheter des suppositoires à la glycérine, puis des microlax, et maintenant des suppositoires au paracétamol. Mais elle n'avait fait aucune remarque.
Quand je rentrai dans l'appartement, je vis Manon qui s'était allongée sur le canapé, devant une émission de télé.
-Comment ça va ? Lui demandai-je. Tu as encore mal à la tête ?
-Un peu, répondit-elle.
-Alors je t'ai apporté ce qu'il te faut ! Fis-je en levant le sac de la pharmacie.
-Qu'est-ce que c'est ?
Je sortis la boîte du sachet, et vins me placer près d'elle.
-De l'aspirine, répondis-je, mais en suppositoires !
-Mmmh ! Fit-elle en guise de commentaire.
Impatient de lui en donner un, je lui demandai :
-Tu veux que je m'en occupe ici sur le canapé ?
J'étais déjà entrain d'ouvrir la boîte, et sortis un suppositoire que je déballai soigneusement. La petite pointe blanche apparût. Manon, très souple, se retourna sur le dos et plia ses jambes jusqu'à sa poitrine, avant de lancer.
-Vas-y. Je n'ai pas mis de culotte sous ma robe de nuit !
Je jetai un coup d'oeil, et vis en effet directement l'entre-jambes de la jeune femme.
-Petite cochonne ! Répondis-je en plaisantant.
Elle se contenta de sourire à ma remarque, tout en tenant toujours ses jambes repliées.
Je pris le médicament entre mes doigts, et le plaçai face à l'orifice de Manon, prêt à rentrer. Comme j'aimais bien lui dire, je lui lançai :
-La petite fusée va partir !
Mais soudain, la sonnette d'entrée de mon appartement retentit, me bloquant dans mon geste. Manon sursauta. Décidant tout de même de finir le travail, je fis glisser mon doigt dans son cul pour enfoncer le suppositoire.
-Qu'est-ce que tu fais ? Fit-elle, stressée. On vient de sonner à ta porte.
-Je finissais juste le travail, répondis-je en enlevant mon doigt.