Biographie d'un infirmier militaire
Épisode 5 : premiers rapports
L'après-midi, après le repas, je rejoignis Coralie dans la réserve pour le rangement du matériel : on réaménageait à peu près tout pour refaire le centre de soin.
-Enora m'a parlé des fouilles avant les visites, lui fis-je. Je trouve ça assez troublant, pas toi.
Elle releva la tête et me fit un joli sourire :
-T'inquiètes pas, tu t'y feras vite.
-Tu as déjà trouvé des objets planqués sur les patientes du pénitencier ?
-Oui, ça arrive de temps en temps. En général c'est au début quand on nous les emmène pour la première fois et qu'elles n'ont pas encore été derrière les barreaux.
-Et elles cachent quoi ?
-Oh, ça dépend. Des sachets d'herbes ou d'autres drogues en général, qu’elles cachent dans leur trou de balle. Il y en a beaucoup qui font car elles croient qu'on n'osera pas les fouiller à cet endroit, mais le milieu carcéral militaire a ses règles, on est ici pour les appliquer.
Savoir que ma compagne procédait elle aussi à de telles fouilles me fit avoir un autre regard sur elle : elle ne me semblait plus aussi gracieuse et élégante qu'avant. Je l'imaginai en train de retirer des petits sachets plastiques du trou de balle d'une patiente. C'était excitant comme idée. Peut-être qu'une fois ça pourrait nous inspirer dans d'éventuels jeux sexuels, mais pour cela, il fallait déjà que je la connaisse un peu mieux, sinon elle risquerait de trouver ça bizarre.
-Tu penses à quoi, Tom ? Demanda-t-elle en posant ses mains sur mes épaules. Tu a l'air perdu dans tes pensées, tu veux qu'on parle un peu de ça ?
-Non, c'est bon, fis-je
Je me redressai et changeai de sujet.
-Je veux qu'on fasse l'amour ce soir, lui soufflais-je à l'oreille.
Elle me donna un baiser, puis sa main glissa sur ma chemise pour s'arrêter sous la ceinture.
-Toi aussi ça te démanges là, fit-elle en frottant sa paume sur ma bosse qui venait de se former. J'en ai envie moi aussi, mais on ne fera pas ça dans la chambre devant Enora. Rejoins-moi après le travail dans le couloir, tout au fond il y a une ancienne salle d'examen désaffectée, on y sera tranquille un bout de temps.
Une fois six heures de l'après-midi passé, je pris le couloir que m'avait indiqué Coralie. Elle m'y attendait comme prévu.
-J'ai préparées des couvertures par terre, elles étaient entreposées ici dans les placards. Ce n’est pas le top mais c'est mieux que rien.
-C'est parfait, répondis-je.
Comme si c'était un feu vert pour elle, elle s'affaira à défaire ma braguette et enleva mon jeans. Bientôt je fus totalement dénudé.
-A ton tour, me dit-elle en reculant d'un pas ou deux.
Je déboutonnai son chemisier et dégrafai sa jupe, puis son soutient-gorge, ce fut ensuite le tour de sa petite culotte.
Une fois nos deux corps nus, je la pris par la taille et la coucha dans les couvertures, elle se laissait faire, et m'enlaça avec ses jambes. En remuant ainsi, on fusionna nos corps, et on se mit à bouger plus fort. Coralie me regardais, la bouche légèrement ouverte qui laissait passer de petit gémissements. Ses mains se promenaient dans mon dos et sur mes fesses, ne sachant plus où se placer pour m'encourager à continuer. Finalement je sortis de son vagin et déversai ma semence sur la couverture.
Vingt bonnes minutes après, nous étions toujours enlacés, nos mains se promenant un peu partout pour découvrir les formes de l'autre. Au bout d'un moment son doigt s'arrêta de bouger : il s'était stoppé sur mon anus.
-Tu veux ou pas ? Me fit-elle en me titillant du bout du doigt.
-Je ne sais pas. C'est ... c'est assez nouveau pour moi.
-Ok, alors respire un bon coup.
Elle approcha sa bouche de la mienne et m'embrassa. Je sentis son doigt appuyer sur mon petit trou, de plus en plus insistant. Une phalange pénétra, puis deux, et enfin tout le doigt.
-Tu trouves ça agréable ?
-Oui, fis-je. C'est super.
Elle prolongea alors son massage anal, me faisant lâcher à mon tour des gémissements de plaisir, puis le doigt finit par ressortir.
Coralie se sépara de moi et prit sa montre en main.
-Voilà, il va falloir y aller, les autres vont se poser des questions sinon, fit-elle en voyant l'heure.