Charlène O


Vues: 842 Created: 2009.09.14 Mis à jour: 2009.09.14

La Directrice de L'Institut Ospif

Episode 17: "Punie!" (1/2)

Me voilà devant l'énorme porte du bureau de la Directrice, le coeur battant.

J'avais espéré y échapper, mais il faut croire que tôt ou tard, nous devons toutes y passer

Je frappe, un fol espoir qu'il n'y aura pas de réponse me traverse.

Hélas, juste au moment où je voulais m'encourir j'entends la voix de la Directrice: "Entrez!".

La porte est lourde mais tourne silencieusement sur ses gonds. Le bureau est vaste, tout en boiseries sombres.

Puis je la vois. La Directrice est assise derrière un énorme bureau-ministre.

Une lampe à halogène design éclaire le dossier qu'elle est en train de lire.

J'ai le temps de regarder autour de moi avant qu'elle daigne se rendre compte de ma présence. Je connais cette pièce par coeur, bien que je n'y aie jamais mis les pieds. Toutes les filles de l'Institut Ospif connaissent le bureau de la Directrice: toutes celles qui sont passées par ici pour être punie nous l'ont décrit dans le détail. Cette pièce-ci, passe encore. C'est ici qu'on

entend la sentence. Mais la pièce à côté, ça c'est l'enfer. "Ma salle de bains" comme l'appelle la Directrice.

Elle enfonce quelques touches sur son interphone et fait venir deux assistantes, "... pour préparer une pénitente...".

J'en ai froid dans le dos: la 'pénitente', c'est moi...

La préparation dont elle parle est une mise en condition, afin de multiplier l'effet de la punition. Sous la conduite des assistantes la fille doit d'habitude se dévêtir; ensuite elle est attachée en position.

Puis commence l'attente humiliante; quand enfin Madame la Directrice arrive, la fille n'en mène pas large.

On m'a dit que je serai cravachée. Je suis donc à peu près sûre que les assistantes vont me mettre à nu. Mon esprit glisse sur ces pensées qui me donnent la chair de poule. J'ai toujours détesté me dévêtir en présence d'autres personnes.

Claudine, qui a été cravachée la semaine dernière, a dit que les assistantes se sont amusées avec elle quand elle était attachée, nue comme un ver, contre le grand "X". C'était presque aussi horrible que la cravache même, avait elle

ajouté.

J'ai le temps d'admirer le coin-salon où une installation stéréo dernier cri contraste avec le canapé désuet recouvert de velours rouge. Puis les assistantes sont arrivées...

Je reconnais tout de suite les assistantes qui vont me 'préparer': Madame Dorothée et Madame Iris. Toutes deux m'ont l'air tout sauf joyeuses. Nous savons toutes qu'elles essayent de filer en douce le vendredi après-midi, pour commencer leur week-end tôt, mais cette dernière corvée va les retarder d'au moins une heure. Je crains que la Directrice les ait spécialement choisies ce vendredi pour bien leur montrer qui décide quand le travail est fini.

Malheureusement cela s'annonce mal pour moi: rien qu'à la façon brutale où elles me prennent par les bras pour aller dans la 'salle de bains', je sens qu'elles veulent se venger sur moi, faute de pouvoir protester auprès de leur employeur.

J'étais morte de peur en frappant à la porte, maintenant je suis au bord de la panique.

La 'salle de bains' est énorme et résonne drôlement, à cause du carrelage qui monte même sur les murs. Dans de grandes armoires vitrées des ustensiles médicaux brillent comme dans une vitrine de Noël. Dans le coin opposé se trouve le lit cage dont Amanda a fait les frais, il y a quelques semaines. Au mur pend une veste en toile blanche, bardée de lanières: la camisole de force.

Près de la porte d'entrée il y a un petit bureau et deux chaises; au centre de la pièce trône une table d'examen hyper moderne, équipé de divers appareils électroniques, et d'un énorme scialytique.

Je vois tout cela en quelques secondes, le temps que les assistantes mettent leurs tabliers blancs.

Puis elles viennent vers moi.

Une boule se noue dans mon estomac, je respire difficilement. "C'est ici que les Athéniens atteignirent..." me passe dans la tête. Nous y voilà. J'essaie de sourire pour les amadouer, mais à force de serrer la mâchoire pour ne pas montrer ma trouille, je sens mes dents se découvrir en un affreux rictus.

C'est Dorothée qui prend la direction des opérations:

"Alors, on se débrouille pour écoper d'une punition le vendredi après-midi?

T'aurais pas pu faire ça un autre jour, dis?"

Je baisse les yeux. Mieux vaut ne pas répondre, car dans l'état où elles se trouvent, n'importe quelle réponse serait mauvaise.

"Tu t'appelles comment?"

"Cassandre, madame"

"Ah! Cassandre!"

J'ai l'habitude des réactions que suscitent mon prénom peu commun, mais madame Dorothée trouve nécessaire de déclamer le début du poème de Ronsard,

'Ode à Cassandre':

"Mignonne allons voir si la rose, qui ce matin avait éclose sa robe de pourpre au soleil..."

Méchamment elle ajoute à voix basse "Tu vas voir comme on va faire éclore ta rose, ma mignonne..."

"Les mains sur la tête. On va te fouiller."

Après j'appris que cette fouille n'avait comme but que de briser la résistance de l'élève, en l'humiliant d'une façon ignoble. Je ne sais pas si la Directrice est au courant de cette pratique, je crois qu'elle apprécie surtout que la pénitente 'préparée' est calme et qu'elle accepte - ou du moins semble accepter - sa punition avec résignation.

Tout cela je ne savais donc pas au moment où madame Iris se colle à mon dos.

Je me sens mal à l'aise. Cette assistante d'une trentaine d'années a les formes plutôt amples et j'ai l'impression qu'on me pousse des coussinets chauds dans les dos et contre les fesses. Sans me voir dans un miroir je sais que je dois être pâle comme un linge.

Madame Dorothée s'approche de moi, je sens son haleine pas très fraîche. Elle me regarde droit dans les yeux.

"Regarde-moi, mignonne. Ne t'avises pas de fermer les yeux... Je veux y voir ce que tu ressens... Je veux être sûre que ma 'préparation' porte ses fruits... Et je veux aussi garder en tête le souvenir d'une petite salope punie qui a gâché le début de mon week-end..."

J'avale ma salive avec peine, j'ai l'impression que ma gorge est fermée.

J'essaye de me détendre, pour subir ce qui va suivre sans me donner en spectacle. Je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche en grand quand je sens ses mains sur mes hanches. A travers le tissu de ma jupe, elle me pince la peau.

Madame Iris mets ses bras autour de moi, pour m'immobiliser; elle les croise sur mon ventre et serre fort, me coupant le souffle. En même temps elle avance une jambe, poussant mon ventre obscènement en avant vers sa collègue.

Visiblement dans son élément, Dorothée laisse glisser ses mains sur mes hanches, comme un amoureux le ferait. C'est très gênant, beaucoup plus que je ne l'aurais cru. J'avais pensé qu'elle me ferait mal, et jusqu'à certain point on peut combattre la douleur, mais ce traitement-ci est pervers.

Ses mains glissent sur le devant de mes cuisses, puis à nouveau vers mes fesses. Là, elles agrippent les hanches de sa collègue et la tire très fort vers moi, me transformant en une sorte de sandwich. On est à peu près de la même taille et je sens qu'elle pousse avec son os pubien contre le mien.

Bon, il m'est arrivé de danser avec une copine, danser disons 'assez intimement' même, et nous avons alors appuyé nos ventres l'un contre l'autre, mais ici, dans cette 'salle de bains' fortement éclairée, cet attouchement sans chaleur est horrible. Je sens mon sexe se contracter involontairement, comme pour échapper à ce contact.

Ses mains repartent sur l'extérieur de mes cuisses, puis descendent. Son ventre perd le contact pendant quelques instants, le temps que ses mains trouvent l'ourlet de ma jupe et glissent en dessous. Aussitôt son ventre se recolle au mien.

Les bras au-dessus de la tête je sens ma transpiration, j'ai l'impression que la peur et la honte font dégouliner mes aisselles, ajoutant à mon trouble.

Ses mains agiles frôlent l'intérieur de mes cuisses, me donnant des frissons

- c'est un endroit qui est très sensible chez moi.

Lentement, pour me faire souffrir à petit feu, ses mains remontent entre mes jambes. Soudain je sens avec désarroi que j'ai une forte envie de faire pipi!

Quelle horreur! J'ai été aux toilettes avant de venir ici, mais je suppose que c'est la trouille qui remplit ma vessie. Pourvu que cette séance ne dure pas trop longtemps...

Je mors mes lèvres pour ne pas crier quand une main se pose à plat sur mon sexe. Elle me regarde avec une vilaine grimace de triomphe.

"Tu aimes ça, hein, dis? Allez, avoue que tu aimes?"

Non, je n'aime absolument pas son petit jeu. Je préférerais être cent mille lieux sous la terre. La chaleur de sa main traverse le coton pourtant épais de ma culotte de gym.

Sa collègue ne veut pas être en reste: une main remonte vers ma poitrine, l'autre descend sur mon ventre et glisse dans ma jupe. Pourvu qu'elle ne se mette pas à pousser sur ma vessie! Heureusement elle se contente de faire comme si elle me 'fouillait' pour s'assurer que je n'ai pas d'objets cachés sur le corps.

Sournoisement Dorothée masse mon sexe à travers ma culotte, sa main bien à plat, un doigt recourbé suivant la vallée de ma fente.

"C'est qui qui a une culotte sale? Dis?"

D'une pâleur extrême je me sens virer au rouge cardinal. Ah la vache.

N'importe qui mouillerait après un traitement pareil. Pas difficile d'humilier quelqu'un de cette façon.

"Garde les yeux ouverts, mignonne Cassandre. Tu sais que tu me fais penser à une tomate que j'ai bien aimée?"

Poliment Iris rit poliment de la blague de sa collègue.

"On dirait que cela gêne mademoiselle qu'on parle de sa culotte, as-tu entendu, Iris?"

"Oui, j'ai entendu... Elle a peut-être quelques chose à nous cacher?"

"Nous allons le savoir bientôt. Enlève tes chaussures et monte sur la chaise!"