2 members like this


Vues: 987 Created: 2020.06.23 Mis à jour: 2020.06.23

Institut Cerebralium

Partie II: Traitement de choc

J’émerge confusément. Ma bouche était sèche et pâteuse mais je distingue de plus en plus les murs. Non pas qu’ils étaient devenus plus interessants depuis la veille : toujours le même crépis. Je teste la solidité de mes liens : ceux ci étaient toujours assez solide et je sentais une douleur sourde dans ma verge. On m’avait mis une sonde urinaire: celle ci enserrait mon gland, en une pâle copie de la meilleure fellation que j’ai pu avoir..

La porte de ma chambre, grinçante et faisant un bruit de bois qui se craquèle, s’ouvre sur le visage de Mary.

- Bonjour Monsieur Crowley...comment vous sentez vous?

Je déglutis difficilement, tirant sur mes entraves et faisant cliqueter le métal contre le métal.

- Nauséeux…

Mary sourit, l’oeil brillant. Sa voix, éthérée et douce, avait quelque chose de glacial, dérangeant...

- C’est l’effet du valium. Il faut bien ça pour ...vous soigner.

La petite pause qu’elle avait marqué laissait planer une arrière note acide.

- Dites moi ce que j’ai….pourquoi suis je ici?

- Le docteur Brahms vous expliquera. Je vais vous libérer à présent...vous semblez plus calme. Plus docile.

- J’ai la nausée….ça tourne, ça tourne…..

Confusément, je sens la morsure des contentions se relâcher. Doucement, je tente de bouger un pied, puis l’autre. Je sens la sonde urinaire se retirer de mon urètre avec une sensation de brûlure

- Ahhhhhhhh

Mes dents se crispent, électrisant les os de ma mâchoire tandis que mon membre viril, raidi par le tube de plastique, retomba, pendant lamentablement entre mes cuisses. Quelques gouttes de sang perlèrent.

- Mhhh, quelques petites irritations génitales. Je vais demander au Docteur Brahms si on peut vous donner un anaphrodisiaque. Il faut vous garder de toute agitation inutile...surtout après hier soir. Vous nous avez inquiété vous savez. Mais c’est vrai qu’à l’institut Cérébralium….on ne s’occupe que de cas...spéciaux.

J’entends mon ventre gargouiller. Une douleur sourde nait dans mon estomac avant qu’une nausée envahisse mon arrière gorge.

Je me redresse sur mon lit, en sueur, les mains sur le ventre. Mary, les yeux écarquillés, court vers la porte pour appeler le médecin.

Pour ma part j’essaie de déglutir mais ma gorge ne m’obéit pas. Je ravale in extremis un vomissement alors que je sens la douleur enfler dans mon ventre.

Je respire à petit coup tandis que le docteur Brahms arrive. Le regard brillant elle s’empresse de m’ausculter. Le contact du pavilion de l’instrument sur ma poitrine me laisse insensible car je suis tout entier à éviter de vomir, ravalant l’acidité en me brûlant deux fois la gorge.

Le docteur Brahms, redressant son visage , pris mon pouls.

- Monsieur Crawley, ce n’est rien, juste de la nausée consécutive au valium et a l’orage immunitaire que vous avez eu hier soir lors de votre pic de fièvre. Par contre cela a posé un problème supplémentaire quand à votre traitement de fond.

Je cligne des yeux, regardant le médecin.

- Pourquoi suis je ici? Pourquoi ai je été admis à cet Institut?

Je sens toujours une vague de chaleur et de froid parcourir mon corps. Confusément, le docteur Brahms déboutonner légèrement sa blouse, l’oeil vivement éclairé d’une lueur lubrique. Ses lèvres pulpeuses se perlèrent d’humidité et elle attira dans un mouvement extatique ma bouche vers ses seins orgueilleux. Tout entier abandonné à mon brûlant désir, j’entreprends de lui embrasser sa poitrine. Ma langue joueuse titille ses aéroles tandis que je mordille le bout de ses mamelons avec gourmandise. J’entends, dans la brume, ses petits cris jouissifs qui m’encouragent tands qu’elle me fait basculer sur le lit et m’immobiliser de ses cuisses. Ma verge, dure au point d’en être douloureuse, pointe vers sa voluptueuse poitrine, comme Excalibur hors de son rocher.

- Monsieur Crowley...vous êtes très fievreux….il faut procéder à des soins plus énergiques !

De sa main aux fins doigts, elle entreprit de me frictionner le pubis avant de s’attaquer à mon sexe. Avec un art consommé, elle tira et repoussa mon prépuce à un rythme croissant, inondant...mon cerveau d’endorphines. Mes testicules, grossies d’excitation, s’entrechoquèrent comme des castagnettes agitées par une danseuse de flammenco. Ma respiration se fait courte, précipitée tandis que je sens la jouissance venir.

- J’arrive! J’arrive !

Je préférais prevenir...plus d’une de mes conquêtes était partie, fachée d’avoir été surprise. “Connard! 40 euros la permanente foirée! “ était le cri de la dernière en date….Alors bien que tout entier livré aux désirs et aux jeux de cette étrange médecin, je n’en gardais pas moins une once de...pragmatisme.

Un éclat m’appris qu’elle entendit le message. Alors que je m’attende à ce qu’elle saississe mon pénis dans sa bouche gourmande et qu’elle me flatte de sa langue charnue, elle pinça fortement mon prépuce de la main gauche tandis que la droite, armée d’un thermomètre, plongea soudainement dans mon rectum.

La surprise, mélée à l’éjaculation bloquée par le mur de peau, me fit pousser un râle, mélange de plaisir et d’un frisson électrisant. Râle que le médecin etouffa en m’embrassant avec fougue, avec une telle violence que je sentis presque sa mâchoire claquer contre ma bouche

Relachant son vif pincement, le docteur Brahms rajusta ses cheveux et regarda avec un sourire torve et des yeux brillants mon sexe devenu flaccide répendre sa semence sur les draps.

-Je gage que ce traitement à l’endorphine devrait vous faire du bien. Voyons cette température….

Sans mot dire, elle retira l’instrument de verre de mon cul avec une petit moue non sans avoir titillé ma prostate grâce a l’embout métallique de l’instrument.

- 39.3 °C, vous êtes chaud en effet. Mais une fièvre modérée est recommandée. C’est même un traitement que nous recommandons à l’Institut Cérébralium. Cela aide à...rééduquer le cerveau..

Et votre cerveau à besoin d’être rééduqué…

Le dernier mot, dans sa bouche, sonnait comme une acidité. Elle montait d’un ton en le disant et son sourire sembla s’étirer comme celui du Chat du Cheshire.

- Mon cerveau….???

- Oui...Vous ne savez donc pas pourquoi vous êtes ici?

- Non….

Dans la brume, je la vois afficher un sourire plus triste et soupirer. Jouant nerveusement avec une mèche de ses cheveux, elle me regarda avec un air de pitié.

- Vous avez eu une bouffée délirante-fébrile. Mélange de délire psychotique à caractère fébrile...On a du vous interner en urgence. Vous...Vous avez failli égorger votre compagne avec un couteau….On a pu vous arrêter à temps. Voila pourquoi on a du vous attacher et vous injecter de grandes quantités de valium. Mais vous aurez droit à un traitement de choc….Mary sera là pour m’aider.

La perspective de me faire “soigner” par ces deux charmantes professionnelles de la santé alluma dans mes yeux une lueur éminement lubrique que le docteur Brahms ne put ignorer. Mais elle eut un demi sourire

- Je vais vous laisser vous reposer… Nous aurons un second traitement de choc après le déjeuner….

Pris d’un pâle sourire je répondis

- Si c’est aussi...dynamique que ce traitement là….

Elle éclata d’un rire cristallin…et son oeil brilla d’un éclat...acide

- Dynamique oui….Mais vous verrez bien...

Comments

arthur Il ya 4 ans