Les études de Marie-Jeanne
La méforme
Marie-Jeanne, à 18 ans, baccalauréat en poche, devait aller à la grande ville pour rentrer à l’université. C’était la première femme de sa famille à le faire, et sa mère était peu rassurée : on fait tellement de mauvaises rencontres ! La cité universitaire, même en résidence réservée aux jeunes filles, ne la rassurait guère : on disait que l’ambiance n’était pas au travail mais à la fête. On trouva une solution : Marie-Jeanne louerait une chambre chez une veuve, madame Granlean, qui trouvait son appartement trop grand pour elle maintenant que ses enfants l’avaient quitté.
Marie-Jeanne était quelque peu empruntée, mais madame Granlean lui semblait plutôt sympathique, bien qu’assez stricte concernant les règles de la maison. La rentrée universitaire se passa sans encombre, même s’il était difficile de s’habituer aux grands amphithéâtres. Les autres étudiants intriguaient la jeune femme : certains venaient, comme elle, de milieux assez modestes et très « provinciaux », tandis que d’autres étaient des fils et des filles à papa, qui commentaient leurs vacances sur la Côte. Quelle différence entre eux, qui allaient parfois au restaurant pour fêter un bon évènement, et elle, qui allait au restaurant universitaire ou se faisait des pâtes dans la cuisine de madame Granlean ! Parfois celle-ci cuisinait pour deux, et Marie-Jeanne offrit aussi ses talents culinaires. Les deux dames prirent l’habitude de se rendre des services.
Un jour, Marie-Jeanne rentra de l’université fatiguée. Après dîner, alors que madame Granlean lui proposait de regarder la télévision (la famille de Marie-Jeanne ne disposait pas de ce luxe pour l’époque), elle s’excusa en expliquant qu’elle était mal à l’aise et qu’elle devait se reposer. La nuit ne régla pas le problème, et le matin elle était en sueur à peine levée. Madame Granlean lui demanda si elle se sentait bien.
« Ce n’est rien, juste un peu de fatigue.
— Mmh. J’ai l’impression que vous avez de la fièvre, Marie-Jeanne.
— Peut-être. Je n’ai pas vérifié, je n’ai pas de thermomètre.
— Je peux vous prêter le mien. »
Madame Granlean alla dans la salle de bains chercher l’étui. Marie-Jeanne l’ouvrit immédiatement et dirigea l’instrument vers sa bouche. Madame Granlean, embarrassée, l’avertit
« Marie-Jeanne… Je m’en sers d’habitude par voie rectale. Je le désinfecte bien sûr après chaque utilisation, mais je préfère que vous le sachiez quand même. »
Marie-Jeanne ne savait plus où se mettre. Sa mère lui faisait prendre dans la bouche depuis qu’elle avait cessé la prise rectale, dont elle ne se rappelait guère ; elle se souvenait avoir vu son petit frère subir ce sort. Après tout, rationalisait-elle, il a été désinfecté… mais quand même mettre dans sa bouche ce qui a été dans le derrière d’autres personnes !
« Euh… Madame je pense que ce n’est pas nécessaire, c’est probablement un problème passager. Je dois aller à l’université maintenant.
— Comme vous voulez. Prendrez-vous quand même une aspirine ?
— Oui, merci. »
La journée de cours fut terrible, Marie-Jeanne allant de mal en pis. Monter les escaliers de l’appartement de Madame Granlean fut pénible. Elle alla dans sa chambre immédiatement pour s’allonger.
À l’heure du dîner, madame Granlean frappa à la porte. Elle venait s’enquérir de l’état de l’étudiante.
« Ça n’a pas l’air d’aller mieux. Je vous propose un peu de bouillon ?
— Oh merci. »
Marie-Jeanne prit du bouillon et du pain, alla faire sa toilette, et se prépara pour la nuit.
Quand elle s’en retournait à sa chambre, madame Granlean lui dit
« Vous devriez vraiment vérifier votre température. Je vous ai laissé le thermomètre sur votre table de chevet. Je repasserai dans cinq minutes. »
Marie-Jeanne regarda à nouveau l’étui. Madame Granlean était bien gentille, mais mettre ce thermomètre dans sa bouche ne lui disait guère, et elle n’avait jamais pratiqué la prise anale. Elle décida de juste se coucher.
Cinq minutes plus tard, madame Granlean, flacon d’alcool et coton en main, repassa pour nettoyer et reprendre l’engin.
« Mais ! Vous ne l’avez pas utilisé !
— C’est que, madame, comme vous le disiez que… enfin voilà il avait été utilisé par voie rectale, je n’avais guère envie de me le mettre dans la bouche.
— Hé bien utilisez-le par voie rectale !
— C’est que je ne l’ai jamais fait. »
Madame Granlean eut un petit rire. « Je vois, cela doit être une différence d’usage entre familles. J’ai grandi avec cette méthode. Bon, attendez. »
Elle repartit, et revint avec une petite coupelle.
« C’est peut-être plus facile au début si on le lubrifie, comme on fait quand on prend la température des enfants. Je vous ai mis un peu de margarine. »
Marie-Jeanne trouvait tout cela très embarrassant. Tartiner cet engin de margarine et le mettre là ?
« Enfin, Marie-Jeanne. Vous ne voulez tout de même pas que cela soit moi qui vous la prenne ? »
Marie-Jeanne eut l’air affolé et balbutia. Madame Granlean leva les yeux au ciel.
« Après tout c’est peut-être le plus simple. Sortez des draps voulez-vous. »
Marie-Jeanne ne savait plus où se mettre… mais sortit des draps.
« Relevez votre chemise de nuit au dessus de la ceinture et mettez-vous sur le ventre. »
Docilement, Marie-Jeanne obéit.
« Baissez votre culotte. »
Marie-Jeanne hésita, puis s’exécuta.
Madame Granlean lui écarta les fesses. Elle sentit la pointe graisseuse du thermomètre sur son anus. « Poussez. Comme pour aller à la selle. » Marie-Jeanne obéit, et la pointe la pénétra. Ce n’était pas désagréable, songea-t-elle, surprise.
« Vous voyez, ce n’est pas grand-chose. Je n’utilise pas de margarine pour moi-même. »
La situation était incongrue. Madame Granlean, assise sur le lit, tenant le thermomètre du bout des doigts, sa main reposant sur les fesses de Marie-Jeanne, faisait la conversation à la jeune fille au sujet de ses cours, de si elle pourrait manquer les jours prochains, etc. Enfin, sa montre ayant compté 3 minutes, elle retira le thermomètre. « 39°C. Oui, effectivement, une belle fièvre. »
Marie-Jeanne voulut se renculotter immédiatement mais madame Granlean l’arrêta. « Attendez, je vais vous essuyer. » Marie-Jeanne ne s’y attendait pas mais n’osa pas refuser. Madame Granlean, munie d’une feuille de papier toilette, nettoya la graisse de l’anus de la jeune fille, puis nettoya à l’alcool le thermomètre avant de le reposer dans son étui sur la table de chevet. Marie-Jeanne se renculotta et s’enfonça sous les draps. Madame Granlean lui dit bonne nuit.
Marie-Jeanne était fatiguée, mais les événements de la soirée lui avaient donné à penser. La température sur le ventre dans les fesses comme à un enfant de quatre ans ! Par une dame qui n’est ni sa mère ni une infirmière ! Mais en même temps, elle sentait que l’expérience n’avait pas été si désagréable, comme si cela lui avait plu de montrer ses fesses et de les offrir à l’examen… Elle s’endormit fort troublée.
Très beau récit
Les deux premiers épi…