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Vues: 879 Created: 2020.07.08 Mis à jour: 2020.07.08

Les études de Marie-Jeanne

Un samedi grippé

Heureusement, c’était la fin de semaine. Marie-Jeanne avait renoncé à rentrer chez ses parents afin de pouvoir se reposer. Madame Granlean avait téléphoné pour faire prévenir les parents de Marie-Jeanne (qui n’avaient pas le téléphone). La nuit avait été mauvaise : elle frissonnait (heureusement que madame Granlean lui avait fourni une couverture supplémentaire !). Le matin, elle fut réveillée par une envie pressante.

Madame Granlean l’attendait.

« Ça ne va pas mieux, dirait-on.

— Non madame.

— On dirait que vous avez encore de la fièvre, mais il faut vérifier. »

Marie-Jeanne se raidit. Allait-elle à nouveau… Elle se dirigea vers sa chambre. Madame Granlean la suivit.

« Allez, Marie-Jeanne, comme hier soir. Sur le ventre, chemise troussée, culotte baissée.

— Madame, c’est gênant…

— Écoutez ma fille, je vous ai proposé de la prendre dans la bouche, ou que vous vous la preniez toute seule dans le derrière. Vous avez dit que vous ne savez pas faire, alors je fais. »

Marie-Jeanne hésita. Toutefois, habituée à obéir à l’autorité maternelle, et madame Granlean remplaçant en quelque sorte celle-ci à la fois symboliquement et moralement (les parents de Marie-Jeanne comptant sur elle pour veiller sur leur fille à la grande ville), elle se mit sur le ventre et se déculotta comme demandé.

Madame Granlean préparé le thermomètre et lui écarta les fesses. Elle sentit à nouveau la petite pointe. « Poussez. » La pointe pénétra.

De nouveau, madame Granlean fit la conversation tout en tenant le thermomètre dans le derrière. Cette fois-ci, elle parla littérature. Cela faisait une impression très bizarre de discuter de livres dans cette posture ! Surtout que madame Granlean, peut-être emportée par sa passion littéraire, bougeait légèrement sa main, ce qui faisait bouger le thermomètre. Madame Granlean évoquait d’une voix douce des œuvres comiques, Marie-Jeanne oubliait son mal de tête et souriait. Les mouvements dans son anus la troublaient.

« 6 minutes ! Oh pardon je ne regardais pas l’heure. »

Le thermomètre se retira. « 38,8 ! Dès le matin ! Je vais vous préparer une tisane apaisante. »

La tisane sucrée fit du bien à Marie-Jeanne ; et madame Granlean lui donna aussi une aspirine. Elle lui prépara aussi une tartine. Marie-Jeanne n’avait guère faim, mais se dit qu’un peu de sucré l’aiderait à passer la journée. Elle s’en retourna au lit, et lut un peu ses livres de cours, en ayant beaucoup de mal à se concentrer. Elle avait très soif.

Madame Granlean lui avait gentiment préparé un repas de midi léger et facile à digérer (des pâtes), là encore accompagné d’une tisane. Le début d’après-midi fut pénible : l’effet de l’aspirine diminuait mais il n’était pas encore temps d’en prendre une nouvelle dose. Le mal de tête donna un haut le cœur à Marie-Jeanne, qui dut courir aux toilettes pour vomir, heureusement pas grand-chose. Elle but pour se laver la bouche de l’odeur.

Madame Granlean s’inquiétait un peu. « Je vous emmènerai lundi chez mon médecin. Là un samedi c’est un peu compliqué. »

La nouvelle aspirine prise, Marie-Jeanne fit la sieste. Celle-ci la reposa un peu, mais elle était toute pâteuse quand une envie naturelle la réveilla. Tout cette eau et ces tisanes avaient des conséquences pratiques !

Elle lisait un roman quand madame Granlean vint la voir. « Il est presque sept heures. Il me semble que dans les hôpitaux, on prend la température toutes les douze heures… je propose que nous fassions pareil. »

Marie-Jeanne, cette fois-ci, prit l’initiative de se mettre sur le ventre et de se déculotter sans que madame Granlean n’eût besoin de lui demander. Celle-ci sourit, prépara le thermomètre, et l’inséra non sans avoir obtenu que Marie-Jeanne « poussât » pour ouvrir son orifice.

Madame Granlean était partie l’après-midi à une exposition temporaire du musée de la ville, ce qui fournit un sujet de discussion. Là encore, celle-ci s’étendit plus que ce qui était nécessaire pour prendre la température, madame Granlean gardant sa main sur les fesses de Marie-Jeanne et tenant le thermomètre entre deux doigts. Était-ce à nouveau la conversation animée ? Ses autres doigts bougeaient sur les fesses, entraînant de petits mouvements de l’intrus anal.

« 38,5… Un peu mieux mais vous êtes encore sous l’influence de l’aspirine. »

Marie-Jeanne se surprit à regretter la fin de la discussion, de la main sur les fesses, et de la prise de température.

Un dîner léger et la toilette du soir expédiés, Marie-Jeanne se coucha.

Elle repensa aux événements récents, comment elle, d’habitude si pudique, avait pu montrer ses fesses et accepter… accepter qu’on lui enfonce quelque chose dans le derrière. Certes, elle avait reçu, toute petite, le thermomètre, et pour quelques années plus tard encore des « quilles de savon » (elle grimaça à ce souvenir), mais cela faisait des années qu’elle n’avait pas eu à livrer son honteux orifice à un quelconque enfoncement… si ce n’est parfois celui, peu profond, de son doigt, ce qui la remplissait de honte. Elle eut la pensée de madame Granlean enfonçant son doigt là, mais la chassa bientôt : comment oser penser ainsi d’une dame aussi gentille, qui s’occupait d’elle malgré sa gaucherie ? Mais les pensées revinrent.

Marie-Jeanne songea à l’autre orifice, celui dont sa mère lui avait dit de ne surtout rien y mettre, que c’était réservé à son futur mari ; elle avait ceci dit pris l’habitude d’y mettre le bout du doigt. C’était sale, on lui avait dit, de se toucher là ; elle s’était pris des gifles quand sa mère l’avait surprise à le faire enfant « On ne se touche ici que pour s’essuyer et se laver. ». Mais c’est si intéressant comme sensation sous les draps, discrètement… Et puis plus haut, cette région où elle se frottait de la main… Oui c’était sale, certainement, mais elle en avait envie !

Elle s’endormit après avoir commis ce que son confesseur aurait appelé le péché d’onanisme.