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Vues: 948 Created: 2020.07.09 Mis à jour: 2020.07.09

Les études de Marie-Jeanne

Un dimanche fatigué

Marie-Jeanne se réveilla déjà fatigué, et même un peu courbaturée. Un tour aux toilettes. Madame Granlean dans le couloir, lui demandant si cela allait mieux ; réponse par la négative. Madame Granlean la suivit dans sa chambre. Sans qu’il y eut besoin de dire un mot, Marie-Jeanne troussa sa chemise de nuit et baissa sa culotte. Madame Granlean prépara le thermomètre. Marie-Jeanne, sur une inspiration soudaine, porta ses mains à ses fesses pour les écarter ; et lorsque le bout graissé du thermomètre porta sur son anus, elle n’eut pas besoin qu’on lui dise de « pousser » afin de faciliter son entrée.

Ni l’une ni l’autre femme ne firent de remarque sur l’incongruité à ce qu’une jeune fille de 18 ans apte de ses mains et de son esprit se fasse prendre la température comme une gamine de 4 ans. C’était leur petite entente, un jeu innocent. La main de madame Granlean se dessaisit temporairement du thermomètre, et flatta les fesses de Marie-Jeanne, allant jusqu’à lui prodiguer quelques tapes très douces accompagnées d’un « ma pauvre petite ! ». Cette fois-ci, il n’y eut pas de conversation culturelle. La main reprit le thermomètre, mais les doigts agaçaient légèrement les fesses, tandis que l’autre main caressait le haut du dos au travers de la chemise.

Marie-Jeanne se laissait aller. On ne l’avait jamais caressée ainsi ; elle s’était tenue sagement à l’écart des garçons, contrairement à certaines de ses amies, dont sa mère disait qu’elles risquaient de devenir des « filles-mères ». C’était bon.

La magie prit fin quand madame Granlean retira le thermomètre, « 38,5 déjà dès le matin ! » et lui essuya l’anus. Marie-Jeanne se renculotta tandis que sa logeuse nettoyait et rangeait le thermomètre et lui préparait une aspirine. La douche lui fit du bien.

La journée se passa lentement. Madame Granlean partit au marché, et prépara un déjeuner léger pour Marie-Jeanne, qui la remercia. Madame Granlean sortit pour l’après-midi ; Marie-Jeanne tenta une sieste sans succès en raison du mal de tête, puis, le délai était échu, reprit une aspirine et tenta de lire un peu.

Madame Granlean rentra et alla jouer du piano. Marie-Jeanne la rejoignit.

« Vous jouez bien.

— Oh non, pas vraiment.

— Vous savez, je n’ai pas l’habitude de voir des gens jouer du piano… »

La dame joua quelques morceaux en les commentant. Marie-Jeanne découvrait un univers auquel elle n’avait pas eu accès dans sa famille ; le seul jeu de piano qu’elle avait vu était celui de la professeure de musique au collège, qui accompagnait le chant des enfants. Malgré la fatigue, elle se sentait bien.

Madame Granlean s’excusa pour aller préparer le dîner. Marie-Jeanne se mit à lire un peu.

« Ça sera prêt dans dix minutes. Je crois que c’est le moment de votre température. »

Marie-Jeanne se prépara : allongée et déculottée. C’était bizarre, et en même temps naturel — honteux de montrer ses fesses, pour elle qui se changeait si vite dans les vestiaires, mais en même temps si agréable qu’on s’occupe d’elles. Et puis, rationalisait-elle, on était entre femmes ; ce n’est pas pire qu’une infirmière.

Les deux femmes eurent une agréable conversation sur la musique, agrémenté d’un massage du dos et de petits agacements du postérieur, tandis que le thermomètre faisait son office. Marie-Jeanne tressaillit à plusieurs reprises quand la main de madame Granlean faisait bouger la tige de verre dans cet orifice dont Marie-Jeanne s’étonnait encore avec quelle facilité elle avait donné l’accès. Trois minutes s’étant écoulées, madame Granlean retira l’instrument (38,8 !), mais au lieu de le désinfecter et de torcher sa patiente, elle le garda à la main tout en caressant franchement le postérieur exposé.

« Ma pauvre Marie-Jeanne… Demain nous irons voir mon médecin. Vous n’avez pas d’autre symptôme que la fièvre et le mal de tête ?

— Un peu le ventre barbouillé, un certain mal de gorge, mais sans plus. »

Elles restèrent quelques minutes sans parler, la main tenant le thermomètre sur le haut du dos de la patiente, l’autre main lui caressant les fesses. Puis madame Granlean fit remarquer qu’il était temps d’aller dîner, et comme à son accoutumée essuya l’anus et désinfecta le thermomètre à l’alcool.

Ni l’une ni l’autre femme ne firent d’allusion à ces caresses lors du dîner. Marie-Jeanne était visiblement troublée, mais elle n’osait pas aborder le sujet. Des pensées fantastiques et contradictoires occupaient sa tête.

Sa toilette faite, elle se coucha vite fait, non seulement parce qu’elle était fatiguée et malade, mais parce qu’elle avait grande envie de se toucher.

Comments

Svensson Il ya 4 ans  
clyso Il ya 4 ans