Les études de Marie-Jeanne
Purgée
À peine Marie-Jeanne fut revenue de son pipi du matin que madame Granlean l’aborda, thermomètre et Vaseline en main.
« Marie-Jeanne, j’ai oublié de le faire hier avant de vous donner vos lavements, mais il faut vérifier votre température. »
Marie-Jeanne connaissait la procédure. Elle releva sa chemise de nuit, baissa sa culotte et se mit sur le ventre. Elle reçut bientôt l’instrument.
« Avez-vous eu une selle ce matin ?
— Oui, une petite. Liquide.
— Je vais vous préparer vos lavements. »
Marie-Jeanne, se dit « encore ! », mais son objection n’atteint pas ses lèvres. De toute évidence, les lavements d’hier soir l’avaient préservée de coliques nocturnes. Si elle voulait aller à l’université aujourd’hui, afin de ne pas accumuler de retard (elle venait à peine de résorber celui de sa grippe), il valait mieux ne pas tout le temps devoir se précipiter aux toilettes. Il n’en restait pas moins que se faire ainsi purger, même par une personne aussi attentionnée que madame Granlean, était procédure inconfortable et embarrassante.
Allongée sur son lit, sur le ventre fesses nues et thermomètre dans le fondement, Marie-Jeanne songea à quel point madame Granlean avait pris possession de cette partie de son anatomie alors que cela faisait combien d’années déjà que sa mère ne lui avait rien infligé par cet orifice… (elle fit une petite grimace en songeant aux « quilles de savon »), même s’il y avait eu encore des fessées ensuite (encore une grimace).
Madame Granlean revint s’asseoir près de la jeune fille. Elle lui caressa doucement les fesses, effleurant le thermomètre.
« Madame, ça me fait bizarre quand le thermomètre bouge dans mon derrière.
— Douloureux ? Si oui dites le moi… mais ça va être embêtant pour le lavement.
— Non pas douloureux. Juste je suis sensible.
— Oui, l’anus est sensible. Et il est proche des organes génitaux… mais nous verrons cela une autre fois. »
Marie-Jeanne se demanda si elle aurait droit à une leçon quant à la sensibilité de son fondement, qu’elle avait parfois éprouvée du bout du doigt. Elle avait entendu dire que les pédérastes… elle chassa cette pensée dégoûtante de sa tête. Elle préférait sentir les mains de la veuve sur sa peau.
« 3 minutes… voyons… 38°C, oui vous avez une légère fièvre. »
Madame Granlean la débarrassa complètement de sa culotte, puis nettoya le thermomètre avant de le ranger dans son étui et de poser celui-ci sur la table de nuit. Marie-Jeanne comprit que, tant qu’elle serait malade, elle serait soumise à la prise de température.
« Maintenant votre purge. Venez avec moi. »
Vaseline en main, madame Granlean se dirigea vers la salle de bains. Marie-Jeanne aima voir se balancer son postérieur qui, sans être gros, avait une certaine majesté.
Madame Granlean prépara le bock. Quand elle le vit presque prêt, Marie-Jeanne se mit d’elle même à quatre pattes, fesses en l’air tête en bas, et troussa sa chemise de nuit. Madame Granlean s’agenouilla derrière elle et inséra la canule après la rituelle invitation à « pousser ».
Marie-Jeanne se sentait très exposée dans cette position.
« Ça fait tout de même drôle, madame.
— Le lavement ? C’est un remède simple.
— Non mais je veux dire, tout vous montrer comme ça.
— Ah… préféreriez-vous vous l’administrer seule ?
— Non… j’aime bien quand vous vous occupez de moi, madame.
— Je pense tout de même qu’il serait bon que vous sachiez comment le faire, je vous apprendrai ce soir.
— En fait j’ai à la fois honte que vous me fassiez cela et en même temps j’aime bien… j’aime bien vous montrer tout.
— Vous aimez me montrer cela ? »
Et du doigt, madame Granlean taquina de haut et bas et de bas en haut la vulve de la jeune fille.
« Oui madame. Oh comme j’ai honte !
— Dites-le. Dites-moi que vous aimez me montrer votre sexe. Employez le mot juste.
— Madame, j’aime vous montrer mon sexe. Et j’aime… j’aime quand vous le touchez. »
Les doigts de madame Granlean manipulaient doucement les petites lèvres et le clitoris de la jeune fille, le bout de l’index visitant de temps en temps l’entrée du vagin.
« Le bock est vidé. Vous pouvez aller aux toilettes.
— Madame, ah j’ai honte… mais j’aimerais que vous me donniez du plaisir. »
Les doigts de madame Granlean s’agitèrent en silence, et Marie-Jeanne finit par avoir un orgasme assez particulier, où le plaisir qui émanait de son sexe se mêlait à l’inconfort de ses boyaux gonflés par le lavement. À peine l’eut-elle eu qu’elle se précipita aux toilettes pour rejeter la purge. Quand elle ressortit, son visage était rouge. Madame Granlean était dans la cuisine. Marie-Jeanne se rendit à sa chambre, un peu chancelante. Elle y vit les serviettes ; ses boyaux allaient probablement recevoir la camomille ! Elle se mit en position.
Madame Granlean arriva avec le bock. Ce second lavement fut différent. Il n’y avait plus cette tension qui l’avait conduite à subir cette indécente masturbation. Elle était détendue.
Les remèdes de madame Granlean étaient certes un peu vieux jeu, mais efficaces : elle n’eut pas de coliques pendant la journée. Toutefois, de temps en temps, elle repensait à comment elle avait été purgée.
Ici le lavement de gros volume c'est pl…
Quand vous découvrez que le lavement …
Ah le lavement avec ou sans camomille !