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Vues: 684 Created: 2020.07.20 Mis à jour: 2020.07.20

Les études de Marie-Jeanne

Intoxication alimentaire

Marie-Jeanne était de fort bonne humeur ce matin. Elle avait passé deux soirées excellentes, elle avait apprécié les explications de madame Granlean concernant la sexualité, sujet qui avait été soigneusement évité dans sa famille, elle se sentait devenir de plus en plus maîtresse de sa vie. Elle avait du mal à analyser ses relations avec sa logeuse : il ne s’agissait pas d’amour comme on raconte dans les bluettes, mais en tout cas elle ressentait de l’affection pour elle, et elle appréciait ses caresses.

La journée studieuse se fit pénible dans l’après-midi. Marie-Jeanne avait mal au ventre, et dut se précipiter aux toilettes. Elle qui détestait cela dut déféquer dans un WC à la turque très sale ; l’université, en effet, ne semblait guère vouloir entretenir des toilettes pour les étudiants. Heureusement, elle avait du papier toilette dans son sac, sinon elle aurait dû sortir les fesses conchiées, le dévidoir étant vide…

Un deuxième passage aux toilettes avant le retour en bicyclette chez madame Granlean ; elle avait prévu de travailler en bibliothèque mais elle avait renoncé à ce projet. La première chose que fit Marie-Jeanne en arrivant fut de retourner aux toilettes et de se laver les mains.

Lorsqu’elle voulut retourner aux toilettes, madame Granlean les occupait. Elle attendit à la porte. Madame Granlean lui jeta un regard surpris lorsqu’elle s’engouffra dans la petite pièce dès que son occupante en fut sortie.

Madame Granlean se proposa pour préparer le dîner commun. Marie-Jeanne n’avait guère faim. La veuve finit par aborder le sujet.

« Marie-Jeanne, cela ne va pas ? Vous êtes un peu pâlote et vous ne mangez guère.

— Oh, ce n’est rien.

— Vous êtes sûre ? Pas de chichis entre nous…

— Hé bien… j’ai la diarrhée.

— Je m’en doutais un peu à vous voir vous précipiter aux waters. Vous avez probablement mangé quelque chose de souillé… Nous verrons cela après le repas. Dans tous les cas, lavez-vous bien les mains au savon, surtout après être passée aux toilettes. Cela vous évitera de contaminer d’autres personnes. »

Marie-Jeanne se demanda un peu en quoi madame Granlean « verrait cela ». Sans doute un cachet à prendre.

À la fin du repas, madame Granlean mit sur le feu une casserole d’eau, avant de se mettre à laver et essuyer la vaisselle avec Marie-Jeanne. Elle versa l’eau dans une grande théière et y mit de la tisane de camomille.

« Suivez-moi maintenant. » Elle conduisit la jeune fille dans la salle de bains.

« Je vais vous donner un lavement purgatif. » dit-elle en sortant le matériel.

« Un lavement ? Mais j’ai la diarrhée et non la constipation…

— Certes. Mais ce qui importe c’est de vider tout cela, qui vous empêchera de dormir et vous irritera rectum et anus. Allez, déculottez-vous. »

Marie-Jeanne s’exécuta. Comme pour ses précédents lavements, Marie-Jeanne dut se mettre à genoux, prosternée. La canule fut présentée. « Poussez, Marie-Jeanne. » L’eau se mit à couler dans les entrailles malades. Ce lavement n’était pas très facile à prendre, et d’ailleurs Marie-Jeanne se plaignit vite de douleurs.

« Allez-y. Expulsez, et revenez, nous reprendrons. »

Marie-Jeanne fila aux toilettes. Un torrent sortit de ses boyaux. Elle se lava les mains avant de revenir devant madame Granlean, la canule en main, le bock déjà prêt pour une deuxième tournée.

Le second lavement fut plus facile à prendre, mais tout de même pénible sur la fin. Madame Granlean encourageait la jeune fille en lui disant que tout ce qui serait évacué serait en moins pour la tourmenter plus tard.

« Vous me rejoindrez dans votre chambre. » lui dit sa logeuse alors qu’elle se hâtait en direction des toilettes.

À sa grande surprise, Marie-Jeanne trouva dans sa chambre non seulement sa logeuse, mais aussi le bock à lavement, d’où sortait une odeur douceâtre et familière. Des serviettes étaient étalées sur son lit.

« Je vais vous donner un lavement moins important, à la camomille, que vous retiendrez le plus longtemps possible. Cela vous calmera les boyaux. Pour que cela soit plus confortable pour vous, nous le ferons ici. Allongez-vous sur le côté gauche sur la serviette… là. »

Marie-Jeanne obéit, et pour la troisième fois ses fesses furent écartées et la canule enfoncée après le « poussez ! » rituel. Ce lavement, dans un intestin déjà vidé, était plutôt facile à prendre. Madame Granlean lui caressait maternellement la joue et le ventre, et le liquide s’écoulait.

« Voilà. Vous avez tout pris. Restez le plus longtemps possible avec. Voulez-vous que je vous tienne compagnie une fois le bock nettoyé ?

— Oui, s’il vous plaît. »

Madame Granlean revint quelques minutes plus tard, et s’installa près de Marie-Jeanne, toujours sur le côté les fesses à l’air. Elle se mit à caresser doucement le ventre de la jeune fille d’une main et ses joues de l’autre.

« J’aurais préféré voir vos charmantes fesses dans d’autres circonstances ! ». Marie-Jeanne rit de bon cœur.

« Allez je vais vous faire passer le temps. Faisons la conversation, même si c’est dans une curieuse posture. Par exemple, avez-vous des questions sur ce que nous disions hier ?

— Hé bien… je me suis demandé comment éviter de tomber enceinte.

— Il existe plusieurs méthodes, mais je préférerais pour en discuter que vous soyez de nouveau en forme et avec toute votre attention.

— Et sinon, combien de temps dure le coït ?

— Alors cela, c’est variable. Mon mari se retenait tant que je n’avais pas eu mon plaisir, ou jusqu’à ce que je lui eusse signalé que je ne l’attendrais pas. Parfois j’avais le plaisir rapidement, en quelques dizaines de secondes. Parfois non, et nous prenions notre temps. Je ne chronométrais pas. Mais vous savez, c’est agréable, même si l’on n’a pas d’orgasme au bout.

— Vous semblez avoir beaucoup aimé votre mari.

— Oui, même si, comme nous tous, il avait ses défauts. »

La conversation se poursuivit sur un tout autre sujet, à savoir sur la peinture préraphaélite, Marie-Jeanne ayant pris un livre sur ce sujet dans l’ample bibliothèque de sa logeuse.

La vessie de Marie-Jeanne commença à la tourmenter.

« Madame je crois que je dois aller faire pipi.

— C’est normal quand on conserve un lavement. Il est absorbé. Allez expulser tout cela. »

Marie-Jeanne se trouvait curieusement soulagée. Après les toilettes, elle passa par la salle de bains faire sa toilette du soir. Quand elle revint à sa chambre, le matériel de lavement et les serviettes avaient été emmenées. Madame Granlean passa la border.

Comments

clyso Il ya 4 ans