Les études de Marie-Jeanne
Les clefs de la fessée
Marie-Jeanne passa les fêtes de Noël et du Jour de l’An en famille. Elle cacha bien entendu la réalité de ses relations avec sa logeuse, disant juste qu’il s’agissait d’une dame très gentille et très cultivée.
Le retour fut triomphal. Même si Marie-Jeanne s’était touchée lors de ses vacances en famille, elle était frustrée de ne pas avoir son amante, et se sentiment était réciproque. Les deux femmes se retrouvèrent sous la douche, puis au lit, avant même de dîner… Madame Granlean avait préparé à l’avance un excellent sauté, et du gâteau. Sitôt la vaisselle faite, les deux femmes se firent une seconde séance de caresses avant de dormir ensemble.
Le train train études, culture et caresses reprit… jusqu’au jour où Marie-Jeanne sonna à la porte, catastrophée.
« Madame ! Je ne retrouve pas mes clefs !
— Hé bien cherchez soigneusement dans vos affaires. Les aviez-vous en partant ce matin ?
— Oui… je me souviens les avoir vues dans mon sac alors que je cherchais des affaires.
— Fouillez tout de même votre sac, votre manteau, vos poches, et enfin votre chambre. Parfois les souvenirs sont trompeurs. »
Une heure plus tard, Marie-Jeanne revint voir madame Granlean, l’air affolé.
« Madame, j’ai laissé mon sac ouvert sur la table à la bibliothèque tout à l’heure. Je me souviens avoir vu mes clefs dedans en cherchant ma trousse. J’ai dû perdre les clefs à la bibliothèque.
— Hé bien vous irez demander demain si elles ont été trouvées. Je resterai demain chez moi au cas où. »
Le lendemain soir, Marie-Jeanne rentra l’air accablé.
« J’ai demandé à la bibliothèque, pas de clefs. Je suis allée aux objets trouvés de la municipalité, pas de clefs.
— Bien. Même s’il y a peu de chances pour que la personne qui a trouvé… ou volé ces clefs sache notre adresse…
— Oh madame ! Sur mon sac j’ai mis une étiquette avec mon nom et votre adresse, au cas où on le trouverait.
— Très bien donc si c’est un voleur il sait où venir. Peut-être est-il déjà passé hier pour repérer les lieux et a-t-il été dissuadé par la lumière ou le bruit. Il me faut donc changer la serrure… Pouvez-vous passer demain chercher un serrurier ? J’ai une adresse.
— Oui bien sûr c’est ma faute. »
Le lendemain, Marie-Jeanne était catastrophée.
« Le serrurier m’a donné un devis élevé.
— Je connais ce serrurier, ce n’est pas un escroc… mais c’est cher de changer des serrures de sûreté.
— Oh je le sais bien ! Ma mère était furieuse quand j’avais perdu mes clefs et qu’elle avait entendu les prix… Je n’ai pas les moyens de cela…
— Hé bien je paierai. Vous allez tout de suite le voir et lui demander de passer au plus vite. Je resterai à la maison en permanence d’ici là et vous ferez les courses.
— Madame vous êtes très gentille… mais tout de même je m’en veux pour cette dépense.
— Marie-Jeanne, Marie-Jeanne. Ne vous cassez pas la tête… Qu’avait fait votre mère à l’époque ? »
Marie-Jeanne se prit le visage entre les mains et d’une voix piteuse répondit
« Elle m’avait donné le martinet… pour m’apprendre à être plus attentive avec mes affaires.
— Je vois. Je n’ai donné le martinet qu’une fois à mes enfants… à mon fils aîné, qui avait été pris, avec d’autres garçons, à maltraiter un de ses camarades de classe. Son père et moi avions jugé qu’il fallait lui apprendre ce que c’est que l’humiliation et la douleur de se faire battre par des personnes plus fortes. Il n’a d’ailleurs pas recommencé. Nous avions acheté l’instrument spécialement pour l’occasion, et je ne l’aurais pas utilisé pour une bêtise involontaire comme une perte de clefs. Toutefois… Toutefois Marie-Jeanne, je relève que chez vous c’est un peu chronique d’égarer des objets. Vous cherchez souvent vos clefs, vous égarez vos lunettes, vous n’êtes guère attentive, c’est un fait.
— C’est vrai madame.
— Je pense donc que vous méritez une bonne fessée, à la main bien sûr. »
Marie-Jeanne regarda madame Granlean d’un air incrédule et un peu effrayé.
« Une fessée ? Vous voulez me donner une fessée ?
— Oui. Je pense que cela vous ferait du bien pour solder d’avance les comptes. Et puis, à titre éducatif, si la prochaine fois que vous posez vos lunettes, vos clefs ou je ne sais quoi vous repensiez à cette fessée, vous risquerez peut-être moins de les égarer.
— Mais j’ai dix-huit ans !
— Et alors. L’âge ni fait rien. Vous avez fait une bêtise, vous vous sentez coupable, et vous méritez une punition. Vous pouvez refuser, bien sûr, mais je pense que ce soir, après votre toilette, vous viendrez me chercher et vous me demanderez de vous donner la fessée. Allez maintenant chez le serrurier. »
Marie-Jeanne, troublée, fila prendre rendez-vous pour un changement de serrures.
Le dîner et la vaisselle furent plutôt silencieux. Marie-Jeanne était embarrassée. Elle fit sa toilette et, en chemise de nuit, vint voir madame Granlean.
« Madame, je suis prête.
— Prête pour quoi, Marie-Jeanne ?
— Pour… pour recevoir la fessée.
— Bien. Allons dans votre chambre. »
Madame Granlean s’assit sur le lit de Marie-Jeanne et invita celle-ci à se tenir debout devant elle. Elle passa les mains sous la chemise de nuit et baissa la culotte aux genoux.
« Troussez votre chemise et allongez-vous en travers de mes genoux, tête vers votre traversin. »
Le cœur de Marie-Jeanne battait très fort quand elle se mit dans la position demandée. Madame Granlean releva encore la chemise.
« Bien. Pourquoi méritez-vous la fessée, Marie-Jeanne ?
— Parce que j’ai perdu les clefs.
— Mais pourquoi les avez-vous perdues ? Faites-vous attention à vos affaires ?
— Non je suis souvent inattentive.
— Très bien. »
Madame Granlean commença de fesser, pas trop fort, mais régulièrement, frappant sous différents angles. On n’entendait que les claquements de sa main sur le postérieur, qui commença à cuire. Marie-Jeanne sentit des picotements quand la claquée s’arrêta.
« Marie-Jeanne. Que comptez-vous faire à l’avenir ? Continuer d’être inattentive, ou faire attention à vos affaires ?
— Faire attention, madame.
— Et notamment quand il s’agit d’affaires importantes, comme les clefs ?
— Je ferai très attention, madame.
— Et pour que vous fassiez très attention, je vais vous donner une fessée dont vous vous souviendrez. »
La fessée reprit, plus forte. Marie-Jeanne bouillonnait de honte, d’humiliation, de chagrin et d’une certaine douleur, car les claques étaient maintenant mordantes. Madame Granlean frappa longuement.
« Voilà. Vous pouvez vous relever. Regardez vos fesses dans le miroir. »
Marie-Jeanne, le visage rouge et au bord des larmes, regarda son postérieur maintenant tout rosi. Madame Granlean la renculotta.
« Couchez-vous maintenant, je vais vous border. »
Marie-Jeanne, fatiguée par la tension nerveuse, s’endormit bientôt.
Ca fait longtemps que j'espérais qu'ell…