Les études de Marie-Jeanne
Un spectacle indécent
Toutefois, d’Yvonne Granlean il ne devait pas y avoir d’ici à la rentrée universitaire. En revanche, il y avait ce petit arrangement qu’elle avait proposé à Jean-Louis et Michel, où elle jouerait la pseudo « chaperonne », l’amie que l’on invite pour ne pas donner prise à l’accusation que décidément ce monsieur invite bien souvent ce jeune homme seul chez lui… et où elle assisterait au spectacle. Jean-Louis avait fini par accepter, après consultation de Michel.
Les trois conspirateurs se retrouvèrent donc après le travail au domicile de Jean-Louis. Michel était visiblement mal à l’aise. Jean-Louis proposa de prendre un verre, un peu de vin, peut-être afin que l’alcool détende l’atmosphère. Ce n’était pourtant que reculer pour mieux sauter.
« Hé bien messieurs. Nous n’avons guère de temps, je ne peux pas rentrer trop tard chez mes parents. »
Les deux hommes se regardèrent.
« Allez, déshabillez-vous ! »
Surpris par le ton d’autorité de la jeune femme, les deux hommes commencèrent à se dévêtir. Jean-Louis était assez musclé, mais avait déjà pris un peu de ventre ; Michel était plus maigre. Les deux furent bientôt en tenue d’Adam, fort embarrassés. Jean-Louis finit par émettre un petit rire et par embrasser Michel sur la bouche en l’enlaçant, puis il l’entraîna vers sa chambre. Marie-Jeanne suivit, à une certaine distance.
Jean-Louis caressait Michel tendrement. Michel finit par se laisser aller à rendre la pareille. Marie-Jeanne songea, en son for intérieur, qu’il était fort amusant que chez l’homme, l’excitation sexuelle fût si visible : les deux hommes, sans qu’ils eussent eu besoin de s’être touchés le sexe de la main, étaient clairement en érection. Marie-Jeanne prit note des différences d’aspect entre ces deux verges et celle de Patrick. Celle de Michel semblait assez large, mais le bout couvert de peau plus étroit. Celle de Patrick laissait largement voir le gland, à demi couvert, qui semblait plus large que la hampe.
Jean-Louis descendit le long du torse de Michel en l’embrassant, et prit sa verge dans sa bouche. Marie-Jeanne prit note de sa technique. Tandis que Patrick avait été très rapide à éjaculer, Michel profitait plus de la situation. Jean-Louis alterna entre sa bouche et sa main et Michel finit par répandre sa semence. Marie-Jeanne sortit et revint avec un gant de toilette humide ; les deux hommes étaient pelotonnés l’un contre l’autre. Elle invita Michel à se mettre sur le dos ; elle le nettoya mais, à sa surprise, ne peut pas vraiment le décalotter au-delà de la moitié du gland. Elle jugea préférable de ne rien forcer.
« Merci Marie-Jeanne. »
La jeune fille partit laver le gant. Quand elle revint, c’était Michel qui suçait et masturbait Jean-Louis. Elle observa. Le gland de Jean-Louis luisait obscènement de salive et de sécrétions. D’une main, Michel caressait les fesses de son compagnon. Finalement, Jean-Louis finit par jouir lui aussi.
Marie-Jeanne revint avec le gant pour un brin de toilette.
« Vous voyez ? Je n’en demande pas plus, et en plus je nettoie ! »
Les deux jeunes hommes sourirent. La situation était tellement inhabituelle… Il était cependant temps de se rhabiller.
La scène se reproduisit quelques jours plus tard, si ce n’est que Michel était maintenant plus à l’aise et que ses caresses étaient plus naturelles. Marie-Jeanne éprouvait une certaine tendresse pour les deux hommes, obligés de cacher leurs sentiments en raison de mentalités imbéciles et d’une législation répressive. Il faut dire qu’elle-même avait des choses à cacher.
Encore une visite, sous couvert de jeux de société. Cette fois-ci Jean-Louis, après avoir joué avec la verge de Michel, chercha dans la table de nuit et en tira un pot de Vaseline. Michel ouvrit de grands yeux.
« Michel, mets-moi un doigt s’il te plaît. »
Michel s’enduisit le doigt tandis que Jean-Louis s’allongea sur le ventre. Michel semblait un peu mal à l’aise de faire cela devant Marie-Jeanne, mais il s’exécuta.
« Deux doigts maintenant. »
Michel s’exécuta.
« Michel, je vais vous enduire la verge », proposa Marie-Jeanne. Ce faisant, elle ne fit qu’augmenter sa turgescence.
Michel retira ses doigts et s’installa sur Jean-Louis. Marie-Jeanne ne perdait pas une miette du spectacle. La respiration des deux hommes était lourde. Michel allait et venait. Il eut des spasmes et s’affala.
Marie-Jeanne alla chercher le gant de toilette.
« Allez messieurs, vous en avez besoin. »
Le problème de la Vaseline est que cela poisse et s’enlève difficilement, sauf à utiliser du savon ; Marie-Jeanne ne voulut cependant pas casser l’ambiance en imposant une toilette plus élaborée. Elle remarqua par ailleurs quelques traces brunes sur la peau de la verge.
Jean-Louis embrassait Michel, le caressait. Michel s’excusa et fila aux toilettes. Quand il revint, il s’installa à quatre pattes. De toute évidence, ce n’était pas la première fois qu’il offrait son fondement.
Jean-Louis le prépara avec ses doigts et le pénétra. Jean-Louis était debout, Michel à genoux au bord du lit. Jean-Louis tenait les hanches de Michel. Marie-Jeanne se déplaça pour voir les visages des deux hommes. Celui de Michel exprimait un mélange de plaisir et de douleur, ou du moins d’inconfort. Jean-Louis s’épancha lui aussi.
Marie-Jeanne les laissa reprendre leur souffle.
« À la douche ! »
Marie-Jeanne était surprise de sa propre autorité ! Les deux hommes allèrent se laver. Quant à Marie-Jeanne, n’y tenant plus, elle leva sa jupe et passa sa main dans sa culotte. Toutefois, craignant le retour prématuré de ses compagnons, elle n’était pas dans de bonnes conditions pour se laisser aller ; cela attendrait son lit.
Bonjour, merci pour cette superbe histo…
À défaut de commettre l'irréparable et …
Récit coquin.