Emilie, une ado particulière
Chapitre 1
C'est l'histoire d'une jeune fille, Emily, qui, au premier abord, est une fille comme une autre, sans aucune particularité. Rien dans son attitude, son style ou sa manière de vivre ne trahirait une chose étrange pour une fille de son âge. En effet, elle a toujours su préserver ses secrets les plus intimes, et personne ne pouvait ne serait-ce qu'imaginer la particularité qu'avait cette jeune fille blonde, qui savait se montrer indéchiffrable lorsqu'elle le souhaitait.
Cependant, elle se tenait bien de garder pour elle un secret très particulier pour une fille de son âge. Pour le raconter, il faudrait replonger dans ses années de collège.
Emily a alors 14 ans. C'était une journée assez ennuyante d'automne. Dehors, il pleuvait. Tout paraissait ennuyant à ses yeux d'adolescente, alors elle faisait les cents pas dans sa maison, comme souvent ces temps-ci. Ses deux parents travaillaient tous les deux, et elle, étant déjà assez autonome, restait donc chez elle, seule.
À un moment dans l'après midi, l'idée d'aller dans le grenier lui vint. Le grenier avait toujours été à ses yeux un endroit très mal entretenu, où l'ordre n'était pas roi, loin de là même. Elle n'y était allée que très peu de fois, mais elle ne gardait pas un excellent souvenirs de ces petites explorations, étant donné l'apparence lugubre de l'endroit. Elle était petite, et elle pouvait se souvenir que ces petites explorations lui avait donné une frousse pas possible à l'époque. Il y avait eu besoin de plusieurs semaine afin que ses nuits redeviennent paisible. Mais du haut de ses 14 ans, une lampe à la main et armée d'une bonne dose de courage, Emily était bien déterminée à y aller une nouvelle fois.
Elle prit alors un long bâton muni d'un petit crochet à son extrémité, et fit entrer celui-ci dans la petite encoche de la trappe du plafond qui permettait d'accéder au grenier. Elle l'ouvrit, et après avoir inspirée puis expirée longuement pour se rassurer, elle escalada l'échelle, dont les planches craquait sous ses pas. Une fois arrivée sur le plancher du grenier qui grinçait horriblement fort, elle alluma sa lampe. Elle n'avait pas l'impression qu'il avait réellement changé depuis la dernière fois qu'elle était venue ici, tout était en désordre, des piles de jouets avait pris place un peu partout dans la pièce, et tout avait accumulé énormément de poussières.
De grand cartons empêchaient le passage à certains endroits, et Emily était obligé de faire de grands mouvements pour les enjamber. Elle sourit à la vue de tous ces jouets provenant de sa plus tendre enfance. Elle les examinait tous un par un, tout en assimilant des souvenirs à chacun d'eux. Bien que cela lui procurait un sentiment de mélancolie assez intense à cause de la nostalgie liée à ses souvenirs, cela lui fit beaucoup de bien.
Après cela, elle entreprit de continuer son exploration, lorsque le carton sur lequel elle s'appuyait pour se relever attira son attention. Même dans l'obscurité, elle parvenait à voir que ce carton n'était pas simplement marron comme tous les autres, mais possédait des couleurs bien plus chatoyantes. Lorsque la lumière de sa lampe de poche atteignit le carton, elle put bien distinguer les deux couleurs principales, le blanc et le bleu, mais surtout, elle put lire l'inscription Pampers sur l'avant du carton. À la fois curieuse et poussée par une envie qui lui était complètement inconnue, l'idée lui vint d'ouvrir ce carton, pour voir ce qu'il contenait. À ce moment là, elle ne s'attendait pas réellement à trouver des couches, mais simplement d'autres jouets, pensant que le carton n'était plus utilisé pour sa fonction de base, mais elle avait tort. En ouvrant le carton, elle découvrit trois paquets en plastique blanc, sur lesquels ont pouvait voir dessiné le logo Pampers. En voyant cela, Emily fut parcourue d'un long frisson à la nuque, comme si la vue de ces couches lui procurait un sentiment particulier, mais la jeune adolescente n'y fit pas attention. Elle continua à regarder les trois paquets longuement avec curitosité, avant de refermer le carton et poursuivre son exploration, sans repenser à son étrange découverte.
Les jours passèrent, et ses parents n'étaient pas plus présent. Ils rentraient tous deux le soir et partaient très tôt le matin, ce qui lui laissait la maison pour elle seule pendant la journée. Durant ces journées, il lui arrivait de plus en plus à songer à ces paquets de couches, sans raison apparente. Elle ne savait pas pourquoi elle y pensait tant : la curiosité sans doute. Elle se disait qu'elle ferait mieux d'arrêter d'y penser, et que cela passerait, mais rien y faisait, elle songeait toujours à ses paquets de couches.
Un matin, alors qu'elle se réveillait une fois de plus dans une maison entièrement vide, elle s'habilla tout en songeant une fois de plus à sa découverte qui datait d'il y à quelque jours à présent. Cette pensée qui revenait constamment la dérangeait. A mesure que le temps s'écoulait, moins le fait d'en mettre une semblait abstrait. De toute façon, elle se disait que ce genre de choses étaient comme une musique que l'on a dans la tête toute la journée : on finit toujours par l'écouter pour qu'elle nous sorte de la tête. Elle hésita tout de même encore un bout de temps, car bien que cela pouvait paraître insignifiant l'idée même était dérangeante à son âge, mais il suffit d'un instant où cette idée lui paraissait en être une bonne pour qu'elle se décide à aller les chercher. Pas pour les mettre - l'idée ne lui était d'ailleurs pas encore venue à la tête - mais juste pour les examiner plus en détail, toujours dans l'idée qu'après ça elle verrait à quel point c'est dénué d'intérêt, et qu'elle arrêterait après cela d'y penser.
Ni une ni deux, 5 minutes plus tard, elle était déjà entrain de refermer la trappe du grenier, trois paquets dont le contenu était parfaitement identifiable à la main. Elle y était allée très rapidement comme pour ne pas se faire prendre, alors qu'elle était toute seule dans la maison, ou alors peut-être pour échapper au regard de sa conscience qui la taraudait.
Si je prend des couches, autant ne pas y aller de main morte ! S'était-elle dit en prenant les trois paquets au lieu de n'en prendre qu'un seul comme elle l'avait prévue initialement. Alors, elle marcha vers sa chambre et s'enferma à double tour dedans. Bien que les chances qu'elle se fasse surprendre entrain de manipuler les couches était infime, elle ne prit pas de risques. Si on la voyait avec cela à la main, elle serait probablement morte de honte jusqu'à la fin de ses jours donc autant prendre ses précautions.
Elle posa les trois paquets sur son lit, et, en inspirant et en expirant profondément, elle ouvrit le premier paquet. Elle en sortit avec précaution une couche blanche, avec des motifs d'animaux à l'avant ainsi qu'une petite lune à l'arrière. En la tenant et en la manipulant ainsi dans ses mains, elle eut le même frisson qui l'avait parcourue lorsqu'elle avait vue les paquets l'autre jour.
Alors, une idée encore plus saugrenue lui monta à l'esprit. Et si elle en mettait une, comme ça, pour tester ? Après tout après s'être autant intéressée à ces couches, elle n'était plus à ça prêt niveau expérience, se dit-elle. Cependant, cette fois-ci, la raison l'emporta et elle était bien décidée à ne pas aller jusque là en pensant qu'il y avait tout de même des limites à tout.
Alors, elle parti vaquer à d'autres occupations, avec une couche sur son lit.
Le soir venu, le paquet de couche n'était toujours pas rangé, et soudain, quelque chose glaça le sang d'Emily. Alors qu'elle était installée sur le canapé entrain de regarder son film préféré, Harry Potter, elle entendit le bruit de clés s'introduire dans la serrure de la porte de la maison. D'un coup, elle se souvint de tout ce qu'elle avait fait ce matin ; des paquets de couches ramenés dans sa chambre puis posés sur son lits à la vue de tous, de la couche pliée mise en évidence sans laisser une seconde de doute sur la nature de l'objet si on le regardait. Quoi qu'il en soit, elle devait faire quelque chose, et vite.
Elle sauta précipitamment du canapé sans même prendre le temps d'éteindre la télé, puis se précipita vers le corridor dans le quel il y avait sa porte grande ouverte donnant sur sa chambre et accessoirement sur sont lit, mais surtout où il y avait la porte de la maison qui commençait à s'ouvrir. Elle se précipita sur son lit, prit tout ce qui était étalé dessus et les fourra rapidement dans son armoir. Elle la ferma à double tour, lorsque sa mère apparu dans l'encadrement de sa porte.
- Coucou ma chérie ! dit-elle avec une voix qui semblait fatiguée. Que se passe-t-il ? Tu sembles pressée.
Emily reprit son souffle car elle avait courue plus rapidement qu'elle ne se pensait capable de le faire, avant de répondre :
- Oh non rien de particulier, dit-elle en s'efforçant à sourire.
- Bon très bien. Je vais préparer le dîner, soit prête d'accord ?
- Oui m'man.
Mais comment avait-elle pue être aussi idiote ! Si il y avait UNE chose qu'elle ne devait pas oubliée, c'était de les ranger. Quoi qu'il en soit, Emily n'était pas passée loin de la catastrophe ! Sa mère se doutait de quelque chose évidemment, mais au moins elle n'a pas vu l'objet qu'Emily souhaitait cacher.
Le reste de la soirée se passa pour le mieux, étant donné que sa mère n'avait fait aucune autre allusion à l'état où elle avait trouvée sa fille en rentrant chez elle. Son père arriva chez eux un peu plus tard, et encore une fois, aucun mot là dessus.
Les jours passèrent à nouveau, et la routine commençait à nouveau à s'installer. Ses parents allaient au travail, et elle restait chez eux à ne rien faire à cause de ses grandes vacances qui semblaient ne pas avoir de fin. Alors, le scénario se répéta plus où moins. Elle repensait à ces couches dans son placard, à son idée d'en mettre une, et il ne fallut pas deux jours pour qu'elle se réveille avec cette idée en tête durant toute la journée. Il ne fallut pas attendre l'après midi pour qu'elle se mette à exécution. Cependant, pour ne pas se retrouver dans une autre situation embarrassante comme la dernière fois, elle s'était imposée des règles : mettre des couches, d'accord, mais alors prévoir un plan de fuite si besoin, et une manière pour la jeter lorsqu'Emily en aurait marre de la porter (ce qui devait arriver très vite selon elle).
Elle n'attendit pas réellement plus longtemps, et prit. Elle se déshabilla entièrement sous prétexte que ce serais probablement plus facile pour la mettre, mais en réalité, c'était surtout car elle était curieuse de voir à quoi elle ressemblerait seulement vêtue d'une couche.
Une fois cela fait, elle prit la couche et la déplia soigneusement. Elle possédait deux scratchs, ainsi que deux illustrations, une à l'avant et l'autre à l'arrière de la couche. Après un certain temps, elle crut enfin avoir trouvée le bon sens de la couche. Alors, elle inspira et expira, comme pour se rassurer (car la situation était particulièrement stressante pour elle !), puis posa la couche dépliée sur son lit. Elle posa ses fesses dessus, et directement, lorsqu'elle sentit le doux contact de sa peau avec le coton, elle se sentit particulièrement bien. Elle rabattit alors l'avant du change vers elle, puis fixa les deux adhésifs. La taille était un peu limite, mais elle rentrait dedans.
À ce moment précis, un sentiment de sécurité lui traversa le corps. Elle se sentait à l'abri de tout. Alors qu'elle pensait que l'expérience allait tout simplement la dégoûter et qu'elle n'allait tout simplement plus jamais recommencer, elle se surprit à apprécier ce confort et ce sentiment de sécurité que lui offrait la couche. Cependant, peut après, la honte de remettre une couche à son âge et en plus d'apprécier cela la rattrapa et elle rougit de honte. Elle décida malgré tout de l'ignorer pour cette fois, et, ainsi, elle se balada chez elle vêtue pour seul vêtement une simple couche Pampers pour les enfants. Elle se sentait particulièrement bien ainsi. Elle passa ainsi le reste de son après midi, en couche sur son canapé à regarder le reste de son film, tout en faisant bien attention à l'heure pour ne pas se retrouver piégée comme la dernière fois, car cette fois-ci cela serait bien plus dur à cacher.
Lorsque l'heure de l'arrivée de sa mère allait arriver, elle se sépara de ce cocon de confort à contre cœur, tout en étant bien déterminer à réitérer l'expérience dès que cela serait possible.