Emilie, une ado particulière
Chapitre 3
Durant de nombreux jours, Emilie hésitait à prendre cette dernière couche. Deux des trois paquets initiaux de Pampers avaient été vidés au fur et à mesure du temps, puis jetés. Il n'en restait qu'un, ne contenant qu'une seule couche. Elle avait longuement hésité à la prendre, car elle craignait de ne plus pouvoir en utiliser avant sa majorité, avant l'âge où elle pourra tout commander via internet seule.
La prendre à donc été un choix difficile pour elle, mais elle avait finie par le faire.
En effet, une semaine avant cela, elle avait fait beaucoup de recherches sur le secret particulier qu'elle avait. Elle s'était alors rendue compte qu'elle n'était pas seule ; loin de là même. Il existait une grande communauté sur le net qui partage une même passion autour des couches. Elle apprit alors qu'il existait en réalité plusieurs catégories, dans lesquelles chacuns avaient leur préférences. Elle, s'était identifiée aux DL, l'abréviation de Diaper Lover, qui signifie concrètement "qui aime les couches", mais il en existait plein d'autres, tels que les ABDL (Adult Baby Diaper Lover), qui sont des personnes adultes qui aiment agir, s'habiller comme des bébés. Dans le même registre il y à les TBDL, sauf qu'au lieu d'adulte on parle d'adolescent qui régressent... Bref, elle apprit ainsi surtout qu'elle n'était pas bizarre, qu'elle n'était pas seule. Elle put alors lire différents témoignages, des histoires, et eu également l'occasion de communiquer avec certain membres de cette communauté, dont certaines personnes de son âge avec qui elle avait pu échanger à propos de comment ils avaient découverts ça, leurs différentes expériences avec les couches.
C'était ces mêmes personne qui avaient encouragées Emilie à vaincre sa peur et aller au centre commercial pour aller réapprovisionner ses stocks. Terriblement stressée par cette idée, il lui avait fallu longtemps avant de se décider à y aller. Elle avait tout de même souhaitée à ce que tout soit le plus carré possible afin qu'elle n'aie aucune mauvaise surprise une fois sur place.
La nuit de la veille de son expérience, elle avait répété en boucle tous les scénarios possibles. Si n'importe qui lui demandait pourquoi elle achetait des couches, elle répondrait que c'était pour sa petite sœur, et si elle croisait une connaissance... Elle improviserait. De toute façon, elle avait tout fait pour qu'elle ne croise personne de son entourage.
Malgré tout le stress qu'engendrait cette situation, elle put tout de même réussir à s'endormir. En effet, il ne restait à présent plus aucune couche dans son armoire...
* * *
Le lendemain, lorsque son bus arriva devant le centre commercial, son pou battait à une vitesse impressionnante. Son stress était particulièrement élevé. Elle inspira et expira, en se disant que de toute façon maintenant qu'elle y était, il n'était pas question de revenir !
Armée de son sac de cours, elle entra dans le centre commercial avec toujours autant de stress. Elle marchait devant les différents magasins en les ignorants complètement. Elle ne faisait que regarder le sol tout en répétant toutes ses répliques face à toutes les situations qui pouvaient arriver.
Une fois devant l'endroit réservé à Carrefour, elle prit une grande inspiration et rentra. Elle avait décidée de ne pas traîner, et de toute façon elle connaissait bien les rayons des couches, pour en avoir rêvée lorsqu'elle passait devant quand elle faisait les courses avec sa mère. La marque et le type de la couche qu'elle allait prendre avait lui aussi été défini par avance, et conseillé par les différentes personnes avec qui elle avait discutée avant de commencer à imaginer à venir ici dans l'intention d'acheter les couches. Elle avait prévue un peu d'argent de poche pour s'acheter deux paquets d'une quinzaine de couche chacun, ce qui représentait déjà une dépense plutôt importante pour elle.
Enfin, elle passa devant le rayon des couches. D'après les personnes avec qui elle avait discutée, les couches de son âge devrait être au même rayon que celles pour bébés. Ni une ni deux, elle s'aventura dans le rayon en passant en marchant en évitant de trop regarder les produits pour faire croire qu'elle ne passait par là que pour rejoindre un autre rayon. Cependant, pour regarder attentivement quelles couches étaient les siennes, la technique n'était pas très efficace. Elle la répliqua à plusieurs reprises, sans être vraiment plus concluant. Elle pouvait bien voir que sa marque de couche était présente, mais elle ne voyait que des petites, de 4 à 7 ans. Celles qu'elle cherchait, elle, était la taille au dessus, de 7 à 15 ans, mais malgré tous ses efforts, elle ne trouvait rien.
Alors qu'elle commençait à désespérer, une idée lui traversa la tête. Elle lui parut tellement brillante qu'elle n'attendit même pas d'y réfléchir à deux fois avant de l'appliquer. Elle s'avança une énième fois vers le rayon, mais lorsqu'elle passa devant le rayon des drynites (la marque de couche qu'elle cherchait) elle s'arrêta net, en faisant mine d'avoir remarquer que ses lacets étaient défaits, tout en jetant des regards discrets au rayon, et bingo ! Au fond de l'étagère, elle put apercevoir un dernier paquet sur l'étage le plus bas, sur lequel était marqué l'inscription "Fille, 7 - 15 ans". Pas étonnant qu'elle ne pouvait pas les voir en passant.
Deux secondes plus tard, le paquet se retrouva dans son sac. Elle se releva alors comme si de rien était, puis partit avec l'air le plus naturel possible vers les caisses automatiques. Heureusement, elles étaient vides, donc personne ne pourrait voir l'article si particulier qu'elle était sur le point d'acheter.
Une fois sortie du carrefour, elle se dirigea vers les toilettes du centre commercial, pour voir les couches de ses propres yeux.
Enfermée dans une des cabines, elle sortit de son sac l'objet tant convoité par Emilie. Elle ouvrit le paquet, et quelques instant plus tard, elle avait un tout nouveau lange dans ses mains. Il était différent de celui dont elle avait l'habitude avec les Pampers. Ce n'était cette fois-ci pas un lange complet avec des attaches, mais ce qu'on appelle un pants, dont les bords étaient attachés de base et que l'on enfilait comme un sous vêtement classique.
À nouveau, elle y était habituée à présent, une idée saugrenue lui germa en tête. La vue de cette couche propre lui donnait terriblement envie de l'essayer directement. Évidemment, elle ne put pas résister à cette idée terriblement séduisante. Elle enleva son pantalon ainsi que sa petite culotte qu'elle mit sur la cuvette baissée, et déplia la couche avant de l'enfiler. Ce tissu blanc autour de la peau lui fit éprouver cette même sensation de sécurité et de confort que les fois précédentes. Son jean mis par dessus son nouveau sous vêtement, elle sortit des toilettes avec tout de même beaucoup d'appréhension pour ce qui allait suivre.
Elle entra timidement dans le bus, en essayant d'être la plus discrète possible sans se faire remarquer. Elle fit passer son ticket, avant de vite aller s'installer sur la dernière place assise. Elle avait eue de la chance, assise, cela réduisait grandement les chances qu'on voit un sous vêtement particulier à travers ses vêtements, et avec un sac sur son entrejambe, on ne pouvait absolument pas deviner la couche qu'elle cachait sous son pantalon. Malheureusement pour elle, dès l'arrêt suivant, elle fut bien contrainte de laisser sa place par politesse à une personne âgée rentrée dans le bus. Cela allait être bien plus difficile de cacher les formes curieuses que lui donnait la couche, debout au milieu du bus.
Hormis cela, le reste du voyage se passa bien, Emilie espérait juste que personne n'avait remarqué quelque chose. Une fois chez elle, elle retrouva la maison vide comme toujours. Elle déposa le sac de couches dans son armoire, puis n'attendit pas pour aller dans sa salle de bain et se poser devant le miroir. Elle baissa juste un peu son pantalon, écarta les jambes et libéra sont envie qui la travaillait depuis son entrée dans le supermarché. Comme à chaque fois, elle prit beaucoup de plaisir à sentir l'urine se frayer un chemin dans sa couche et la remplir peu à peu. Le jet ne s'arrêta qu'au bout d'une quinzaine de secondes, le temps de déjà bien la remplir. La chaleur provoquée par l'urine contre sa peau au niveau de l'entrejambe était très agréable, d'autant plus qu'au mois de décembre où le temps commence à se rafraîchir, cela lui rajoutait un certain confort non négligeable !
* * *
Quelques jours plus tard, Emilie rentrait de son collège en bus comme à son habitude, accompagnée de Leah, sa meilleure amie. Elles s'étaient rencontrées en 6ème, et depuis elles étaient quasiment inséparables. En fait, cela était peut-être dû au fait qu'elles n'avaient pas réellement d'autres amies, mais cela rendait leur amitié encore plus forte étant donné qu'elles faisaient tous ensemble. Cependant, ce soir-là, malgré le fait que les vacances de Noël étaient à portée de bras, Leah semblait assez préoccupée, ce qui paraissait étrange aux yeux d'Emilie.
- Leah ? Tout va bien ? Tu n'as pas l'air en forme.
Son amie leva la tête vers elle brusquement comme si elle était surprise par la question.
- Euh... Oui oui ne t'inquiètes pas... Enfin pas tout à fait... Mais ce n'est pas très important de toute façon.
Emilie, pas du tout rassurée par les propos d'Emilie, se rapprocha de son oreille et murmura :
- C'est à propos d'Arthur n'est-ce pas ?
Elle vit alors passer le visage de Leah de pâle à rouge comme une tomate.
- Hein quoi ? Euh non... Rien à voir. C'est un peu gênant à dire en fait, d'autant que si quelqu'un nous entend...
- Chuchote le moi, je suis là pour ça.
- À vrai dire... J'ai horriblement envie de faire pipi.
Emilie sourit intérieurement. Elle se doutait bien que c'était ce qui préoccupait son amie. Malheureusement, Leah avait la vessie assez petite, ce qui lui cautionnait des petits accidents de temps en temps. Par exemple, elle se souvenait de ce mardi au début de l'année, où elles étaient en cours de Maths et que Leah suppliait le professeur de la laisser aller se soulager aux toilettes, ce qui lui était constamment refuser. Pourtant, Emilie voyait bien que son amie ne faisait pas semblant, elle se tortillait dans tous les sens sans que le professeur n'y prête la moindre attention, et malheureusement, ce qui devait arriver arriva. Emilie avait entendu un petit bruit d'écoulement, et avait tourné la tête pour voir l'entrejambe de Leah s'humidifier, avant d'entendre le bruit de l'urine s'écrasant sur le carrelage, et forment une flaque sous sa chaise. Leah était rouge de honte. Évidemment, tout le monde avait vu ce qu'avait fait Leah, et elle fut la risée de la classe pendant un bon bout de temps.
- Ne t'inquiète pas, nous arrivons à ton arrêt dans 10 minutes à peine. De toute façon il n'y à pas de raison que tu ne tiennes pas jusque là.
Leah lui jeta un regard reconnaissant, avant de remettre ses mains à son entrejambe pour bloquer le chemin. En cours de route, elle vit que Leah avait faillie pousser un petit cri de stupeur. Elle pensait en connaître l'origine, mais elle pouvait se tromper.
Ce n'est pas beaucoup plus tard qu'elle eue la confirmation de ce qu'elle avait pensé deviner. Son amie lâcha une petite plainte accompagnée d'une larme, et bientôt ce fut toute son entrejambe qui était mouillée. Emilie, un peu gênée pour elle, ne savait pas comment réagir. Leah, elle, évitait le regard de son amie sachant pourtant très clairement qu'elle avait vue ce qu'il s'était passé. En sanglotant, elle fit un "pardon" à l'égard d'Emilie.
- Mais ça ce n'est rien, tu n'as pas à t'excuser, ça aurait pu arriver à n'importe qui ! Puis, mis à part moi, personne ne l'a remarqué.
Voyant que cela n'arrangeait rien, elle voulut continuer à la rassurer, mais c'était avant que cette dernière ne prenne la parole :
- Mais ce n'est pas ça le problème ! s'écria t-elle, ce qui surprit grandement Emilie. Ma mère sait bien que cela m'arrive fréquemment, et ça l'énerve, plus que jamais depuis quelques semaines. La dernière fois, elle m'avait menacé de...
- De..?
Après avoir marquée une pose et jetée un regard hésitant vers Emilie, elle murmura qu'elle ne pouvait pas lui dire.
- C'est grave à ce point ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Elle veut te faire porter des couches ?
D'un coup, Leah devint rouge pivoine. Emilie ne s'attendait pas à ce qu'elle réponde affirmativement : elle avait proposé cela au hasard (ou presque). Leah, toujours rouge de honte, murmura :
- Pas si fort ! Ils pourraient t'entendre !
Et en effet, quelques têtes s'étaient retournées, mais heureusement aucune connaissance des deux jeunes adolescentes.
- Ce n'est que ça ? Ce n'est rien de grave !
- Rien de grave ? Je te dis qu'elle veut me remettre des couches comme à un bébé et ce n'est pas grave ?
Cette fois-ci, ce fut au tour d'Emilie de rougir. Elle même, pas plus tard que la veille, était enveloppée dans sa couette, vêtue d'un pyjama mais surtout d'une couche dont l'odeur témoignait de l'utilisation qui lui avait été dédiée.
- Et bien, si cela te dérange tant que ça si tu veux je pourrais te passer des vêtements à moi ? Je n'habites pas loin de chez toi de toute façon, tu n'auras qu'à dire à ta mère que le prof' nous a gardé plus longtemps que prévu. Ah, et, avant que tu ne poses la question, non tu ne dérangeras pas, il n'y a personne à la maison.
Quelques instant s'écoulèrent, avant qu'Emilie n'entende un timide "d'accord".
Une fois rentrées dans la maison d'Emilie, Leah devint bien plus détendue. Elle ne semblait plus réellement gênée de se retrouver dans cette situation devant Emilie.
- Encore merci, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.
- Ce n'est rien, c'est normal de faire ça. En revanche, je te conseille de rapidement t'habiller, tu vas réellement être en retard.
Emile fouilla rapidement dans son armoire et en ressortit une culotte et un jean noir similaire à celui que Leah avait mouillé.
- Merci infiniment. Quand est-ce que veux que je te les rende ?
- Et bien... Nous nous reverrons pendant les vacances, n'est-ce pas ?
Alors, Leah eue son premier sourire de cette fin d'après midi.
- Pour sûr. Je te les rendrais à ce moment là dans ce cas.
Elle s'habilla de ses nouveaux habits rapidement, salua Emilie et repartie aussi vite qu'elle était venue. Au delà de ça, cette petite aventure n'avais pas réellement d'importance : mais après cela, Emilie vit en son secret un autre potentiel. Pratiquer son secret en totale solitude lui procurait des sensations merveilleuses, mais peut-être que le pratiquer avec d'autres personnes pouvait être encore plus agréable ? Ce n'était qu'hypothèse car Emilie savait bien que jamais Leah n'accepterai de porter des couches et encore moins pour le plaisir, mais tout de même une idée à creuser.
Bonjour.
Cela fait un moment que vo…
Bravo pour cette histoire.