Les études de Marie-Jeanne

Dans le lit

Marie-Jeanne réagit à l’invitation courageuse d’Agnès en s’excusant

« Attends… je… je crois que je dois aller m’essuyer les fesses.

— Reste ici. »

Agnès sortit. Marie-Jeanne, debout, ne savait que faire, n’osant s’asseoir. Il faisait encore un peu frais.

Agnès revint, un rouleau de papier toilette à la main, s’assit sur le lit, et tapota ses genoux. Marie-Jeanne prit place. C’était comme quand elle avait reçu ce satané suppositoire, à part qu’elles étaient toutes deux nues. Agnès lui écarta les fesses et la torcha.

« Tu as de très jolies fesses et un mignon petit trou.

— D’habitude on ne dit pas cela de cette partie du corps…

— Et pourquoi pas ? Bon, tes fesses ont un peu la chair de poule, allons sous les couvertures. »

Les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans le lit une place. Elles se firent d’abord face, sur le côté, enlacées, se caressant : les seins, le ventre, les bras, les épaules, les fesses. Marie-Jeanne appréciait le contact de cette peau juvénile. Elle finit tourner Agnès sur son ventre, couvrit ses épaules, son dos, puis ses fesses de baisers.

« Ah c’est bon ! » s’exclama Agnès. Marie-Jeanne s’allongea sur elle, s’appuyant sur ses coudes, et se frotta contre elle.

Cessant de chevaucher Agnès, Marie-Jeanne lui intima de se mettre sur le dos. Elle lui embrassa les seins, puis dans le cou, s’allongeant sur elle comme un homme s’allonge sur une femme dans la position la plus classique du coït. Agnès écarta d’ailleurs les jambes. Marie-Jeanne s’enhardit, et, se reposant sur un bras, passa l’autre main jusqu’à l’entrecuisse d’Agnès et posa ses doigts sur son clitoris, qu’elle commença à taquiner. Elle vit les yeux d’Agnès s’ouvrir grand. La peur, ou le désir ? Agnès semblait plutôt apprécier…

Marie-Jeanne descendit et, du bout du majeur, inspecta l’entrée du vagin ; humide, mais cela ne la surprenait guère. Oserait-elle rentrer ? Elle ne voulait pas risquer de choquer ou blesser Agnès, ou de paraître trop expérimentée. S’étant humecté le doigt, elle reprit sa masturbation clitoridienne.

La position étant quelque peu inconfortable, Marie-Jeanne s’installa à côté de sa partenaire, se blottit contre elle, et posa franchement sa main sur sa vulve. La masturbation reprit.

Marie-Jeanne sentait Agnès respirer de plus en plus fort. Elle s’humecta les doigts à la source intime de son amie, puis se les lécha, dans une idée un peu perverse de voir où Agnès se sentirait mal à l’aise. Au contraire, celle-ci souriait béatement. Marie-Jeanne reprit la masturbation. Bientôt Agnès sursauta et lui saisit la main pour l’écarter de son sexe.

Marie-Jeanne serra Agnès dans ses bras.

« Merci ! Oh merci ! C’est la première fois que je fais cela avec quelqu’un ! ».

Marie-Jeanne se demanda si Agnès espérait une réponse du genre « moi aussi ! ». Elle décida de couper court à d’éventuelles interrogations de ce côté en lui demandant d’un air mutin.

« Ah, mais tu as peut-être l’habitude de le faire toute seule ?

— Ben… oui. Pas toi ?

— Si ! Ma mère m’a punie quand elle m’a prise enfant à le faire, depuis je me suis mieux cachée !

— Et si c’était mon tour de te le faire ? »

Marie-Jeanne écarta les cuisses.

Agnès explora du doigt les lèvres de Marie-Jeanne, taquina l’entrée (humide) du vagin et se mit à frotter doucement le clitoris.

« Dis, Marie-Jeanne. Je… je peux regarder ?

— Mais bien sûr. »

Marie-Jeanne, les yeux dans ceux d’Agnès, s’installa en travers du lit, un pan de couverture sur la poitrine pour se tenir chaud, jambes écartées. Agnès s’agenouilla et observa avec intérêt le sexe ainsi exposé.

« C’est mignon. La seule vulve que j’aie vu jusqu’à présent de près était la mienne, dans un miroir… Je… je peux faire un bisou ?

— Je ne me suis pas lavée depuis hier soir…

— Hé bien tant pis si ça sent le pipi. »

Agnès s’approcha et mit un baiser sur l’entrée du vagin, puis un autre sur le clitoris. S’enhardissant, elle se mit à lécher l’orifice, puis remonta sur le petit bouton, bien dur et gonflé. Elle regarda Marie-Jeanne en riant.

« Excuse-moi mais je suis si contente ! »

Elle reprit son léchage, un peu maladroitement, jugeait Marie-Jeanne, mais tout de même efficacement.

« Pardon j’ai la langue qui fatigue.

— Viens à côté de moi, mets-moi tes doigts. »

Agnès ne se fit pas prier. Elle reprit la masturbation. Puis, l’inspiration lui venant, elle posa son majeur dans le vestibule du vagin et regarda Marie-Jeanne.

« Vas-y très doucement. Je suis vierge et assez étroite.

— Je serai prudente. »

Le doigt d’Agnès pénétra. L’hymen étant en effet assez réticent, Agnès préféra se retirer. Elle se suça le doigt en gloussant.

Elle se mit à califourchon sur Marie-Jeanne, lui tournant le dos, et se mit à lécher entre les jambes écartées. Marie-Jeanne voyait, sentait, sa vulve s’agiter devant son visage. Elle redressa un peu sa tête pour y mettre un baiser.

Fatiguant à nouveau de la langue, Agnès posa sa main et frotta. Marie-Jeanne jouit.

Les deux amies se blottirent tendrement l’une contre l’autre, de côté, se faisant face, les bras autour l’une de l’autre. La main de Marie-Jeanne caressait doucement le haut des fesses de sa partenaire.

« Merci…

— Tout le plaisir est pour moi !

— C’était vraiment bien tu sais.

— Merci du compliment. »

Une petite pause, puis Agnès fit une confession.

« Depuis que je sais que je suis attirée par les filles, j’ai cherché à lire dessus. Dans la littérature, parfois on fait allusion aux amours saphiques… Parfois on voyait des allusions à des actes. J’ai lu Sade et d’autres auteurs. C’était répugnant, mais j’ai appris quelques choses. Quels vieux cochons ces hommes !

— Et tu te touchais en lisant cela ?

— Pas trop. Les scènes ne me plaisaient pas. Mais plus tard, dans le noir, je me refaisais mes propres scènes en imaginant que j’étais avec une gentille fille. Et maintenant tu es là ! »

Marie-Jeanne eut l’affreux pressentiment qu’Agnès s’apprêtait à enchaîner par des questions sur ses propres expériences ou leur absence. Pour lui changer les idées, elle se tourna dans l’autre sens et se lova afin de faire dépasser ses fesses.

« En chair et en os ! Allez viens contre moi. »

Agnès s’emboîta à Marie-Jeanne.

« J’ai envie d’un petit moment tendre et calme. »

Les deux amies le passèrent, ce moment. Hélas, l’heure tournait et Agnès devait regagner son foyer. Elles se rhabillèrent, et convinrent de se revoir le lendemain, dimanche après-midi, sous un prétexte de travail. Avant de partir, Agnès rappela à Marie-Jeanne qu’elle devait se soigner :

« Et n’oublie pas ton suppo avant de te coucher.

— Euh tu sais je n’aime pas trop…

— Mais tu dois te soigner alors tu le prendras ! »

Le soir, au moment de se coucher, Marie-Jeanne, dans un dialogue imaginaire avec Agnès, roula des yeux, soupira, puis alla prendre un suppositoire dans la boîte rangée au réfrigérateur, se rendit aux toilettes, urina et tenta de déféquer, et s’enfonça le suppositoire avant de se renculotter avec un mouchoir entre les fesses. La sensation dans son rectum la troubla un temps, et elle se masturba pour trouver le sommeil.

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clyso Il ya 3 ans