Les études de Marie-Jeanne

Deux jeunes amies

« Marie-Jeanne, je pense que nous pouvons être franches l’une avec l’autre. Je suis attirée par les filles. J’ai besoin d’affection. Et j’ai envie… j’ai envie d’essayer des choses. »

Les paroles d’Agnès tranchaient avec sa petite voix, un peu enfantine, et son regard naïf. Elle reprit une gorgée.

« Oui, essayer des choses auxquelles je pense parfois en me touchant. Je te choque ?

— Non… C’est juste que je ne m’y attendais pas.

— Tu ne t’attendais pas à ce qu’Agnès, timide, en foyer chez les sœurs, ait envie de faire des choses sales ?

— Euh…

— Non, mais tu peux le dire, hein, je cache bien mon jeu. Alors voilà, j’ai compris il y a quelques années que je n’étais pas attiré par les garçons, mais par les filles. Cela a quelques avantages : on n’a pas eu à surveiller mes « fréquentations » de peur que je ne perde ma sacro-sainte virginité. Mais c’est tout de même un peu délicat, ne trouves-tu pas ? »

Marie-Jeanne, encore toute étourdie de ces révélations, hocha la tête.

« Tiens, d’ailleurs, toi. Tu sembles aimer les filles ?

— En fait… C’est compliqué. Les garçons m’attirent aussi, mais je les trouve souvent lourdauds. Et puis, comme tu dis, il y a la virginité, il y a le risque de grossesse…

— Moi les garçons ne me tentent pas. Mais donc toi aussi tu aimes les filles ?

— Oui.

— Et ça t’excitait de penser que tu aurais pu me mettre ta canule dans mon derrière ?

— Oui. Oh j’ai honte. »

Agnès sourit d’un air infiniment bienveillant.

« Marie-Jeanne, viens contre moi, s’il te plaît. »

Marie-Jeanne se lova contre Agnès sur le sofa. Ce corps inconnu était accueillant. Son invitée la serra contre elle.

« Confidence pour confidence, j’ai bien aimé te mettre ton suppo. Tu as de jolies fesses toutes douces. Et dedans, c’est doux, c’est chaud. »

L’incongruité de s’entendre complimenter la texture et la chaleur de ses boyaux ne troubla pas Marie-Jeanne, qui se blottissait contre Agnès qui la caressait doucement. En revanche, les paroles d’Agnès la rappelèrent à la sensation quasi mentholée dans son rectum. Elle comprenait pourquoi Julie rechignait à ce traitement. Un moment passa.

Agnès posa un baiser dans le cou de Marie-Jeanne. S’enhardissant, elle lui embrassa le visage puis se dirigea vers sa bouche. Marie-Jeanne eut un mouvement.

« Je n’ai pas envie de te refiler mon mal de gorge.

— C’est vrai… mais je n’ai tellement pas d’occasion d’embrasser une fille, et tu me plais tellement… »

Marie-Jeanne se laissa embrasser. C’est vrai que c’était bon. Agnès, hésitant un peu, se mit à lui caresser la poitrine. Marie-Jeanne agit réciproquement.

Se penchant, Marie-Jeanne se détendit, et… un peu de gaz sortit. Et pas seulement du gaz. Marie-Jeanne sentit la graisse dans sa raie, et une odeur caractéristique s’élever. Rougissante, elle s’excusa. Agnès ne comprit pas immédiatement pourquoi, puis eut un petit rire.

« Ce n’est pas grave. C’est le traitement. »

Marie-Jeanne s’enhardit et passa la main sous le chemisier d’Agnès. Agnès lui rendit la pareille en l’embrassant dans le cou.

Les deux jeunes femmes avaient arrêté de se parler. Les mains couraient sur les peaux, encombrées par les vêtements.

Marie-Jeanne prit l’initiative. Elle se leva, tendit la main à Agnès et l’entraîna vers sa chambre. Elle ouvrit en grand le robinet du radiateur. Puis elle revint vers Agnès et commença à déboutonner son chemisier. Agnès se laissait faire. Le chemisier finit plié sur une chaise. Puis Marie-Jeanne s’attaqua au soutien-gorge. N’y tenant plus, avant de le ranger sur la chaise, elle embrassa les seins d’Agnès, qui avait les yeux mi-clos, lui suçotant les aréoles.

Marie-Jeanne s’attaqua à la jupe. La garde d’enfants l’avait formée à défaire des boutons de pantalon ou jupe sur une autre personne qu’elle. La jupe finit pliée aussi.

Elle embrassa à nouveau les seins d’Agnès en s’agenouillant devant elle, puis le ventre. Elle prit la culotte d’Agnès une main de chaque côté et la fit glisser. Elle l’embrassa sur les poils pubiens.

Agnès parla. « Tu es la première fille devant qui je suis nue comme ça… enfin à part dans les vestiaires. »

Marie-Jeanne eut alors un dilemme. Elle n’avait pas envie de mentionner à Agnès son expérience avec madame Granlean : cela aurait compromis celle-ci. Mentir en disant qu’elle aussi c’était la première fois ? Marie-Jeanne n’aimait pas mentir, sans doute un fond d’éducation chrétienne, et puis mentir demande de l’adresse. Elle prit le parti de ne pas montrer trop d’expérience dans les choses du sexe, mais que si elle était confrontée à une question directe elle évoquerait « une dame plus âgée » qui l’aurait initiée. Agnès la tira de ses pensées.

« Hé bien ? J’espère que ça ne t’intimide pas ?

— Euh, non non, assieds-toi sur le lit que je finisse avec ta culotte et tes chaussettes. »

La lingerie finit pliée sur la chaise. Marie-Jeanne revint. Agnès était belle comme un cœur ! Reprenant une chanson très « risquée », mais à la mode à l’époque et qu’elle avait entendue chez une amie, Marie-Jeanne dit d’un air mutin : « déshabillez-moi ».

Agnès ne se fit pas prier et rendit la réciproque, reprenant les petites attentions de Marie-Jeanne : baisers, caresses, suçotement des seins… Marie-Jeanne trouva ce déshabillage très excitant. Les deux femmes se regardèrent. Marie-Jeanne, singeant ce qu’elle avait entendu sur les « strip tease », pivota sur elle même pour se montrer sous différents angles.

« Il fait encore un peu froid, ne penses-tu pas que nous serions mieux dans le lit ? »

Comments

dudu Il ya 3 ans  
Pecan nutjob Il ya 3 ans  
Aranam Il ya 3 ans