Poudlard, les annales

Titre : Luna (en vacance)

Comme chaque année, Luna rendait visite à son oncle durant l'une des périodes de vacance. Elle s'y rendit donc au une semaine au mois d'avril. Son oncle, un sorcier, habitait seul une petite tour de deux étages au milieu des bois. Le lieu était tellement isolé que l'homme ne recevait pas souvent de la visite, alors il accueillit sa nièce chaleureusement en la retrouvant à la gare.

-Comment vas-tu, Luna ? Demanda-t-il en prenant sa voiture pour rentrer.

-Très bien, répondit-elle.

-Tout ce passe bien à Poudlard ? Les cours, les amis ?

-Oui. La quatrième année est plus chargée, mais c'est supportable. Et puis il y a une très bonne ambiance à Gryffondor.

-Tant mieux. Et tu as trouvé un petit copain, là-bas ?

Luna baissa la tête. D'un naturel timide, elle n'avait jamais été très forte pour tenter une relation sérieuse avec un garçon. Depuis son arrivée à l'école, elle était restée célibataire.

-Non, pas pour le moment, répondit-elle tout simplement.

-Bah, tu trouveras un jour ou l'autre, lança-t-il.

Cinq minutes plus tard, il tourna et s'engagea vers une route plus étroite qui menait vers les bois. Ils continuèrent à discuter de pas mal de choses, puis après vingt minutes, ils arrivèrent enfin à la fin du chemin où se trouvait la tour qui servait d'habitation.

-Nous y voilà, fit-il. Tu pourras t'installer dans la chambre au premier étage. En attendant, je vais préparer un bon repas, tu dois certainement être morte de faim !

-Merci, lança Luna en sortant de la voiture.

Elle attrapa sa petite valise et suivit son oncle dans sa demeure.

Après un copieux repas, elle passa le reste de la soirée à discuter de plein de sujet avec son oncle, avant de finalement regagner son lit et s'assoupir, fatiguée du trajet dans la journée.

Malheureusement pour elle, ses débuts de vacances ce se passèrent pas aussi bien que prévu, car elle se réveilla le lendemain matin avec un affreux mal de tête. Elle se sentait à la fois fatiguée mais n'arrivait pas non plus à dormir.

Curieux de ne pas voir descendre sa nièce, son oncle alla à sa rencontre en milieu de matinée, et la découvrit encore au lit. Voyant son visage rouge, légèrement gonflé, il comprit tout de suite qu'elle n'allait pas très bien.

-J'ai mal à la tête, fit Luna en voyant son oncle arriver.

-Tu as du chopper un gros coup de froid hier soir, fit-il. Le temps dans ce coin est assez rude.

Il posa sa main sur le front de Luna et constata qu'elle avait en effet de la fièvre.

-Je vais d'abord commencer par contrôler ta température, fit-il. Après, je te donnerai une potion pour aller mieux dans la journée, mais il te faudra du repos aujourd'hui.

Il s'absenta de la chambre, et revint environ une minute plus tard avec un thermomètre en verre. Il enleva alors la couverture de Luna de temps de la prise de température.

La jeune sorcière était vêtue d'une longue chemise de nuit boutonnée.

-Je vais te mettre le thermomètre sous le bras, fit-il.

Il commença alors à déboutonner la chemise de nuit de Luna jusqu'à son ventre, puis en écarta les pans, dénudant en même temps sa poitrine.

Intérieurement, Luna se sentit un peu gênée de se faire déshabiller ainsi. Elle arrivait dans l'âge où ça devenait gênant de montrer certaines parties de son corps.

Elle sentit alors la main de son oncle lui saisir le bras et le soulever un peu pour glisser le thermomètre sous son aisselle. Au moment où il lâcha son bras, elle ne fit pas attention et laissa s'échapper le thermomètre qui tomba sur le matelas à côté d'elle.

Son oncle le reprit en main.

-Essaye de le maintenir serré sous ton bras le temps que je concocte ta potion, fit-il. Sinon je vais devoir mettre le thermomètre dans ton derrière.

Le coeur de Luna s'accéléra un court instant en l'entendant dire ça.

Il répéta l'opération et replaça le thermomètre sous son bras. Cette fois, elle serra l'instrument pour ne pas qu'il tombe, afin d'éviter l'humiliation de recevoir la pointe de l'instrument dans ses fesses.

-C'est bon, il tient bien, fit-il. Je reviens dans quelques minutes.

Il recouvrit Luna jusqu'aux épaules, et quitta la chambre.

Quand il revint, il tenait une petite fiole dans la main. La première chose qu'il fit fut de relever la couverture et de retirer le thermomètre pour vérifier la température de Luna.

-Bon, 38°C. En effet, tu as un peu de fièvre. Il faut que tu boive ça, et ensuite tu devras dormir une bonne partie de la journée.

Il passa sa main sous sa nuque pour l'aider à la relever un peu en position assise, puis lui porta la fiole aux lèvres.

-Vas-y, avale tout d'une traite. Ce n'est pas très bon, mais ça va combattre ton mal de tête.

Il pencha la fiole, et la garda ainsi jusqu'à ce que Luna ait fini d'avaler tout le contenu.

-Voilà, maintenant il faut dormir, c'est important, fit-il en la laissant de rallonger sur le matelas.

Il la laissa seule, mais même avec les rideaux tirés, Luna n'arrivait pas à fermer complètement l'oeil. Elle se retourna plusieurs fois dans le lit avant de finalement se dire qu'il valait mieux regagner le salon.

Quand son oncle la vit, elle lui expliqua qu'elle n'arrivait pas à dormir.

-Tu dois quand même essayer. Sinon la potion que je t'ai donné ne va pas être efficace.

Il la raccompagna pour la coucher, et avant de partir lui annonça :

-Essaye de fermer les yeux et dormir. Je repasserai te voir dans vingt minutes. Si tu n'y arrives pas, je te donnerai quelque chose pour t'aider.

Il la laissa de nouveau, mais Luna ne réussit pas pour autant à dormir.

Quand son oncle repassa, elle était bien sûr toujours réveillée.

-Bon, je reviens dans une minute te donner un médicament pour dormir, fit-il en la voyant avec les yeux entrouverts.

Luna essaya de fermer les yeux, et attendit son oncle ainsi. Elle l'entendit revenir dans la chambre quelques minutes plus tard. Voulant voir ce qu'il lui apportait, elle ouvrit les yeux et voulut se redresser, mais son oncle la garda d'une main couchée sur le lit.

-Pas besoin de te relever, expliqua-t-il. Tourne-toi juste un peu de côté, et détends-toi.

Il la bascula doucement sur le flanc, et souleva la couverture de son corps.

-Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle.

-Ne t'inquiètes pas, répondit-il. Je vais te donner un petit suppositoire pour dormir. C'est pas très drôle, mais c'est pour ta santé.

Luna ne mit pas longtemps à réagir.

-Non, pas de suppo, s'il-te-plaît...

Mais elle sentit soudain de l'air froid au niveau de ses fesses, et comprit que son oncle venait de la déculotter.

-Désolé, ma chérie, mais c'est pour ton bien. Je vais faire ça vite.

Consciente de la nécessité du traitement, Luna n'eut d'autre choix que de se laisser faire en essayant de penser à autre chose. Devenue plus alerte à la moindre sensation, elle sentit d'abord des doigts lui écarter les fesses, puis elle eut l'impression d'attendre une éternité avant de finalement sentir la pointe dure du médicament sur son petit trou. Puis soudain, d'une vive poussée du doigt, son oncle lui fit rentrer le médicament dans son derrière.

-Serres un peu les fesses, Luna, juste une petit effort.

Il commença à retirer son doigt, et Luna ne pu s'empêcher de pousser, contrairement à ce que lui demandait son oncle. Si bien que lorsqu'il sortit son doigt, et lorsqu'il rouvrit brièvement les fesses de sa nièce, celle-ci expulsa le corps étranger qu'il lui avait logé dans le cul.

-Ah, raté ! Fit-il. Il est ressortit ! Bon, désolé, je vais devoir recommencer.

Nouveau moment de gêne pour Luna !

De nouveau, elle sentit la main de son oncle écarter ses fesses, et se sentit terriblement gênée en pensant à ce qu'il faisait. De nouveau, elle sentit la pointe du suppositoire venir au contact de son petit trou.

Il renfonça son doigt, fermement, mais plus lentement cette fois, accompagnant le suppo le plus loin possible. Puis il sortit son doigt rapidement et vérifia que cette fois, rien ne ressortait.

-Parfait ! Fit-il. Avec ça, tu devrais bien dormir. Avec de la chance même, tu ne te souviendras même pas de ce suppositoire !

Après lui avoir remis correctement sa culotte et sa couverture, il partit et la laissa enfin trouver le sommeil. Quand il repassa vingt minutes plus tard, Luna dormait profondément.