3 members like this


Vues: 1147 Created: 2013.02.21 Mis à jour: Il ya 1 an

Aventures en URSS

Chapitre 2

Les suites de mes aventures soviétiques furent quelque peu déconcertantes pour ne pas dire plus.

Je n'ai jamais revu Nathalie. Dés mon retour à Paris, je lui ai écrit une longue lettre pour lui demander pardon pour mon escapade avec Ulrike et lui dire combien je regrettais de ne pas avoir passé la dernière journée à Moscou en sa compagnie. Je l’assurai que j‘aurais voulu, moi-aussi, faire l‘amour avec elle. Mon esprit restait omnubilé par la prise de température rectale dont avait bénéficié min camarade Christian, mais je ne mentionnais bien sûr pas celle-ci Je n'eu aucune réponse; Après un mois et trois autres lettres disparues dans la nature, grâce à mes contacts au bureau des élèves, je pus m'entretenir au téléphone avec un responsable de l'agence Spoutnik à Moscou qui me promit, dans un français aussi parfait que celui de Nathalie, de reprendre contact avec moi. Effectivement, deux jours plus tard, le téléphone sonnait chez moi et la même personne m'informa que malheureusement, Nathalie avait quitté l'agence et Moscou sans laisser d'adresse. Désespéré, je me demandais si notre "aventure" et notre "démonstration" à l'aéroport de Moscou aurait pu être la cause de son départ, peut-être forcé.

Je restais avec ce fantasme de Nathalie me prenant la température sur ses genoux. J'imaginais la sensation extraordinaire dans mon rectum du thermomètre habilement manipulé avec une tendresse quelque peu perverse par Nathalie alors que mon pénis en érection frottait contre les cuisses chaudes de la jeune fille. Ce fantasme me poursuivra longtemps et j'y repense encore avec nostalgie aujourd'hui.

A cette époque, je n'ai jamais révé de Nathalie pendant mon sommeil. Curieusement, une vingtaine d'années plus tard, à une période où ma vie sentimentale était un peu compliquée, sur une période de six mois, je fis une vingtaine de rèves où Nathalie jouait le premier rôle. C'était des rêves érotiques où nous faisions l'amour avec passion, de toutes les façons possibles et imaginables. Nous nous prenions auss la température et c'était merveilleux Je m'éveillais avec un mélange de satisfaction et d'amertume. Ces rêves cessêrent brusquement. Puis deux ans plus tard, une nuit, me couchant un peu vaseux avec une forte grippe, je fis un rêve vraiment curieux. Nathalie apparaissait, portant un long manteau de fourrure. Elle ouvrait avec lenteur le vêtement, elle étais nue dessous, mais.... Tout à coup je réalisai qu'elle avait un pénis énorme en érection, elle me disait avec une voix mâle; "Mais, tu sais bien que je suis un homme"; Je me réveillai à ce moment en nage... Après ce rêve, je n'ai plus jamais rêvé d'elle, même si je pense encore souvent à Nathalie avec émotion et amertume.

Ce qui se passa avec Ulrike, la jeune est-allemande qui m'avait offert un coin de parapluie ( cela fait penser à Brassens, non ? ) explique peut-être ce dernier rève bizarre, même si, elle non plus, je ne la revis jamais physiquement.

Quelques jours après avoir appris que Nathalie avait disparu, je reçus une grande enveloppe expédiée de Berlin-Ouest; Je l'ouvris et découvris une longue lettre d'Ulrike, qui m'expliquait que, compte-tenu de la nature de son envoi, elle préférait le faire envoyer depuis l'Ouest par une copine. Dans un premier temps, je m'amusais de l'attitude de cette jeune communiste convaincue, qui se méfiait néanmoins de la poste de son paradis socialiste.

La lettre d'Ulrike était une longue déclaration cependant ambigûe. La jeune femme me disait que notre rencontre avait été un moment exceptionnel dans sa vie, mais s’abstenait de grands serments d’amour. Elle m'invitait bien à venir la voir en RDA, mais elle ne semblait rien envisager de précis pour l'avenir, consciente que nous avions nos vies dans deux pays, pour ne pas dire deux mondes différents. Ce n'est qu'en lisant la fin de la lettre que je réalisais qu'une pochette y était jointe. Ulrike me disait qu'elle garderait un souvenir ému de notre "brève rencontre" à Moscou et espérait qu’il en était de même pour moi. Elle m'indiquait qu'elle m'envoyait, en gage d'amitié, une série de photos d'elle.

Interrompant ma lecture, j'ouvris la pochette en question et découvris les photos en question, une vingtaine, en couleur et d'une bonne qualité technique. Les premières étaient des portraits d'elle, de son visage, puis en pied, puis on passait à des clichés d'elle nue de plus en plus rapprochés, Un m'émut particulièrement de la jeune fille à plat ventre sur son lit, les dernières photos étaient des gros plans explicites de ses seins, petits mais attendrissants, de ses fesses, plates mais fermes , et de son sexe, troublant. Un des gros plans montrait le sillon fessier de la jeune Allemande, mettant en valeur la minuscule corolle rose de son anus. Mon rythme cardiaque s’accélérait au fur et à mesure que je découvrais ces photos, en particulier cette dernière. Je repris la fin de la lettre. Ulrike me mettait au défi de lui adresser, toujours en passant par son amie de Berlin-Ouest, des photos de moi correspondantes, précisant même: "Je veux une photo de ton pénis, comme je l'ai vu quand tu m'a fais l'amour". Difficile d'être plus explicite.....

J'hésitais sur la réponse à faire à Ulrike. A Moscou, obnubilé par Nathalie, je ne l’avais baisée, je n’ose pas dire lui avait fait l'amour, qu'en pensant à la jeune russe. Après l'épisode de l'aéroport, je l'avais détestée. Puis, avec le recul, j'avais trouvé un certain "charme" à nos échanges politiques et au souvenir de son petit cul étroit qu‘elle m‘avait offert avec tant de facilité . Et là, plus je regardais les photos quasi-pornographiques qu'elle m'avait adressées, plus je la trouvais excitante. J’en arrivais vite à me masturber en regardant certains clichés. Devinez lesquels.?

J'avais un ami assez proche qui faisait beaucoup de photos et disposant d'un matériel quasi-professionnel, tirait lui-même ses oeuvres. Je lui exposais mon problème. Il accepta de m'aider avec comme seule condition de voir les photos d'Ulrike, ce que j'acceptais en ayant un peu l'impression de trahir la jeune femme. Nous avons donc passé une après-midi à faire, avec quelques fou-rires, une série de photos de moi correspondant à celles de la jeune Allemande. J’étais un peu gêné de me mettre à poil devant Stéphane et encore plus quand j’ai dû bander pour répondre à la demande d’Ulrike. Je n’étais pas spécialement fier de mon corps, je tme trouvais trop maigre et j’étais conscient que je manquait de musques. Mon ami eut la délicatesse de me laisser seul me concentrer sur les photos les plus explicites d’Ulrike et me souvenir de notre "chaude" journée de Moscou. Quand il revint dans la pièce, j’avais une érection "satisfaisante". Stéphane me dit en riant: « tu as de la chance que je ne sois vraiment pas attiré par les garçons, parce que je peux te dire que tu en as une pas mal, tu dois faire des ravages parmi les nanas de ton école« . Il ajouta: « En plus, u as un beau petit cul, je pense que tu sais que c‘est la première chose que les filles regardent chez un mec ». Je me suis demandé un moment si j’avais vraiment bien fait de faire appel à Stéphane pour satisfaire les lubies de ma petite communiste. Sa dernière remarque me troublait. Était-il vraiment indifférent aux garçons comme il le disait? Je me suis souvenu que, quelques années plus tôt, à la visite médicale de terminale, la psychologue du lycée m’avait « complimenté » sur mon « joli petit cul ». Au moment où le médecin scolaire, une très jolie femme par ailleurs, me prenait la température rectale. Ce souvenir faillit me faire perdre mon érection alors que Stéphane commençait à mitrailler le cœur du sujet. Je pris soin de garder l’ensemble des tirages et les négatifs.

Quinze jours près avoir reçu la lettre d'Ulrike, je lui envoyais donc une réponse avec ce qu'elle demandait, et même plus, elle eut droit à cinq clichés de mon pénis en érection et autant au repos. Dix jours plus tard, je reçus une nouvelle longue lettre d'Ulrike, dans laquelle elle me remerciait chaleureusement de mon envoi. " Tu es si mignon. J'aimerais montrer les photos de toi, surtout celles de ton beau sexe dur et de tes petites couilles, à mes copines pour qu'elle voient combien j'ai de la chance, mais ne t'inquiète pas, je resterai discrête".

Une correspondance régulière s'en suivit, qui passait toujours par Berlin-Ouest. Ulrike continuait de défendre les pays socialistes et en même temps, de me dresser une chronique de la vie dans ce pays si différent à à peine 1000 km de Paris. Je lui racontais ma vie de petit bourgeois étudiant à Paris. Nous commencions à réfléchir à un voyage que je ferais sous peu à Berlin-Ouest, pour passer la voir chaque jour quelque part à Berlin-Est, même si nous savions que je serai alors obligé de de retourner dormir à l'Ouest tous les soirs. En fait, je m'attachais de plus en plus à elle, passant des heures à me branler sur ses photos. J’en oubliais la vie réelle, mes études, mes ami(e)s….

Puis un jour, soudainement, je cessais de recevoir ses lettres . Après trois semaines de silence, je m'inquiétais vraiment. La personne qui me faisait suivre les lettres de Berlin-Ouest était traductrice free-lance et affichait son numéro de téléphone sur ses enveloppes. Je pris mon courage à deux mains et l'appelait. La dame me répondit très aimablement et passa rapidement au français qu'elle parlait beaucoup mieux que moi l'allemand. Ce qu'elle m'annonça fut pour moi un choc terrible. " Ulrike Hoffbauer, oui, je voie très bien, une petite brune sexy, .....Mais elle est partie il y a un mois avec son mari, qui a obtenu un poste de chirurgien à l'hôpital de Luanda, en Angola. ....Je ne sais pas comment la joindre là-bas"

' Une nouvelle fois, le monde s'écroulait pour moi et je pleurais comme l’enfant gaté que j'étais. La chère Ulrike s’était foutue de moi depuis notre rencontre à Moscou. Elle avait dû bien rigoler en voyant les photos que je lui avait envoyées. Avaient-elles fait le tour de son lycée, de sa ville? Les avait-elle montrées à son mari? Un instant, j’imaginais un complot de la STASI pour me faire chanter quand je serai devenu quelqu’un d’important. Je pleurais longtemps, m’apitoyant sur mon sort et finissant par y trouver une sorte de jouissance.

Comments

tursiop Il ya 4 ans