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Vues: 712 Created: 2018.09.01 Mis à jour: 2018.09.01

Échanges nordiques

Échanges nordiques

Le mercredi après-midi, nous n’avions pas d’activités prévues au lycée et Eino me proposa d’aller visiter le musée consacré à l’architecte Alvar Aalto. Il me dit cependant :

— Nous ne pourrons rester que jusqu’à 16h30, j’ai un rendez-vous chez le médecin à 17h00.

— Tu es malade ? m’inquiétai-je.

— Non, ce n’est que pour un contrôle. Ma mère insiste pour que j’en fasse un chaque année.

— Je rentrerai seul à l’auberge, mais j’ai peur de ne pas trouver le bon bus.

— Tu n’as qu’à venir avec moi. Ce sera plus simple.

Nous visitâmes le musée et bûmes ensuite un café à la cafétéria. Eino me demanda :

— Tu vas aussi régulièrement chez le médecin ?

— Non, répondis-je. Seulement lorsque je suis malade et c’est heureusement très rare. Je n’aime pas du tout les visites médicales. Et toi, tu aimes ?

— Bah, cela ne me dérange pas. Et le médecin chez qui j’allais ne contrôlait pas grand-chose. Il a pris sa retraite.

— Tu devais te déshabiller ?

— Juste le haut. J’ai aussi eu des visites médicales à l’école. On devait baisser notre slip. Vous en avez en France ?

Je frémis en entendant ça. Heureusement que je ne suis pas né en Finlande.

— Très rarement, répondis-je, et on reste habillé.

Nous quittâmes le musée pour nous rendre au cabinet médical en bus. Eino m’expliqua :

— C’est une doctoresse qui a repris le cabinet. Je ne la connais pas, ma mère la trouve sympathique.

Nous arrivâmes avec dix minutes d’avance. Eino discuta longuement avec la réceptionniste, puis nous nous assîmes à la salle d’attente.

— Y avait-il des problèmes ? lui demandai-je.

— Non, elle m’a demandé pourquoi nous étions deux. Je lui ai expliqué qui tu es. Cela tombe bien, le patient suivant s’est désisté. Tu pourras venir avec moi vers la doctoresse.

— Mais, pour quoi faire ?

— Pour qu’elle t’examine aussi, évidemment.

— Je ne suis pas malade !

— Moi non plus, mais mieux vaut prévenir que guérir. T’inquiète pas, tu ne devras rien payer, ce serait trop compliqué de te faire rembourser.

La doctoresse entra dans la salle d’attente et interrompit notre conversation.

— Bonjour Eino et Daniel, c’est à vous.

Nous suivîmes la doctoresse. Elle devait juste avoir terminé ses études, elle était vêtue d’un tee-shirt et de pantalons blancs. Elle nous fit asseoir devant son bureau. Elle me parla tout d’abord en anglais :

— Eh bien, Daniel, tu ne devais pas t’attendre à passer un examen médical lors de cet échange.

— Euh, non.

— Tu m’as l’air bien nerveux, qu’est-ce qui te fait peur ?

— Je… que vous me trouviez une maladie.

C’était un mensonge, j’avais surtout peur de me retrouver nu devant elle.

— Allons, continua la doctoresse, tu es jeune et certainement en bonne santé. Je vais d’abord parler avec Eino.

Ils discutèrent en finnois et je ne compris rien du tout. La doctoresse s’adressa ensuite à moi, me demandant si j’avais des soucis, si j’avais eu des maladies ou des opérations graves, je lui répondis par la négative. Elle me prit ensuite la pression avec un appareil, fit la moue :

— Tu as trop de pression, c’est toujours comme ça ?

— Je ne sais pas.

— Ce doit être la nervosité.

Elle prit ensuite la pression d’Eino qui était basse.

— Vous pouvez vous déshabiller, nous dit-elle ensuite.

— Tout ? demanda le Finlandais.

— Toi, tu dois avoir l’habitude d’aller au sauna, mais je pense que ton camarade français préfèrerait garder son slip. Enlevez aussi vos chaussettes.

Nous nous déshabillâmes. J’étais gêné, car j’avais justement mis un slip kangourou blanc rétro ce jour-là. Même je n’étais pas nu, on pouvait facilement deviner mes formes. Eino, plus prévoyant, avait mis un boxer noir. Il sourit en voyant mon sous-vêtement. La doctoresse, elle, gardait une attitude très professionnelle. Elle commença par mon camarade, afin que je pusse voir comment l’examen se déroulait. Elle lui examina le visage, la gorge, puis l’ausculta. Ce fut assez rapide, et elle me fit ensuite la même chose. Mon coeur battait très fort, elle ne fit pas de commentaire.

Eino dut ensuite se coucher sur la table pour une palpation du ventre et une auscultation des artères fémorales. Elle glissa ses mains et le stéthoscope sous son boxer. Il était étonnamment calme, contrairement à moi. Je sentis de l’humidité perler de mon gland et tacher mon slip lorsque je fus à mon tour couché.

Nous dûmes ensuite toucher nos orteils avec nos mains, pendant que la doctoresse inspectait notre colonne vertébrale. Elle baissa un peu nos sous-vêtements afin de bien dégager le coccyx.

J’espérais que la visite allait s’arrêter et que nous pourrions nous rhabiller, je dus hélas déchanter. La doctoresse prit des gants dans une boîte, s’assis sur un tabouret et demanda à Eino de se mettre debout devant elle. Il baissa spontanément son boxer. Je ne voyais que ses fesses, elle lui posa des questions en finnois pendant qu’elle lui tripotait ses organes génitaux. Elle le fit tousser deux fois, puis se retourner. Son gland était décalotté et il avait une demi-molle. Il me sourit. Elle lui écarta les fesses pour lui inspecter l’anus.

Elle demanda ensuite à Eino d’enlever son sous-vêtement et de se mettre à quatre pattes sur la table. Elle lui fit un toucher rectal. Mon ami bandait maintenant au maximum, son sexe n’était pas très gros, du liquide sortait de son méat. Cela me provoqua aussi une érection, je vous laisse imaginer dans quel état j’étais. Heureusement, la doctoresse semblait totalement indifférente à nos émois et continuait ses examens sans sourciller.

— Tout est OK, dit-elle à Eino, tu peux te rhabiller. À toi, Daniel.

Elle mit une paire de gants neufs. La mort dans l’âme, je baissai mon slip, libérant mon membre dressé. Pour simplifier, je me mis directement entièrement nu.

L’état de mon membre et ma circoncision facilitèrent l’examen, la doctoresse se concentra sur mes testicules qu’elle tâta méticuleusement, tout en me posant des questions :

— Tu as régulièrement des éjaculations ?

— Euh, oui.

— C’est bien, continue comme ça, au moins 21 fois par mois, pour la santé de la prostate. Tu te protèges lorsque tu baises ?

— Oui.

Je n’osai pas lui dire que je n’avais encore jamais pénétré personne. Eino m’avait cependant promis qu’on le ferait avant la fin du séjour.

— Tu as été circoncis à quel âge ?

— Cinq ans, j’avais le prépuce trop serré.

— Bon, je ne l’aurais pas conseillé, enfin c’est fait et tu dois vivre avec. N’oublie pas de tâter régulièrement tes couilles. Je vais encore inspecter ta prostate.

Je me mis à quatre pattes sur le lit, cela ne me fit moins d’effet que je ne l’avais redouté, je débandai même. La doctoresse me dit de me rhabiller.

— Vous êtes en pleine forme les gars, nous dit-elle. Bonne chance pour vous amours.

Nous lui serrâmes la main et sortîmes.

— Tu lui as dit ? Demandai-je à Eino.

— Dit quoi ?

— Que nous avions baisé ensemble.

— Bien sûr, elle m’a demandé si j’étais toujours puceau.

— C’était prémédité cet examen ? Tu avais demandé deux rendez-vous ?

— Oui, je l’avoue.

— Pourquoi ?

— Parce que je suis un fétichiste médical. Autant que je te le dise tout de suite, qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous.

Je fus assez étonné de cet aveu d’Eino.

— Et ça consiste en quoi ?

— Je te donnerai l’adresse d’un site, tu verras par toi-même.

Et voilà comme tout a commencé pour moi…

Je rappelle que ce récit sans prétention est une fiction et pas une autobiographie. J’espère que vous avez eu du plaisir à le lire comme j’en ai eu à l’écrire.