Prologue

Je désire tout d'abord me présenter. Je m'appelle Pierre et j'habite dans la banlieue de P***. Mon père a une bonne situation et nous habitons dans une belle maison. Je suis fils unique.

Il y a deux mois environ, ma mère est venue dans ma chambre. Elle tenait à la main un prospectus sur papier glacé. On pouvait lire:

"Donnez un bon départ dans la vie à votre enfant. Offrez-lui trois jours d'examens dans notre clinique à la montagne."

Les photos montraient un bâtiment moderne au milieu d'un magnifique paysage. Il n'y avait pas beaucoup de détails. Je pense que ma mère avait enlevé les pages annexes aves les prix et la liste des examens. Ma mère m'a dit ensuite:

- Voilà, j'ai réservé un séjour pour toi pendant les prochaines vacances scolaires. Cela te fera certainement du bien de passer trois jours à la montagne.

J'étais évidemment inquiet. Je n'avais jamais voyagé tout seul, je n'aimais pas vraiment les visites médicales. Par chance, j'avais une bonne santé.

J'ai demandé à quelques camarades ce qu'ils en pensaient. Aucun n'avait entendu parler de ces séjours.

J'ai aussi regardé sur Internet. Il n'y avait pas plus de détails, il fallait contacter la clinique pour obtenir des informations.

Le début des vacances est arrivé. Le dimanche soir, ma mère m'a aidé à faire ma valise. J'ai aussi pris des habits pour faire du sport. (Il y avait une piscine et un fitness dans la clinique).

Le lundi matin, ma mère m'a mené à la gare du RER. Elle n'avait pas le temps de me mener à P***. Heureusement, elle m'avait acheté les billets à l'avance, je n'ai pas l'habitude de prendre le train.

J'ai pris ensuite le TGV jusque dans un pays voisin. Il fallait ensuite changer deux fois de train, j'étais un peu perdu avec toutes les indications dans une langue que je ne connaissais pas. Je suis enfin arrivé dans le petit village de montagne en fin d'après-midi. La voiture de la clinique m'attendait devant la gare. Le chauffeur m'a tout de suite reconnu. Il est venu vers moi:

- Bonjour, bienvenue à W***. Je pense que vous êtes Monsieur G*** de P***.

Il parlait français avec un fort accent. Il a pris ma valise et m'a mené à la clinique. Le voyage n'a duré que quelques minutes.

La directrice de la clinique m'attendait.

- Bonjour Monsieur G***. J'espère que vous avez fait un bon voyage. Je vais tout de suite vous mener à votre chambre.

Le chauffeur nous a suivis avec ma valise. On ne croisait personne. La directrice m'a dit:

- Nous venons d'ouvrir, nous ne sommes pas encore connus. Vous en profiterez, nous aurons plus de temps à vous consacrer.

La chambre était confortable, mais pas vraiment luxueuse. On était dans une clinique et pas dans un hôtel.

- Je vous laisse vous installer, vous trouverez toutes les indications pratiques sur le bureau. Vous pouvez également vous connecter à Internet si vous avez pris votre ordinateur.

J'ai envoyé un SMS à ma mère pour lui dire que j'étais bien arrivé et j'ai défait ma valise.

Une infirmière m'a apporté le dîner. Je n'avais pas beaucoup d'appétit.

La directrice est revenue le soir.

- J'espère que vous êtes bien installé. Maintenant, je dois parler de quelque chose de délicat avec vous. Nous devons faire certains examens, et il serait préférable de ne pas vous masturber ce soir. Est-ce que vous m'avez compris?

- Euh oui, je pense.

- Bien, passez une bonne nuit. Une infirmière viendra vous réveiller demain matin.

Qui lui avait dit que je me masturbais? Je n'en avais jamais parlé à personne. Étais-ce ma mère?

Premier jour

J'ai eu de la peine à m'endormir. Le lendemain matin, assez tôt, une infirmière est entrée dans ma chambre.

- Bonjour Pierre, désolé de vous réveiller, mais vous n'êtes pas en vacances.

- Bonjour Madame.

- Je m'appelle Olga. Est-ce que je peux encore te tutoyer?

- Bien sûr.

- Voilà, nous allons faire les premiers examens. Tu peux rester sur ton lit.

Elle a retiré la couette. J'étais un peu ennuyé, car elle pouvait voir que j'avais une érection sous mon pyjama. Mais cette érection a rapidement disparu.

- Reste détendu, les examens que je vais faire ne sont pas douloureux. Je vais d'abord récolter de l'urine.

Elle a baissé mon pyjama, je n'avais pas mis de sous-vêtement.

- Je vais d'abord nettoyer ton pénis.

Elle a pris une lingette humide, a fait glisser le prépuce et m'a nettoyé le gland. Elle m'a donné ensuite un récipient dans lequel j'ai uriné. Elle m'a de nouveau nettoyé le gland.

- Voilà le premier examen terminé. Je vais au laboratoire et je reviens dans cinq minutes.

J'ai remonté mon pyjama. J'étais quand même un peu inquiet. Olga est revenue.

- Nous allons faire le deuxième examen. Il s'agit d'un spermogramme. Sais-tu ce que c'est?

- Euh non.

- Un spermogramme est un examen médical au cours duquel on analyse le sperme d'un homme (Wikipédia).

- Mais vous allez avoir besoin de mon sperme?

- Oui, mais rassure-toi, je vais t'aider. Enlève d'abord le haut de ton pyjama.

Elle a commencé à me masser délicatement la poitrine. Mon pénis a rapidement durci. Elle m'a ensuite enlevé le bas du pyjama. J'étais nu devant elle.

- Pierre, as-tu déjà une petite amie?

- Non, pas encore.

Elle a repris une lingette et m'a de nouveau nettoyé le gland. J'avais déjà du liquide qui perlait au bout. Olga a rapidement obtenu l'échantillon désiré.

Le séjour à la clinique commençait bien.

Deuxième jour

J’avais profité d'une pause pour faire un peu de natation. J'étais revenu dans ma chambre en peignoir de bain.

Olga est entrée.

- Comment ça va aujourd'hui? As-tu pu te détendre à la piscine?

- Ca va très bien, je commence à apprécier le séjour.

- La directrice m'a chargé de te parler du prochain examen. Il s'agit d'un examen urologique. Tu n'as certainement pas de problèmes à ton âge, mais il faut t'habituer à cet examen.

- Comment se déroule l'examen?

- Je pense que nous devrions faire un essai avant d'aller chez le médecin. Es-tu d'accord?

- Bien sûr.

- Es-tu allé aux toilettes ce matin?

- Oui.

- Dommage, j'aurais pu te faire un lavement. Nous aurons peut-être le temps demain.

Olga a défait le noeud de mon peignoir. Elle a ouvert les pans et a descendu mon maillot de bain.

- Voilà, va te mettre à quatre pattes sur ton lit.

Je suivais maintenant tous les ordres d'Olga sans réfléchir. Elle a replié le bas de mon peignoir sur mon dos et a mis un gant en latex.

- Essaie de trouver la meilleure position, tu dois être à l'aise.

Olga commença à lubrifier et caresser mon anus. Elle avait des gestes très lents.

- Nous avons tous le temps. Dis-moi si c'est désagréable, j'arrêterai.

Elle commença à introduire son doigt, toujours plus profondément. C'était une sensation totalement nouvelle, je n'avais jamais rien connu de pareil.

- Je suis maintenant au fond. Imagine une horloge, où se trouve mon doigt? À neuf heures, â trois heures?

J'étais incapable de répondre.

- Je suis maintenant à gauche, â neuf heures. Je vais descendre à six heures. La prostate se trouve à cet endroit.

Elle a commencé à me masser la prostate. Elle a laissé très longtemps son doigt. De l'autre main, elle caressait légèrement mes testicules. Inutile de dire que j'étais de plus en plus excité et j'ai rapidement fourni un deuxième échantillon de sperme (qui n'a pas été analysé).

(J’ai trouvé l’idée de demander à son partenaire â quelle heure est le doigt dans le DVD « How to please a man » paru chez Lauramedia. Attention, malgré son titre, ce DVD est en allemand !)

Troisème jour

Olga était venue me trouver après le dîner. Elle avait mis l'écriteau "Ne pas déranger, Soins en cours" à la porte.

- Tu es encore là?

- Je fais des heures supplémentaires. Comment ça va? Tes épreuves sont bientôt finies.

- Ca va bien, le séjour s'est mieux déroulé que je pensais.

- Tu as été très sage, tu as bien suivi toutes mes instructions. J'ai un cadeau pour te récompenser.

- De quoi s'agit-il?

- Tu m'as dit que tu étais toujours puceau.

- C'est exact.

- Je connais maintenant tous les endroits de ton corps. Aimerais-tu connaître le mien?

Avant que je réponde, Olga avait commencé à se déshabiller. Je restais bloqué et je ne savais pas que faire.

J'ai rapidement repris mes esprits et je vous laisse deviner la suite. Je ne vais quand même pas tout vous raconter. Ce soir-là, Olga a fait beaucoup d'heures supplémentaires.

Épilogue

Le lendemain matin, j'étais encore euphorique et j'ai fait ma valise en regrettant de ne pas rester plus longtemps. La directrice m'avait demandé de passer dans son bureau avant de partir.

- Ah bonjour Monsieur. Veuillez prendre place.

J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas.

- Monsieur, nous avons un petit souci. Les résultats d'un des examens ne sont pas très bons. Vous avez malheureusement un petit sarcome.

- C’est quoi ?

- C’est est une tumeur maligne.

La directrice essayait de me rassurer:

- J'ai déjà averti vos parents, ils ont pris rendez-vous avec le meilleur spécialiste de la ville. Les chances de guérison sont très bonnes.

J'étais effondré. Ma vie, qui venait de commencer, allait-elle déjà bientôt de terminer?

- Le chauffeur va maintenant vous conduire à la gare. Merci d'avoir choisi notre clinique.

Elle n'a pas osé ajouter qu'elle espérait bientôt me revoir. J'ai suivi le chauffeur comme un automate. Il m'a conduit directement à la gare du TGV. Le voyage ne durait que quelques heures, mais elles m'ont parues interminables. Comme dans les mauvais films, il pleuvait et les vitres du train étaient couvertes de buée.

Mes parents m'attendaient sur le quai de la gare à P***. J'ai tout de suite demandé à ma mère:

- Maman, savais-tu que j'étais malade lorsque tu m'as envoyé dans cette clinique?

- Bien sûr que non, Pierre. Comment aurais-je pu le savoir?

Le récit de Pierre s'arrête ici. Une année après, Pierre reposait au cimetière de P***. Olga était venue à ses funérailles.

J’ai beaucoup hésité à publier cette fin de l’histoire. Si l’on parle sans tabou de sexe sur ce forum, peut-on aussi parler de la mort ? Excusez-moi si j’ai choqué quelqu’un. Je vous propose une fin alternative :

Pierre guérit rapidement, il se maria à une princesse charmante (Olga?), ils vécurent heureux, très longtemps et eurent beaucoup d'enfants.