Vues: 526 Created: 2012.09.27 Mis à jour: 2012.09.27

Epreuve d'effort vasculaire

Epreuve d'effort vasculaire

Epreuve d'effort vasculaire

Suite à des palpitations cardiaques, ma généraliste (le docteur Isabelle) m'envoie chez une cardiologue de son réseau (le docteur Valérie).

Après tout un tas d'examens faits par elle-même en son cabinet et un traitement de deux mois, le docteur Valérie, m'envoie passer une épreuve d'effort simple dans un hôpital.

C'est la première fois que je passais par ce type d'examen. Et j'en ai été surpris, car, en consultant avant d'y aller, des sites médicaux sur le net, je n'ai rien trouver de semblable à ce que l'on m'a fait.

Pour une fois, je n'ai pas attendu longtemps dans la salle d'attente. Quand j'ai pris rendez-vous, om m'a dit qu'il fallait que je vienne sans avoir bu ou consommer un produit exitant, comme du café, du coca...

Immédiatement introduit dans la salle d'examens, je suis accueilli par un infirmier et une cardiologue. Et, sitôt après l'interrogatoire basique du cardio, je me mets torse nu, dans un premier temps...

Et je me fais engueueler par la cardiologue :

- Mais enfin, monsieur, vous ne vous êtes pas épilé le torse ?

- Ben non, docteur. On ne m'a rien dit quand j'ai pris rendez-vous.

- Comment voulez-vous que je travaille, moi ?

Le médecin souffla un grand coup, prit son téléphone et pria une personne de venir de toute urgence.

Quelques secondes plus tard, on toque à la porte. C'est une infirmière qui entre avec en mains, une tondeuse électrique.

Le médecin dit :

- Voilà, c'est pour ce jeune homme. On ne lui a pas demandé de s'épiler. On te laisse, appelle-moi quand tu auras fini.

Si la cardiologue tutoyait l'infirmière, l'infirmière aussi tutoyait la cardiologue... et l'appela par son prénom.

- Ok, Katia. J'te fais signe.

La porte du bureau claque et me voilà seul (car l'infirmier présent aussi se retira) avec l'infirmière.

De je ne sais où, cette infirmière sortit une table d'examen, qui était rangé plaqué, contre le mur. Elle y déposa des carrés de coton et me donna l'ordre d'y grimper.

Je m'allonge et je me fait engueuler pour la seconde fois ! Mon Dieu ! qu'est-ce que j'ai fais de venir ici ?

- Baissez votre pantalon, monsieur. Je ne peux pas travailler dans ces conditions.

Troublé et énervé, je baisse mon pantalon... que l'infirmière m'enlève totalement.

Elle saisit ensuite sa tondeuse et me rase entièrement le torse, depuis le cou, jusqu'à la base de la... verge, je n'ai pas compris pourquoi. Et pour arriver à cet endroit, elle m'a fait descendre mon slip jusqu'à la naissance du pénis ! Et elle a tout rasé, complètement. J'avais la peau lisse comme un bébé qui vient de naître. Mais au fond de moi-même, j'avais envie de pleurer, je me sentais bafoué, humilié dans mon amour-propre.

- Voilà, j'ai fini, dit l'infirmière au téléphone. Je vous laisse dit-elle à mon endroit.

Elle a rassemblé les poils et les lambeaux de peau qui gisaient sur les carrés de coton après m'avoir fait quitter la table et a tout jeté à la poubelle.

Elle repartit aussitôt en refermant la porte.

Comme elle m'avait fait descendre de la table d'examen et qu'elle l'avait rangé, je me suis rhabillé en remontant mon slip et en enfilant mon pantalon.

Quelques minutes plus tard, la cardiologue et son infirmier viennent me retrouver.

- Ah ! c'est bien mieux ainsi, monsieur. On va pouvoir bien placer les électrodes. Venez avec moi, s'il vous plait.

Et je suis la cardiologue dans un recoin du cabinet où se trouve un tapis de marche. Je m'y installe conformément à ce que m'a demandé la cardiologue.

Troisième réprimande :

- Vous allez encore me dire qu'on ne vous l'a pas dit, monsieur. Mais pourquoi n'avez-vous pas mis des vêtements de sports ?

- Mais je ne savais pas, docteur... On m'a rien dit, effectivement.

La cardiologue se mit en colère :

- Mais qu'est-ce qu'elle fout, ma secrétaire ? Quand avez-vous pris rendez-vous, monsieur ?

- Je pense courant août, docteur.

- Ah oui, je comprends. Ce n'était pas ma secrétaire mais sa remplaçante. Excusez-moi de m'être emporté, monsieur. C'est vrai, on a pu ne pas tout vous dire. Dans votre jean, vous ne serez pas à l'aise, monsieur. Retirez-le, s'il vous plait. Ce sera bien mieux pour les résultats.

Et donc, avant que la machine ne se mette en marche, je me suis séparé de mon jean.

L'épreuve commence aussitôt, à petite vitesse. J'arrive à tenir le rythme. La cardiologue m'a placé des électrodes autour du coeur et dans le dos aussi. Toutes les 3 minutes, elle prend ma tension, et un diagramme est édité par l'ordinateur. Mes deux mains sont placées en avant de moi, comme si je tenais le guidon d'un vélo, avec défense absolue de bouger ou de retirer les mains, même pour une fraction de seconde.

Deuxième étape : la vitesse du tapis augmente, je dois toujours marcher et jamais courir. Mes pulsations cardiaques sont à 129, mais je tiens encore.

Troisième phase : la vitesse s'accroît, mes pulsations sont à 139, mais j'arrive à marcher sans courir. Sous l'effort que je fais et de la transpiration, mon slip glisse de sa place. Je sens que par derrière, mes fesses se découvrent. Par devant, je suis à la limite du pénis. Je voudrais m'arrêter pour remettre le tout en position, mais le médecin me l'interdit, tant que l'examen n'est pas terminé.

Quatrième phase : le tapis va très très vite. Je marche toujours sans courir (je n'ai pas le droit de courir). Je commence à perdre le souffle et... mon slip qui a glissé jusqu'au sol. Mes pulsations sont à 148, ma tension est bonne, mais là, je me fatigue. J'ai du mal à respirer. Le slip aux chevilles entravent ma marche, mais pas tant que ça, finalement.

La cardiologue ralentit petit à petit la vitesse et arrête la machine au bout de trois minutes. Je n'ai pas le droit de bouger car la cardiologue doit enregistrer le temps que je mets à récupérer. Oui, mais moi, je suis à poil, maintenant et je voudrais me rhabiller.

Refus du médecin : je dois attendre la fin de l'enregistrement.

La machine s'arrête, je reprends mon souffle. Par deux fois, la cardiologue me prend la tension, une fois à l'arrêt de l'appareil, une seconde fois juste avant d'en descendre.

Elle m'invite à souffler encore un peu, le temps de rédiger pour elle, le PV, qu'elle explique à l'infirmier.

En fait, cet infirmier, je l'ai su en partant, est un médecin réanimateur au cas où le patient veut aller au-delà de ses limites...

Je me rhabille et la cardiologue m'annonce que je n'ai aucun problème cardiaque, que tout va bien et que ces palpitations ne sont pas graves du tout. Elle me dit aussi que j'ai un coeur d'un homme de 30 ans, ce qui, pour quelqu'un comme moi qui n'est pas du tout sportif, me fait grandement plaisir. Elle me congédie, non sans s'être excusée, une nouvelle fois, par la froideur de son accueil. Elle me propose aussi d'aller prendre une douche dans les locaux mêmes de l'hôpital, où l'on me fournira un nécessaire de toilette.Ce que j'accepte volontiers, plutôt que de rentrer chez moi avec les vêtements tâchés de sueur.

Comments

Runner Up Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans