Vers 19h30, quelqu'un sonna à la porte d'entrée. Sophie y alla pour laisser entrer un jeune homme plutôt musclé, qui faisait pratiquement deux fois sa taille. Il portait des baskets, ainsi qu'un débardeur et un short moulant.

Sophie, elle, venait de terminer de prendre sa douche et était vêtue uniquement d'une chemise de nuit trop grande qui descendait jusqu'à ses genoux. En-dessous, elle était nue. Elle n'avait pas pris trop de temps pour se sécher et avait ainsi encore les cheveux et les épaules mouillés.

Le jeune homme lui lança un bref salut, ils échangèrent un regard et quelques mots, puis Sophie lui remit quelques billets en guise de paiement qu'il fourra dans la poche de son sac.

-Ok, viens avec moi, fit Sophie en attrapant le grand gaillard par la main.

Ce n'était que la deuxième fois qu'elle faisait appel à ce jeune homme et à ses services discrets, mais elle se sentait déjà plus à l'aise. Elle l'emmena jusqu'au salon où elle avait préalablement tirer les rideaux pour plus d'intimmité.

Souhaitant démarrer la séance comme la première fois, elle lui demanda d'aller s'asseoir sur le canapé, puis, après avoir une nouvelle fois parcouru l'homme du regard, elle s'approcha de lui et posa ses fesses sur ses genous en se laissant s'appuyer contre lui.

-Vas-y, tripotes-moi un peu, comme la dernière fois, demanda-t-elle.

Tout en restant assise sur ses genous, elle espaça un peu ses cuisses pour laisser un passage. Il ne se fit pas répéter : sa main partit lentement mais directement sous la chemise de nuit de Sophie, puis l'instant d'après ses doigts rencontrèrent son sexe déjà un peu humide.

Sophie se laissa tripoter ainsi un bon moment, appréciant les petits attouchements de l'homme sur son point sensible. Il rentrait à peine ses doigts d'un ou deux centimètres mais ça suffisait à lui procurer du plaisir. Au bout d'un moment, elle en voulut légèrement plus.

-Tripotes-moi les seins, aussi, demanda-t-elle.

Executant sa demande, l'homme leva sa main qu'il avait posé sur la cuisse de Sophie pour la stabiliser, la dirigea vers sa gorge, puis la plongea de là sous sa chemise de nuit pour aller lui masser ses deux demi-globes.

La séances de tripotage dura ainsi pratiquement vingt minutes, mais Sophie savait qu'il lui restait encore pas mal de temps devant elle. Lorsqu'elle décida que cela suffisait, elle se releva doucement et l'homme retira ses deux mains de son corps pour la laisser se dégager.

Elle se remit debout, et demanda à son partenaire d'en faire autant. Sous son short, elle devinait aisément son gros sexe en érection, mais ce n'était pas un rapport sexuel qui l'intéressait, en tout cas pas pour ce soir.

-Voilà, fit-il en restant debout face à elle. On fait quoi maintenant ?

-Retournes-toi, demanda-t-elle presque sur le ton d'un ordre. Et fais-moi voir tes fesses.

Il obéit, se retourna, et baissa de lui-même son short jusqu'à ses chevilles. Ses fesses nues et musclées apparurent sous le regard de Sophie, et tandis qu'il s'était penché pour baisser son short, elle avait entraperçut son trou de balle quand les fesses s'étaient écartées.

-Génial, fit-elle. Reste ainsi, c'est parfait !

Elle partit vers un panier préparé dans le salon à l'avance et en sortit un god d'une vingtaine de centimètres de long en forme de pénis.

Elle revint alors se placer derrière l'homme, lui écarta un peu les fesses, et posa le bout du sextoy sur son anus.

Il n'avait pas dit un mot.

-Bon, je vais te fourrer ce god dans le trou du cul, prévint-elle. Prépare-toi à pousser pour que ça rentre.

Elle orienta le sextoy vers le haut, comme si elle visait vers le nombril de l'homme, puis saisit l'objet à deux mains et le poussa dans son derrière.

L'homme faisant un effort pour rester en place, le god rentra assez facilement, sans trop de douleur. Sophie le fit rentrer d'une dizaine de centimètres dans son cul, attendit un peu, puis le ressortit complètement dans un bruit gras. L'engin était tout propre, sans trace.

-Tu t'es vidé avant de venir ? Lui demanda Sophie en lui montrant l'objet.

-Oui, répondit-il. C'est plus agréable pour faire ce genre de chose.

Sophie, qui n'avait pas aborder le sujet la dernière fois, se montra curieuse. Avant de poser sa question, elle renfonça le god de dix centimètres dans le cul du jeune homme et le maintint en position.

-Vas-y, explique, fit-elle, comment tu t'y prends ?

Elle entama de petits et lents va-et-viens du god dans ses fesses.

-Ben, je prend un lavement, répondit-il simplement. Ou parfois un suppositoire à la glycérine, quand ça suffit.

-Tu fais ça à chaque fois, avant chaque séance ?

-Oui, toujours.

Sans vraiment savoir pourquoi, Sophie eut une sorte de boule au ventre en l'imaginant s'administrer suppo ou lavement ou se forcer à aller aux toilettes.

-C'est efficace ? Demanda-t-elle en continuant à bouger le god dans le derrière de l'homme.

-Quoi ?

-Le suppositoire, précisa-t-elle. Pour aller aux toilettes.

-Oui, répondit-il. Ca agit en général vingt minutes après la prise.

Cela intéressa fortement Sophie qui eut aussitôt une idée en tête, qu'elle n'aurait pas imaginé demander avant.

Elle commença par retirer le god du derrière de l'homme, et le reposa sur la table basse du salon.

-S'il-te-plaît, demanda-t-elle, va voir dans la cuisine, dans le frigo. Il y a un petit sachet dans le bac à légume. Rapporte-le ici.

Sophie s'était souvenue qu'il y a plusieurs mois de là, elle était devenue constipée et s'était fait prescire des suppositoires à la glycérine. Mais finalement elle avait opté pour aller rechercher à la pharmacie un laxatif en poudre qui lui avait réglé son problème.

L'homme avait enlevé son short de ses chevilles pour se déplacer plus facilement. Lorsqu'il arriva au frigo, il trouva dans le sachet la boîte de 12 suppositoires encore fermée, et repartit avec au salon.

Il se demanda si elle avait l'intention de lui en donner un, mais oublia vite cette idée en retrouvant Sophie qui s'était mise à quatre pattes sur le canapé. Elle l'attendait tranquillement ainsi. Sa chemise de nuit trop longue pour elle retombait sur ses fesses, les cachant ainsi en totalité.

Il lui montra la boîte de suppo qu'il avait rapporté, et elle hocha simplement la tête.

-Ok, c'est bien ça. Tu peux m'en mettre un ? demanda-elle en désignant son postérieur d'un signe de tête.

-Pas de souci, répondit l'homme.

Il commença par déchirer la boîte en carton, et sortit une tablette de suppositoires emballés individuellement. Sous le regard attentif et stressé de Sophie, il détacha un des emballages et l'ouvrit, faisant apparaître le petite pointe jaune transparente. Il attrapa alors le médicament entre ses deux doigt et le sortit complètement de son emballage. Puis, ramenant son regard sur son Sophie, il attrapa le bas de sa chemise de nuit et lui remonta dans le dos pour dévoiler ses fesses.

Du fait de sa position, celle-ci avait l'anus visible.

-Tu es sûre de ta décision ? Demanda-t-il avant de faire le geste final.

-Sophie, devenue soudain très gênée de cette situation, avait le visage tout rouge et baissa la tête pour cacher son expression.

-Oui, répondit-elle. Mets-le dans mon trou du cul !

Il ne se fit pas prier longtemps. A peine dit cela, elle sentit deux doigts lui écarter correctement les fesses, puis le bout froid du médicament se poser sur son anus. Alors, d'une forte poussée du doigt, l'homme fit rentrer profondément le suppo, accompagné de son doigt qu'il ressortit dans la foulée.

-Aie ! S'exclama Sophie qui s'était avancée d'un coup en avant, mais trop tard.

Son anus lui procura une sensation bizarre juste après cette intrusion, après que l'homme ait retiré son doigt.

-Et voilà, il est mis, fit-il en ignorant la plainte de la jeune femme.

Sophie se leva, fit quelques pas dans la pièce, avant de redemander à l'homme combien de temps ça allait prendre pour agir.

-Environ vingt minutes, je suppose. Si tu veux un effet plus rapide, il faut plutôt opter pour un lavement, ou alors je peux te mettre un ou deux suppositoires en plus.

-Non, ça ira, je vais attendre vingt minutes.

Elle s'assit sur le canapé, sans rien demander à l'homme.

-C'est pour quoi ? Demanda ce dernier. Tu as l'intention d'essayer une sodomie ?

Sophie se crispa en entendant l'idée du rapport anal prononcée par l'homme.

-Non, fit-elle. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai demandé ça. Probablement pour voir l'effet, c'est tout.

Il haussa les épaules en guise de réponse.

Elle se releva du canapé et tourna en rond dans la pièce. Puis à force de bouger elle sentit une première contraction dans le bas de son ventre.

-Ca fait déjà effet, dit-elle à haute voix. J'espère que je ne vais pas l'expulser dehors.

Il secoua la tête.

-Ca m'étonnerait, fit-il. Je l'ai bien enfoncé. Si tu veux, allonges-toi simplement sur le canapé en attendant, tu seras plus à l'aise.