Vues: 1075 Created: 2012.04.28 Mis à jour: 2012.04.28

Expérimentation médicale

Partie 1

Ce matin-là, j’étais allé voir mon médecin dans un but bien précis.

Après quelques minutes d’attente, elle me fait entrer dans son cabinet, me prie de m’asseoir, et me demande ce qui m’amène.

C’est une femme d’âge moyen, les cheveux châtains, séduisante et souriante. Elle converse normalement avec les patients (en tout cas avec moi) et procède toujours avec calme et délicatesse aux auscultations dont je suis l’objet. Rarement, certes, car je ne passe en France qu’une dizaine de jours par an, et je la vois au début de chacun de mes séjours annuels.

Je suppose qu’elle attend de ma part la réponse que je lui fais chaque fois : « Juste un contrôle annuel », mais pas cette fois.

Cette fois, je lui réponds que je voudrais ses conseils et son avis sur un sujet très intime, qui touche à ma vie sexuelle et aux pratiques un peu hors-norme que ma partenaire et moi-même affectionnons. Je précise que si cela lui paraissait déplacé, je comprendrais parfaitement qu’elle me recommande à un confrère plus spécialisé.

Elle me répond que dans la mesure de ses possibilités, elle répondra à mes questions, mais qu’elle souhaite d’abord pratiquer son auscultation annuelle.

Je me mets en sous-vêtements (boxer – chaussettes), m’allonge sur la table d’examen pendant qu’elle vérifie ma tension, mon rythme cardiaque, et procède aux diverses palpations habituelles.

Vers la fin de l’examen, elle me demande le sujet de mes questions.

Je lui explique que, avec mon amie, nous aimons les jeux de rôle, ce qui inclut les thèmes de domination et soumission. Nous utilisons parfois certains gadgets et je voudrais savoir si un de ceux-ci n’est pas dangereux pour ma santé.

Pendant que je me pèse (à ce moment-là elle est assise à son bureau et je lui tourne le dos pour lui lire les indications de la balance), elle me demande de quel genre d’objet il s’agit. Je lui réponds que c’est quelque chose qui se place autour du pénis, un dispositif appelé Cage de Chasteté dont le but est d’empêcher la masturbation. 74 kg. Tiens, vous avez perdu 1 kilo depuis l’année dernière. C’est bien, vous êtes stable.

Quand je me retourne vers son bureau (je croyais que j’allais me rhabiller), elle me demande tout de suite de m’asseoir. Je m’exécute et me retrouve assis en face d’elle, moi en sous-vêtements, elle en tenue normale, jupe longue marron aux genoux, chemisier à motifs colorés.

- Montrez-moi ça, me dit-elle.

Je sors alors une CB6000, cage en plastique transparent accompagnée de son cadenas, et la lui tends. Elle la prend sans hésiter et me demande de lui expliquer comment ça fonctionne.

- Eh bien, cet anneau passe derrière les testicules et maintient le scrotum légèrement en avant, le pénis entre dans ce tube. Ces trois barres en plastique maintiennent un espace de sécurité entre le tube et l’anneau afin d’éviter un écrasement des bourses, le cadenas assure le verrouillage du système. En principe, mon amie garde la clé afin de me faire languir quelque temps, avant de me libérer pour nos ébats.

Après ces explications techniques, elle me regarde d’un air un peu perplexe et me dit :

- Je ne me rends pas bien compte du fonctionnement. Ça vous dérangerait de la mettre en place sur vous pour que je vois mieux ?

Je rougis un peu mais ne me démonte pas. Elle me rend la cage ; je me lève et retire mon boxer, puis j’installe la cage devant elle en faisant le plus vite possible, car si une érection survient, je sais que je ne pourrai pas entrer dedans. Je mets en place le cadenas sans le verrouiller afin de maintenir le dispositif en place.

Elle me demande alors d’approcher pour lui montrer tout ça.

Mon érection arrive pendant que je fais le tour de son bureau et que je m’approche de son fauteuil d’où elle ne s’est pas levée. Quand je me tiens debout face à elle, elle lève une main en demandant : « vous permettez ? ». Je réponds alors « bien sûr ! » et elle commence à manipuler la cage, inspectant, tirant, poussant, levant, baissant, passant sa main sous les bourses pour sentir le contact de l’anneau et la tension sur la peau. Pendant ce temps, nous parlons :

- Qu’est-ce que vous vouliez savoir ? demande-t-elle

- Et bien avant tout, je voudrais être sûr que ce n’est pas dangereux. Il arrive que la tension soit forte et je ne voudrais pas me blesser. Et je voudrais aussi savoir s’il y a des risques à rester sans éjaculer pendant quelque temps, et quelle est la fréquence recommandée, s’il y en a une…

- En ce qui concerne le temps qu’un homme peut rester sans éjaculer, il n’y a rien de précis. Cela dépend de chacun. Certains hommes, par exemple des moines, prétendent ne l’avoir jamais fait. On sait que l’activité sexuelle, y compris la masturbation, est un signe de bonne santé et qu’elle stimule le système cardio-vasculaire et endocrinien, mais quant à savoir si l’absence d’activité est nocive, rien n’est certain. Combien de temps restez-vous enfermé comme ça, d’habitude ?

- Ça dépend. Ça peut aller de quelques heures à quelques jours, parfois 2 semaines.

- 2 semaines ? Ça paraît long !

- Oui, c’est long, mais ça fait partie du jeu. J’apprécie ces moments où j’abandonne le contrôle. D’un point de vue psychologique, c’est déroutant, et d’un point de vue sensoriel, ça augmente la réceptivité.

- Je commence à comprendre. Et je comprends autre chose : au début, je ne voyais pas pourquoi vous parliez de forte tension, mais depuis que je vous manipule, j’ai pu constater les effets de cette tension. Vous avez une belle érection et la cage vous punit en tirant vos bourses vers l’avant.

Je baisse les yeux et constate qu’elle a une main en coupe qui tient mes testicules, et l’autre main qui entoure la cage et la manipule doucement. Concentré sur la conversation, je n’avais pas remarqué les mouvements de ses mains.

Elle me demande alors si c’est douloureux et je lui réponds que non, c’est juste inconfortable, mais pas douloureux. Je lui explique que j’ai aussi remarqué qu’après quelques jours, les testicules semblaient augmenter de volume.

Après avoir répondu à d’autres questions en donnant des explications techniques notamment sur la discrétion du dispositif sous les vêtements, elle finit par me dire qu’il lui est difficile de juger de cette façon de l’innocuité du système.

- Voici ce que je vous propose, dit-elle. Si vous êtes d’accord, portez votre cage jusqu’à demain, puis revenez me voir pour un examen.

Comme je suis d’accord, elle ajoute :

- Vous avez la clé de ce cadenas ?

- Oui, dis-je. J’en ai une ici, et un double dans ma valise.

- Bien, dit-elle. Verrouillez votre cadenas. On se revoit demain.

Je « clique » le cadenas, et pendant que je me rhabille, elle me regarde, toujours souriante, sans rien dire.

Comments

clyso Il ya 12 ans  
n/a Il ya 12 ans  
pierre Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans  
chdlboy Il ya 12 ans  
clyso Il ya 12 ans