Il y avait trois chambres pour les prélèvements de sperme, deux étaient déjà occupées comme le signalait une lampe rouge au-dessus de la porte. Nous entrâmes dans la troisième, il n’y avait heureusement personne dans le couloir qui aurait pu voir que nous étions deux. Un interrupteur nous permit d’allumer la lampe rouge, nous verrouillâmes également la porte afin de ne pas être dérangés.

La pièce était meublée d’un lit recouvert d’un drap jetable et d’une table sur laquelle étaient déposées des revues pornographiques. Contre le mur un écran allumé, on pouvait choisir différents films avec une télécommande, ainsi qu’un lavabo avec des produits d’hygiène.

J’étais soudain un peu embrassé et hésitant, Kristen prit l’initiative :

— Je vais t’aider. Donne-moi le gobelet, enlève tes baskets et couche-toi sur le lit.

Je lui obéis. La tête était surélevée. Kristen déboutonna ma chemise et en écarta les pans.

— C’est pour faciliter le récupération du sperme, me dit-elle, pas que des gouttes se perdent sur le tissu.

— Tu es une vraie pro, on dirait que tu as fait ça toute ta vie.

— Je t’assure que c’est la première fois.

Elle décrocha ma ceinture, descendit la fermeture éclair de ma braguette, puis je soulevai mes fesses pour l’aider à baisser mon jean jusqu’au genoux. Elle prit le boxer en même temps. Mon sexe se redressa immédiatement, il était dur comme jamais.

— Oh, me dit Kristen, déjà prêt, j’espère que tu n’es pas un éjaculateur précoce.

— Qui ne le serait pas dans une telle situation ?

Kristen prit son temps pour examiner mon pénis et mes bourses sous toutes les coutures. Elle me désinfecta le gland avec une lingette humide, comme on nous l’avait demandé, cela me piqua, puis elle débuta ses caresses, et ce qui devait arriver arriva, j’éjaculai presque instantanément tellement j’étais excité après cette matinée d’examens.

— Ouais, fit-elle. Il te faudra faire des exercices. C’était un peu trop rapide. Mais bon, le but était d’obtenir un échantillon et nous l’avons.

Kristen prit le gobelet et récolta chaque goutte de semence jusqu’à mon plexus solaire. Elle prit ensuite un gant de toilette, le trempa, l’enduisit de savon et me lava tendrement le pénis et le ventre, j’eus des spasmes dans tout le corps. Elle fut surprise.

— Tu jouis une deuxième fois ? me demanda-t-elle.

— Je ne sais pas, ça ne m’est jamais arrivé.

— Attends une minute.

Elle retourna vers le lavabo, rinça le gant, revint et me le passa entre les fesses.

— J’étais sale ? lui demandai-je, étonné.

— Non, c’était pour enlever les restes de gel du toucher rectal.

— De toute façon, ce devait être la dernière fois que je me déshabille ici.

— Je n’en suis pas si sûre.

— Ah oui, ton frère t’a raconté. Qu’y a-t-il encore ?

— Tu verras bien, ne sois pas si impatient. Tu as été bien sage, tu as droit à un petit bisou.

Elle me donna le petit bisou, non pas sur la joue, sur le gland.